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Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique: bilan et perspectives

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par Thierry Katanga wa katanga
Université de Kinshasa - Licence 2008
  

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SECTION 2. LE SOUS-DEVELOPPEMENT PERSISTANT

DE L'AFRIQUE

La persistance du sous-développement sur le continent, après un demi-siècle des indépendances nationales africaines, nous amène à penser que les Etats-nations, hérités de la colonisation et consacrées par la force de choses et par la Charte de l'OUA, ont montré leurs limites.

A ces jours, le Continent présente des facteurs de retard de développement à l'échelle mondiale et cela, même après le lancement du NEPAD en 2001 et son adoption en tant que programme économique de l'UA en 2002. Le retard qu'accuse l'Afrique trouve sa source tant sur le plan politique qu'économique.

§1 Sur le plan politique

Du point de vue politique, l'inefficacité des mécanismes africains les conflits et les querelles de leadership constituent les principaux maux qui retardent le développement du Continent.

1.1. L'inefficacité des mécanismes de prévention des conflits

Les conflits armés constituent le grand problème auquel le continent doit faire face en premier lieu. Tous ces conflits ont pour cause soit les problèmes économiques soit la course au pouvoir.

Le Continent est déchiré depuis quarante ans par des conflits interétatiques, Intraétatiques et ethniques.

Parmi les 52 Etats africains 35 ont connu des conflits armés sur le Continent entre 1963 à nos jours, affectant 500 millions des personnes, soit 65% de la population africaine et causant 7 millions des morts. En outre, les guerres n'épargnent aucune zone géographique du Continent : la Corne de l'Afrique (Ethiopie, Soudan, Erythrée, Somalie,..), l'Afrique centrale, l'Afrique australe, l'Afrique de l'ouest....seule l'Afrique du Nord est restée relativement préservée, excepté l'Algérie68(*).

L'Afrique reste le Continent le plus secoué par un grand nombre des conflits et où est déployé le plus grand nombre d'opérations de paix dans le monde. Cette situation des conflits préoccupe les dirigeants africains à tel point que lors du Sommet ordinaire de l'UA tenu à Addis Abeba et avait été consacré au changement climatique, l'ordre du jour changé pour être orienté sur les crises en Afrique, particulièrement, le conflit au Darfour et en Somalie, la crise post électorale au Kenya et de la crise aux Comores.

La situation sécuritaire en Afrique reste préoccupation et ses conséquences ne cessent de s'empirer étant donné la longévité de conflits. Par exemple, la guerre du Tchad a déjà duré 40 ans, celle du Soudan, 37 ans ; celle de l'Erythrée, 30 ans ; celle de l'Angola a duré 27 ans. L'une des conséquences néfastes de ces conflits armées est l'apparition des réfugies, estimées à 3 millions de nos jours, et des personnes déplacées, environ 20 millions69(*). Nombre de ces personnes victimes des conséquences de la guerre vivent dans des conditions difficiles et sans assistance adéquate de la part des gouvernements nationaux ou de la communauté internationale.

Les derniers conflits qui empoisonnent le continent sont ceux de la Somalie pour lequel l'UA tente d'obtenir des Etats membres une participation à la force de paix que le CPS a décidé de déployer ; du Darfour, avec la force de paix de l`UA (AMIS) qui connaît des difficultés avec la milice progouvernementale « Djandjanwid ».

En somme, ce constat alarmant de l'Etat sécuritaire en Afrique, nous amène à penser et affirmer que, malgré que l'Afrique s'est dotée des structures et mécanismes de prévention, gestion et règlement de conflits, leur politique en cette matière reste inefficace au regard du nombre croissant de conflit armés que le continent a connu et continue à connaître. Ces conflits armés et les conséquences qu'ils engendrent ne facilitent pas l'accélération du développement du continent. Au contraire, ils participent à la destruction du continent, faisant ainsi persister le sous développement.

* 68 Plan stratégique de l'Union africaine

* 69 www.fidh.org

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle