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La question technologique à  la genèse du discours éthique de Hans Jonas. Une lecture du principe responsabilité

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par Bertin NKENGELE
Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius de Kimwenza en RDC - Bachelier en philosophie 2013
  

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CONCLUSION PARTIELLE

Le problème relatif au danger du progrès technoscientifique est un problème planétaire. Nul État n'en est épargné. Ce problème devrait faire objet d'une philosophie ou d'une réflexion chez l'Africain, car l'Afrique a besoin d'un développement durable. Cette réflexion est nécessaire pour que le développement attendu par les africains ne soit pas un pseudo-développement. La technoscience se trouve inévitable dans le processus de développement, et surtout avec la mondialisation, le monde est devenu un village planétaire où les cultures, opinions, moeurs voire les technosciences des puissants s'imposent avec énergie. La question est de savoir comment concilier le développement durable dont l'Afrique a besoin et la préservation de la nature. Il y a là aussi la question de la modernité et de la tradition : comment concilier les deux ? Faut-il entrer dans la modernité tout en mettant de coté la tradition qui traite la nature avec respect ? Cette conciliation est très nécessaire pour affronter ou faire face au problème écologique.

Beaucoup ont pensé qu'il faut dominer la nature pour parvenir au progrès. La domination de la nature est une bonne chose qui, cependant pousse la nature à réagir en défaveur de l'homme et d'autres habitants de la terre. Le réchauffement climatique, les érosions, la désertification, le manque d'oxygène dans l'atmosphère, etc. sont sans doute les conséquences des menaces de la technique sur la nature. Cette dernière, qui a lancé une sonnette d'alarme, était du domaine du sacré chez l'Africain. Ce caractère sacré de la nature était d'une importance capitale, car il préservait la nature des multiples catastrophes.

A l'heure actuelle, nul ne peut échapper aux bienfaits de la technologie. Celle-ci a aidé à réaliser des merveilles, à avoir bien de choses que l'homme de l'époque n'avait pas, à simplifier les choses. Cependant, elle présente un double visage : elle aide et détruit en même temps. C'est ce que nous avons appelé ambivalence des effets technologiques. Par le biais de la technologie se fait passer toute une culture. Dans le cas de l'Afrique, la technologie doit être adaptée à la culture des Africains. Sinon, elle sera inefficace et aidera à la destruction de la nature. L'Africain doit trier et sélectionner tout ce qui vient de l'Occident pour ne pas l'accepter sans discernement, ni esprit critique. L'Africain, à la lumière de Jonas, ne doit être ni technophile, ni technophobe. Il doit, en revanche, utiliser rationnellement et surtout de manière prudente la technologie et s'engager sur le chemin d'une bonne éducation.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand