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Problématique de couverture des soins de santé primaire dans la zone de santé urbaine de Goma.


par Gloire SHUKURU MUSHAHO
Institut supérieur des techniques médicales de Goma - Licence en santé publique 2017
  

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0.2.PROBLEMATIQUE

La participation de L'Etat dans la mise en oeuvre des soins de santé primaire est une préoccupation majeure des pays en voie de développement. Selon l'OMS dans son rapport sur la situation sanitaire, 1,4millard des pauvres dans le monde, n'a pas accès au service de santé. A partir de l'année 2005,la gratuité des soins était assurée aux femmes ( césarienne, CPN, planification familiale, cancers gynécologique et des seins.) malgré ces initiatives , on assiste aujourd'hui à une insuffisance de l'offre de services et soins occasionnée par la faiblesse du financement du secteur qui résulte de la diminution des revenus de l'Etat, des collectivités et du faible revenus des ménages. Toute fois, l'accès aux services de santé ne saurait être atteint sans un système de financement de la santé optimal.9(*)

En 1978, pour pallier aux problèmes des pays en voie de développement, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fonds de Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) ont organisé à Alma Ata une conférence qui avait réuni 134 pays du monde dont la RDC pour voir comment résoudre le problème de santé de la population .Celle-ci avait comme finalité l'adoption d'une stratégie en faveur des soins de santé primaires. Les SSP devraient donc contribuer à maitriser les principaux problèmes de la santé, réduire les écarts internationaux mais aussi les différences entre régions et couches d'un même pays.10(*)

La conférence sur les SSP à Alma Ata a à cet effet souligné la nécessité d'une action urgente de tous les gouvernements qui ont vis-à-vis de la santé des populations une responsabilité dont ils ne peuvent s'acquitter qu'en assurant des prestations sanitaires et sociales adéquates.11(*)

Avec l'initiative de Bamako lancée lors d'une conférence en 1987 en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaires définie à la conférence d'Alma Ata en 1978 est en soi une innovation pour les différents acteurs des systèmes de santé, Cependant, les changements annoncés lors de ces conférences internationales n'ont pas été correctement incorporés, au pied de la lettre selon toutes les composantes initiales fixées l'implantation de cette politique de santé d'origine essentiellement exogène n'a pas non plus produit tous les effets escomptés.12(*)

En Côte d'Ivoire le financement du secteur de la santé est assuré par l'Etat, les partenaires au développement, le secteur privé et la communauté. L'intervention de l'Etat porte en grande partie sur le fonctionnement du système de santé. Dans ce pays, les appuis extérieurs provenant de la coopération bilatérale et multilatérale ciblent généralement : Les investissements pour l'infrastructure, les équipements, la logistique, les intrants, les formations continues.13(*)

Globalement, environs 150 millions de personnes par an font face à des difficultés financières sévères et environs 100 millions sont poussés en dessous du seuil de pauvreté à cause du paiement direct qu'elles doivent effectuer pour les services de santé reçu par rapport à l'engagement des Etats en matière de dépenses en santé. Seulement trois pays d'Afrique sub saharienne (BOTSWANA, RWANDA et ZIMBZBWE) dépensent plus de 44USD par an et la proportion du budget national alloué à la santé supérieur est 15%, Aucun autre pays ne dépasse le 44USD de dépenses en santé par habitant et par an, tous les pays riches et pauvres font face à au moins un des trois problèmes fondamentaux de financement de la santé qui empêchent les pays de se rapprocher d'une couverture universelle. Pour atteindre cet objectif les pays ont mis en place des systèmes nationaux d'approvisionnement en médicaments essentiels reposant pour la plupart sur une centrale d'achat et des structures de distribution aux niveaux central, régional et district. Malheureusement dans certains pays, le manque de fiabilité du système national ne permet pas d'assurer un approvisionnement régulier en médicaments essentiels. Parallèlement, l'augmentation constante du nombre des partenaires impliqués dans l'approvisionnement en médicaments essentiels et notamment en médicaments contre le VIH/SIDA/PALUDISME/TUBERCULOSE est aussi à l'origine de dysfonctionnements du système d'approvisionnement par manque d'harmonisation et de coordination entre les partenaires et le Ministère de la Santé. C'est dans ce contexte et pour améliorer l'accès aux médicaments essentiels que l'OMS a appuyé le Ministère de la santé de la République du Congo inéquitables des ressources.14(*)

AU RWANDA, les mutuelles de santé ont montré un très grand potentiel à améliorer l'accessibilité financière de la population aux soins de santé avec plus de 60% de la population.15(*)

En 1980, la RDC signe la charte de développement sanitaire en Afrique ayant pour base l'adoption des soins de santé primaires comme stratégie en vue de l'instauration de la santé pour tous d'ici l'an 2000.16(*)

En 1980 la RDC adhère à la charte africaine du développement sanitaire, en vue de définir sa politique sanitaire en partant des principes de base d'organisation et de fonctionnement des services de santé à finalité publique, si les documents officiels continuent à mentionner les soins de santé primaire comme stratégie de mise en oeuvre de la politique sanitaire, il devient de plus en plus évident à la lumière de ce qui est fait actuellement que le problème auquel est conforté le système de santé de la RDC, C'est en autres l'absence d'une vision partagée sur l'organisation à mettre en place pour la prise en charge de la santé de la population sans se limiter à la lutte contre certaines maladies ,Ce manque de vision empêche les différents acteurs coopérateurs de terrain central et intermédiaire, bailleurs des fonds ainsi que les multilatéraux d'établir le lien entre les SSP et la Zone de santé identifiée comme unité opérationnelle dont le développement demeure la priorité conditionnelle de mise en oeuvre de la politique sanitaire ;ce lien fondamental qui existait jusque vers les années 1985 a été perdu au fil de temps au point qu'aujourd'hui la Zone de santé est devenue un concept galvauder.17(*)

En adoptant l'objectif de la santé pour tous pour l'an 2000, les autorités de la République Démocratique du Congo ont voulu y parvenir par la stratégie des soins de santé primaires Pour devenir une approche crédible susceptible de conduire au résultat escompté (la santé pour Tous à l'an 2000), le financement des soins de santés primaires devait répondre à un certain nombre d'exigences dont l'équité, la qualité et l'efficience.18(*)

En égard à ce qui précède, certaines questions méritent d'être posées.

Question principale

La question principale de notre recherche est de savoir le niveau de la participation de l'Etat congolais pour la couverture des soins de santé primaires au de la Zone de santé Urbaine de Goma :

Cette interrogation à suscité aux questions spécifiquesci-après :

Ø L'Etat participe t- il à la couverture des soins de santé primaires dans la Zone de santé de Goma ?

Ø La prise en charge des malades en soins de santé primaire est-elle couverte dans la zone de santé de Goma ?

Ø Quels sont les stratégies à mettre en place pour que la prise en charge des malades en soins de santé primaire soit couverte dans la Zone de santé de Goma ?

* 9MSSPA. Déclaration de politique sectorielle de sante et de population. (1995).

* 10 www.google.com,prefinancementcommunautaire et accessibilité aux soins de santé primaire

* 11G, KAYUNGURA, op cit,p 63

* 12Idem p.69

* 13OMS, appuis économique aux stratégies nationales de la sante, en cote d'ivoire

* 14 www.who.com rapport sur la sante dans le monde, financement du système de santé chemin vers une couverture universelle 2010 p 41

* 15D. WETESHA YENGAYENGA op cit

* 16L. SALIBAYA, Système et politique de santé, cours ronéotypé, L2, SAPU, GIS, ISTM, Goma, 2016/2017

* 17 www.google.com: OMS, stratégie de coopération de l'oms avec les autres pays RDC 2009-2013

* 18 www.google.com, Politique et plan directeur du financement du service de santé, février 2007 RDC Ministère de la sante publique

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"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe