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L'analyse comparative de financement d'un projet d'investissement des deux produits.


par Didier MULEB MONG
Institut supérieur d'études sociales/ ISES Lubumbashi - Licence en management 2014
  

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A. Les quasi- fonds propres

Ce sont des sources de financement dites hybrides. Elles présentent, à la fois, les caractéristiques des fonds propres et des dettes. On trouve les titres participatifs, les prêts participatifs et les titres subordonnés.

1) Les titres participatifs

Ce sont des titres de créances, mais qui ne sont remboursables qu'en cas de liquidation de la société ou après expiration d'une durée assez longue. En cas de liquidation, elles ne sont remboursables qu'après toutes les autres dettes. Leur caractère résulte du fait que leur rémunération comporte une partie fixe (comme les dettes) et une partie variable (comme les fonds propres) indexée sur le résultat.

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2) Les prêts participatifs

Ce sont des créances de dernier rang accordées par les établissements de crédit aux petites et moyennes entreprises (PME) qui souhaitent améliorer leur structure de financement et augmenter leur capacité d'endettement. Ils peuvent être assortis d'une clause de participation aux résultats.

3) Les titres subordonnés

Ce sont des obligations dont le remboursement n'est pas envisagé, ne peut être effectué qu'après désintéressement de tous les autres créanciers (à l'exception des détenteurs des titres et prêts participatifs).

4) Le financement par endettement à long terme

Le financement par endettement est le complément classique du financement par capitaux propres. On distingue les emprunts classiques souscrits auprès des établissements de crédit, les emprunts obligataires souscrits auprès du public et le crédit-bail.

1. L'emprunt bancaire

Dans ce type de financement, l'entreprise a pour seul interlocuteur la banque prêteuse ou le pool bancaire si le financement est accordé par plusieurs banques réunies. Ces financements peuvent être utilisés immédiatement et en totalité, mais ils peuvent être mis à la disposition de l'entreprise, cette dernière utilisant les fonds au fur et à mesure de ses besoins.

Les modalités de remboursement de ces emprunts peuvent être de trois sortes : le remboursement par amortissements constants, le remboursement par annuités constantes et le remboursement in fine.

2. Le financement par le crédit-bail

C'est un contrat de location portant sur un bien meuble ou immeuble assorti d'une option d'achat à un prix fixé à l'avance. Le temps qui sépare la date de conclusion du contrat de la date à laquelle peut être exercée l'option est la période irrévocable. Elle correspond généralement à la durée fiscale d'amortissement du bien.

En principe, le contrat ne peut être résilié pendant cette période. Au terme de la période irrévocable, l'entreprise a le choix entre lever l'option d'achat et donc devenir propriétaire du bien, le prolongement du contrat de location (à des conditions plus avantageuses) et la restitution des biens.

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a. Crédit-bail mobilier.

Il porte sur les machines ou sur des véhicules, le contrat prévoit la durée de la période irrévocable, le montant et la période irrévocable et le pouvoir de rachat.

b. Le crédit-bail immobilier

Il porte sur les immeubles à usage professionnel, ses caractéristiques sont d'une longue durée de contrat, l'indexation des loyers, la valeur résiduelle et les pré-loyers.

§. Les avantages du crédit-bail

Le crédit-bail facilité et rapidité d'obtention, n'affecte pas la capacité d'endettement, apporte une assurance contre le risque technique et permet aux petites et moyennes entreprises (PME) rentables de financer leur développement (faible capacité d'endettement même s'ils sont rentables).

Les inconvénients du crédit-bail

Le crédit-bail est généralement plus coûteux, la perte d'économie d'impôt sur les bénéfices liée à la déductibilité des amortissements lors d'une acquisition par emprunt, la perte d'économie d'impôt sur les bénéfices liée à la déductibilité des charges financières lors d'un investissement par emprunt, le versement d'une valeur résiduelle à l'échéance du contrat et le coût effectif du crédit-bail = Loyers versés nets d'impôts + suppléments d'impôts dû à la non comptabilisation des dotations des amortissements et la valeur de rachat du bien.

2. Les choix de financement

Le choix d'une structure de financement optimal peut être schématisé par le souci de minimiser les coûts de ressources mise à la disposition de l'entreprise. Ce choix intervient dans le cadre de certaines contraintes qui limite sur le champ des possibilités.

1) Les contraintes de l'équilibre financier

Elles sont issues de la déontologie financière.

? Règle d'équilibre financier minimum : c'est-à-dire les emplois stables doivent être financés par les ressources stables ;

? Règle de l'endettement maximum : le montant de dettes de financement ne doit pas excéder le montant des fonds propres. Ce principe s'exprime dans le ratio d'autonomie financière (Dettes à long et moyen terme /Capitaux propres) qui doit être inférieur à 1 ;

1 Whisfer .J, Comment contrôler la rentabilité de votre entreprise, éd. Entreprise, Paris, 2006, p.67.

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? Règle de la capacité de remboursement : le montant de dettes de financement ne doit pas présenter plus de 3 à 4 fois la capacité d'autofinancement annuelle moyenne prévue ;

? Règle minimum de la capacité d'autofinancement : l'entreprise doit autofinancer une partie de l'investissement pour lequel elle sollicite des crédits. La prise en considération de ces contraintes conduit à éliminer systématiquement certains modes de financement. En effet, si ces ratios sont proches de la limite, l'entreprise ne peut accroître son endettement à moins d'offrir d'importantes garanties ou d'accepter que les prêteurs exercent un certain contrôle sur sa gestion. Son choix se réduit alors au financement par capitaux propres et/ ou crédit-bail.

2) La maximisation de la rentabilité financière

La recherche d'indépendance et de sécurité financière est obtenue par une réduction de l'endettement. En revanche, le développement et la rentabilité de l'entreprise sont facilités par le recours au crédit. Il s'agit de faire l'équilibre par un taux d'endettement qui assurera en même temps la rentabilité et la sécurité. Le recours aux dettes pour financer l'entreprise accroît la rentabilité des capitaux propres de cette dernière, c'est ce qu'on appelle effet de levier.

a. La rentabilité économique

La rentabilité économique indique ce que gagne l'entreprise du fait de ses activités courantes, par un franc du capital investi, mais sans tenir compte de la structure financière. Elle est égale au rapport entre le résultat avant charges financières et impôts et le total de l'actif. Le ratio de rentabilité économique est un ratio de rentabilité des actifs d'exploitation.1

Rentabilité économique = Résultat d'exploitation/ Capital économique

b. La rentabilité financière

La rentabilité financière est la rentabilité calculée au niveau des seuils de capitaux propres mise à la disposition de l'entreprise par les associés. Rentabilité financière = Résultat net/ Capitaux propres

La rentabilité financière permet de poser un premier diagnostic sur la santé financière de l'entreprise. Celle-ci crée, en effet, de la valeur si la rentabilité dégagée par les actionnaires sur les fonds investis dans l'entreprise

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est supérieure à celle qu'ils pourraient obtenir sur un placement financier de risque similaire. Il faut donc que la rentabilité financière soit supérieure au coût des fonds propres.

Deux grandes forces contribuent à la détermination de la rentabilité financière : la rentabilité dégagée par l'entreprise sur l'ensemble des capitaux investis (la rentabilité économique) et la structure financière de l'entreprise qui peut amplifier ou atténuer la rentabilité économique (le levier financier est mesuré par le coefficient d'endettement).

Comme, nous venons de le constater dans cette théorie, nous disons que l'évaluation économico-financière d'un projet d'investissement financier doit s'effectuer en termes de valeurs actuelles et en termes de valeurs futures. Tout opérateur économique rationnel doit avoir pour objectif de maximiser la valeur actuelle ou la valeur future de ses choix (investissement par exemple) et de ses actifs (entreprise par exemple). C'est par simple commodité ou préférence individuelle que le raisonnement est communément conduit en termes de valeur actuelle.

On actualise les flux net de trésorerie c'est pour savoir combien vaut dans t années 1fc dont on dispose aujourd'hui (temps 0) et que l'on

peut placer au taux d'intérêt annuel i% (valeurs futures : l'accumulation ou la capitalisation). Ou encore combien vaut aujourd'hui (temps 0) 1fc à recevoir dans t

années et que l'on peut donc pas placer aujourd'hui au taux d'intérêt annuel i% (valeurs actuelles : l'actualisation).

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