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Analyse des déterminants de la faible productivité du maà¯s a Agadjaligbo dans la commune de Zogbodomey

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par Sèdégnon Fiacre Hermann ADIFON
Université d'Abomey-Calavi (UAC/Bénin) - Licence professionnelle en agronomie  0000
  

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6.2. Approches de solutions

Dans le souci d'aider les agriculteurs à améliorer la fertilité des terres, à lutter efficacement contre les mauvaises herbes (Impérata cylindrica en particulier) et à augmenter la productivité de leurs terres, les instituts de recherche nationaux et internationaux, ont mis au point certaines technologies qu'il convient d'expérimenter. Il s'agit :

- Des systèmes de cultures en couloirs avec notamment des espèces arbustives telles que : le Leucaena leucocephala, le Gliricidia sepium et le Sesbania rostrata

Les émondes de ces espèces sont déposées dans les couloirs, se décomposent et libèrent des éléments nutritifs favorables au développement des cultures. Cette technologie a été expérimentée sur plusieurs sites (Niaouli, Calavi, Dévé, Sèhouè, Savè, Ina) et continue d'être vulgarisée dans certaines régions du pays par le projet de renforcement des capacités d'adaptations des acteurs ruraux Béninois face aux changements climatiques (PARBCC)

- La jachère de Cajanus cajan.

Elle a été recommandée depuis fort longtemps par les services de recherche et de vulgarisation pour apporter de la matière organique nécessaire aux plantes. Mais dans ces deux centres du secteur forestier de la Lama, son adoption pourrait être limitée du fait des superficies agricoles actuelles par exploitant

- La gestion des résidus de récoltes

C'est une technique pratique et très connue des producteurs dans certaines régions (Borgou, Collines, Plateau). Ces résidus sont incorporés lors des labours et se décomposent avec une restitution des éléments nutritifs. Mais à Agadjaligbo, la structure des sols ne permet pas une incorporation manuelle des résidus. Les machines agricoles du centre communal de promotion agricole (CeCPA Zogbodomey) seront donc nécessaires pour l'expérimentation de cette technologie

- Des variétés du niébé (IT97K-499-38, IT95K-627-34) et de soja de haute architecture et à forte production de biomasse (3 à 4t/ ha)

Elles ont été mises au point par la recherche pour servir de précédents culturaux au riz et au maïs. (DETONGNON J. 2002)

- Les systèmes de production sous paillis du Mucuna sp. et d'Aschynomène histrix récemment mises au point par la recherche

C'est une nouvelle technologie qui permet aux agriculteurs de faibles revenus d'améliorer de façon durable la fertilité des sols et des rendements des cultures. Ces légumineuses herbacées ont certes la faiblesse de ne pas offrir des graines comestibles mais elles présentent bien d'autres avantages qu'il convient de citer :

- Une production importante de biomasse (6 à 9 tonnes) à décomposition lente - Une aptitude à contrôler les adventices nuisibles aux cultures.

De plus, ces systèmes de production ont déjà été expérimentés dans plusieurs zones agroécologiques et sur différents types de sols (Tchi Ahomadégbé dans le Couffo sur vertisol, à Dassa, Miniffi, à Ouesse, à Akpéro, sur sol ferrugineux, et à Gomé, Glazoué sur sol argilosableu) et continuent d'être vulgarisés dans certaines régions du pays par le PARBCC

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus