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Coup d'Å“il sur l'évolution du droit à  l'éducation des enfants dans la chaà®ne des cahos en Haà¯ti de 1983 à  2010


par Maréus TOUSSÉLIAT
Université d'État d'Haïti (UEH) - Licence 2010
  

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LA LOI-CADRE DE L'ENSEIGNEMENT EN HAÏTI

La présente Loi réglemente l'enseignement maternel, primaire, secondaire, professionnel, supérieur et universitaire. Étant donné que notre champ matériel porte sur l'enseignement primaire, nous allons focaliser notre attention sur les articles spécifiques y relatifs. L'article 1er. - L'enseignement primaire se donne soit dans les écoles publiques, c'est-à-dire des écoles fondées et entretenues par l'État, soit dans les écoles privées, c'est-à-dire fondées et entretenues par des particuliers ou des associations. Il vise à faire de l'enseignement primaire des écoles qui ont pour objectif de préparer les enfants à la vie, de leur donner un premier niveau de formation intellectuelle et sociale. Il doit notamment: 1) Préparer l'enfant à s'intégrer dans la société, tout épanouissement et intégration d'enfant. 2) Préparer à la poursuite d'études ultérieures, les enfants qui se seront relevés capables.

a) Les prescrits légaux et la réalité observée: un contraste amer

On ne peut évoquer la problématique de l'éducation en Haïti sans parler des enfants des rues qui représentent de véritables « bombes sociales à retardement » et provoquent l'insécurité dans les villes. Des dizaines de milliers d'orphelins sont « confiés » à des familles. Il faut ajouter à ce panorama les nombreux enfants, en majorité des filles, qui sont contraintes pour des raisons économiques de manquer l'école pour remplir des travaux divers pour le compte de leur famille. Réinsérer ces enfants dans l'école est un défi aussi fondamental que périlleux. Toutefois, des initiatives existent, mais leur ampleur est limitée. Les différentes institutions sociales (bien-être social, Ministères des affaires sociales, l'UNICEF...) ont souvent mis sur pied différents programmes pour permettre aux enfants des rues de se retrouver dans la vie sociale et parfois même de rattraper leur retard dans les six années du primaire, mais le résultat escompté n'est pas toujours satisfaisant. Parfois cela dû à la faiblesse de l'État relativement à l'économie ou la politique du pays. Dans ce contexte particulier au niveau de la faiblesse diverse de l'État, il est difficile et même impossible pour respecter les échéances fixées dans les Conventions Internationales ou les prescrits de la Lois en Haïti dans le domaine de l'éducation. Maintenant, jetons un coup d'oeil dans les lignes qui suivent sur la mise en application des différents prescrits relatifs au droit à l'éducation dans le pays.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway