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Coup d'Å“il sur l'évolution du droit à  l'éducation des enfants dans la chaà®ne des cahos en Haà¯ti de 1983 à  2010


par Maréus TOUSSÉLIAT
Université d'État d'Haïti (UEH) - Licence 2010
  

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AVANT PROPOS

La situation des enfants partout à travers le monde reste un problème majeur au début du XXIe siècle. La grande majorité d'entre eux est confrontée à une misère sans précédent. Ils sont privés de soins élémentaires, victimes de crise politique ou livrés à eux-mêmes. Ils sont liés à la maltraitance non seulement en Haïti, mais aussi dans d'autres pays de la Caraïbe et du monde, qui a provoqué une prise de conscience de part et d'autre: les peuples, les gouvernants, les organisations des droits humains... ils se sont tous mis à l'oeuvre en vue d'apporter une amélioration considérable.

En effet, la priorité de garantir « les droits de l'homme et de l'enfant » se manifeste afin que la dignité des enfants soit enfin reconnue. La Convention relative aux droits de l'enfant adoptée le 20 novembre 1989 par l'Assemblée générale de l'ONU est le dernier-né des grands textes internationaux de référence. Elle s'est donnée pour objectifs de mieux faire respecter les droits de l'enfant dans le monde. Désormais, les États doivent s'y référer. Même s'il y a violation de droits, ce texte sert désormais de recours et permet de faire pression. La mise en conformité par Haïti de son droit interne avec la Convention, qu'elle a ratifiée le 23 décembre 1994, est appréciable.

En fait, dans un monde où l'évolution de la famille est rapide, où les enfants en difficulté deviennent plus vite des adultes sans avoir l'âge réel prévu par la loi pour être majeur parce que, confrontés à une vie quotidienne plus difficile, il parait important que leurs droits soient respectés pour pouvoir construire la génération future. Mais ils doivent aussi savoir qu'avoir des droits implique des devoirs envers eux-mêmes et envers les autres. Faire connaitre aux enfants, et aux adolescents, leurs droits, c'est aussi leur apprendre à ne plus être passifs et à s'engager à des pratiques sociales responsables. Car, de plus en plus, le monde commençait à apporter une attention soutenue aux enfants. Cela a déjà commencé même dans les siècles antérieurs.

En effet, le XIXe siècle est réellement le siècle qui se préoccupe le plus des enfants, même s'il reste encore beaucoup à faire. La communauté internationale ressent la nécessité de rédiger des textes qui pourraient être applicables partout. La prise en compte de l'intérêt de l'enfant sur le plan international se fait d'abord dans le cadre de la Société des Nations, organisation fondée en 1919 sur l'initiative du président des États-Unis, Wilson et dont l'objectif est de maintenir la paix dans le monde. La société des Nations crée un comité de protection de l'enfance qui, en 1924, rédigeait et adoptait la Déclaration de Genève. Celle-ci formule en différents points les droits de l'enfant et précise la responsabilité des adultes. La déclaration des droits de l'enfant est adoptée par les Nations Unies à l'unanimité le 20 novembre 1959 malgré des divergences profondes entre les États.

Considérant ces deux actes parmi tant d'autres posés par ces dernières, l'enfant devient une priorité universelle quant à sa protection et au respect de ses droits. Chaque pays membre de l'Organisation des Nations-Unies a pour mission de veiller à ce que les principes universels soient respectés et que l'enfant devienne un véritable sujet de droit. En Haïti, cette nouvelle façon de voir l'enfant parait très difficile par rapport à notre culture traditionnelle, le fonctionnement de notre système judiciaire et la pratique du droit, etc. Toutefois, l'éducation est la base de développement des pays du monde, il est important que tous ceux qui sont en voie de développement s'en servent comme boussole pour faire éliminer la pauvreté de toutes sortes et donner libre cours à des progrès scientifiques pouvant aboutir à une réelle croissance économique grâce au développement de la technologie, de l'industrie et de la science.

Telles sont les raisons nécessaires pour lesquelles Haïti, le pays le plus pauvre du Continent américain investisse dans la formation académique, universitaire et professionnelle de ses fils et filles. À travers cette étude qu'est loin d'être un travail parfait, nous jetons un coup d'oeil sur la façon dont a évolué le droit à l'éducation de l'enfant en Haïti, particulièrement dans la Chaîne des Cahos qu'est une région montagneuse du département de l'Artibonite.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon