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Analyse sur le financement des banque au Sénégal. Modélisation des dépôts à  vue.


par Souleymane NDIAYE
Université de Thiès - Master en sciences économiques et de gestion 2015
  

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REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple - Un But - Une Foi

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la

Recherche Scientifique

UNIVERSITE DE THIES

U.F.R. DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION FILIERE BANQUE FINANCE ASSURANCE MASTER

THEME : Analyse sur le financement des Banque au Sénégal : Modélisation des dépôts à vue

Président Jury :

Pr. Seydi Ababacar DIENG

Maître de Conférences, Agrégé en Economie

Encadré par:

Dr. Latif DRAMANI

Membres du Jury: Dr. Latif DRAMANI M. Elhadji Aliou CAMARA M. Mamadou MBAYE

Présenté par :

Souleymane NDIAYE

Année académique: 2013/2014

DEDICACES

Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance à ma mère, à mon père, à ma femme et à mes frères et soeurs pour leurs encouragements et leurs prières.

REMERCIEMENTS

J'adresse tout d'abord mes remerciements à l'Université de Thiès qui nous a offert l'opportunité de faire ce master Banque Finance.

J'aimerais exprimer ma reconnaissance à notre coordonnateur du master, Monsieur El hadji Alioune CAMARA, pour son sens de direction, sa collaboration soutenue, sa confiance ainsi que sa disponibilité et ses encouragements. Je remercie à travers lui, tous les professeurs qui ont participé à notre formation.

Je tiens à remercier mon encadreur, je veux nommer M. Latif Armel DRAMANI.

Mes sincères remerciements à tous mes camarades de la promotion 2012, pour nos collaborations durant ces deux années de formation, je veux nommer : toute la classe.

Nous avons eu la chance d'être la 2ème promotion de ce master.

J'aimerai en plus exprimer ma gratitude à tout le personnel de l'UFR/SEG acteurs et personnes ressources comme Madame Awa Lo AIDARA.

II

SOMMAIRE

DEDICACES i

REMERCIEMENTS i

SOMMAIRE ii

INTRODUCTION 1

PARTIE 1. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE 3

CHAPITRE 1 : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE 3

SECTION 1 : CONTEXTE 3

SECTION 2 : PROBLEMATIQUE 5

CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE 7

SECTION 1. REVUE THEORIQUE 7

SECTION 2. REVUE EMPIRIQUE 12

CHAPITRE 3. METHODOLOGIE 20

SECTION 1. DESCRIPTION DES VARIABLES 20

SECTION 3. OPERATIONNALISATION DES MODELES 22

PARTIE 2. CADRE PRATIQUE 26

CHAPITRE 4. RESULTATS DESCRIPTIFS 26

SECTION 1. PRESENTATION DES RESULTATS D'ANALYSES DESCRIPTIVES 26

CHAPITRE 5. LA DISCUSSION DES RESULTATS 54

CONCLUSION 73

WEBGRAPHIE 75

ANNEXES : 75

INTRODUCTION

Le système financier dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) reste dominer par le système financier formel, en l'occurrence le système bancaire. La période postcoloniale était marquée par un fort interventionnisme étatique. Les pouvoirs publics ont procédé à la nationalisation des institutions financières héritées de la colonisation et la création de nouvelles banques. Cependant, l'interventionnisme des pouvoirs publics n'a pas donné des résultats probants. Cette situation a conduit UEMOA à libéraliser son système financier dans le but de renforcer la mobilisation de l'épargne et la redistribution des ressources afin d'accroître la croissance économique. Malgré la libéralisation financière, les banques n'octroient pas pour autant des crédits. En effet, les modèles de croissance endogène précisent que le développement du système financier a un effet positif sur la croissance économique parce qu'il permet d'allouer une plus grande quantité d'épargne aux investissements.

Les résultats obtenus par ces programmes montrent à suffisance la nécessite de compter sur la mobilisation des ressources intérieures.

L'étude historique des faits économiques et sociaux ont montrées que le décollage de l'Europe a été rendu possible par une très grande mobilisation et une transformation importante de l'épargne. Cette mobilisation de l'épargne a permis le financement du développement.

En Afrique subsaharienne, on note une inadéquation entre les structures financières chargées de collecter cette épargne et les exigences de développement. L'insuffisance de l'épargne due à la modicité des revenus se révèle de plus en plus comme un handicap majeur a une croissance économique durable. Selon McKinnon et Shaw (1973) il existe une relation étroite entre l'étendue du développement financier et la croissance économique. Pour eux, le développement ne peut prendre place qu'à partir d'une accumulation de capital physique. Cette accumulation entraine des besoins de financement importants. Ces besoins peuvent être des finances de diverses manières dont l'endettement, l'aide extérieure, le financement par les ressources intérieures notamment des banques. La plupart des économies ont une nette préférence pour la mobilisation des ressources internes. Celle-ci passe par la mise en place d'un système financier efficace pour le financement des projets d'investissement publics et prives.

Un système financier est défini comme l'ensemble constitue par le marché financier et les intermédiaires financiers. Ces intermédiaires regroupent :

Les sociétés d'assurance, les établissements de micro finance, les établissements financiers non bancaires et les banques. Il n'est pas évident de déterminer avec certitude quel est le système le plus efficace entre le marché financier et les intermédiaires financiers. Mais dans les pays en voie de développement comme le Sénégal ; L'importance du secteur financier dans le développement de l'activité économique se mesure par un effet de levier important qui se manifeste, notamment, par une meilleure mobilisation de l'épargne pour un accroissement du financement à long terme et par une contribution positive à la balance des paiements. Sur la période récente, le poids du secteur financier sénégalais est resté modeste, tournant autour de 4,3% du PIB en 2011 pour près de 0,8% des emplois. Toutefois, une forte croissance est enregistrée sur la quasi-totalité des cinq principaux segments (les banques commerciales et établissements financiers, la micro finance, les assurances, les transferts de fonds et la bourse) alors que le niveau de risque est relativement contenu.

La difficulté d'accéder au financement constitue l'un des principaux obstacles à surmonter pour les entreprises sénégalaises. Malgré une surliquidité prononcée des établissements de crédit, on note une certaine frilosité à satisfaire le besoin de financement de l'investissement. Cette contrainte est davantage ressentie par les petites et moyennes entreprises (PME) qui représentent près de 90% du tissu économique.

Aussi, pour améliorer les conditions de financement des opérateurs économiques intervenant dans les filières prioritaires, les autorités sénégalaises ont entrepris la création d'un ensemble d'institutions au service de l'initiative privée. Ce nouveau dispositif s'articule autour du Fonds Souverain d'Investissements Stratégiques (FONSIS), du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP) et de la Banque Nationale de Développement Economique (BNDE). Il devrait apporter un meilleur confort aux institutions financières. Il s'agit, notamment, d'atténuer les risques liés à l'octroi des crédits, d'améliorer l'intervention des institutions financières en faveur des PME et de réduire les taux d'intérêt appliqués par les institutions financières. Toutefois, pour permettre au secteur financier de contribuer pleinement à la réalisation des opportunités de croissance, il est nécessaire de promouvoir l'approfondissement du système financier. En effet, le manque de profondeur du système financier limite les possibilités de transfert de risque et rend difficile la mise en oeuvre et la transmission des politiques. Cela accentue la vulnérabilité aux chocs. Ainsi, notre étude portera sur 2 parties, notamment, une partie théorique ou conceptuelle et une partie qui s'intéressera à la pratique.

PARTIE 1. CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE CHAPITRE 1 : CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE

Durant cette partie, nous allons aborder en détail le cadre théorique et problématique, de l'analyse sur l'impact des banques dans l'économie du Sénégal.

SECTION 1 : CONTEXTE

L'histoire économique contemporaine enseigne que la plupart des pays qui ont connu des phases de développement économique sont ceux qui ont su se doter de systèmes financiers capables de canaliser efficacement des ressources financières importantes vers l'investissement productif. Ainsi, la croissance exponentielle enregistrée par l'Allemagne, la France et le Japon pendant la période des Trente Glorieuses (1945-1975) repose en partie sur l'existence de systèmes financiers favorables à l'accumulation du capital, fondés sur des relations étroites entre les banques et les entreprises. On a ainsi expliqué le développement de l'industrie allemande par le système de la Hausbank, qui établit des liens simples entre les entreprises et leur banque. De même, la montée en puissance de l'industrie au Japon et en Corée du Sud s'est construite sur la base de conglomérats industrialo-financiers- les zaibatsu nippons et les Chaebals coréens- qui assuraient une symbiose étroite entre la finance et l'industrie.

Dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la politique monétaire est pilotée par la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Depuis 1989, l'Institut d'émission s'est dotée d'un nouveau dispositif de gestion monétaire basé sur le recours aux mécanismes de marché pour réguler l'environnement bancaire. L'efficacité des dispositifs repose sur la grande sensibilité des conditions de refinancement aux taux directeurs et une forte élasticité de la demande de crédit au taux débiteur des banques basée sur la liquidité des banques secondaires [BCEAO, 2000].

Pour la Banque Centrale, contrôler les taux débiteurs nominaux des banques primaires est important pour la conduite de la politique monétaire. En effet, ce sont ces derniers qui influencent dans un contexte d'inflation stable les comportements des agents économiques non financiers.

4

Si la Banque Centrale peut modifier ad libitum ses taux directeurs selon l'orientation qu'elle désire imprimer à l'économie, il revient au secteur bancaire d'assurer le relais de la politique monétaire en ajustant les taux débiteurs aux conditions de refinancement. Dans le contexte présent de la libéralisation financière, cette mission devient plus complexe dans la mesure où la maximisation de profit à court terme peut pousser les banques à amplifier dans la mesure d'amortir ou d'influer les hausses, notamment de faire baisser des taux directeurs du fait de la concurrence imparfaite du secteur.

En outre, certaines spécificités du système bancaire de l'Union suscitent des interrogations quant à la robustesse du lien entre les taux directeurs de la BCEAO et les taux débiteurs des banques primaires. En premier lieu, la politique monétaire dans l'UEMOA se heurte au problème de l'institutionnalisation des politiques intérieures nonobstant la mise en place de politiques de développement fixé sur des horizons courts ou à long termes.

Ainsi, le Sénégal a atteint le point d'achèvement de l'initiative PPTE en avril 2004 et a bénéficié de l'initiative d'allègement de la dette multilatérale (IADM).

En décembre 2010, un deuxième accord triennal au titre de l'ISPE 1 (instrument de soutien à la politique économique) a été conclu avec le FMI et son déroulement jugé satisfaisant lors de la septième et dernière revue du programme intervenue en juin 2014.

Dans le cadre de sa stratégie d'assistance pays, la Banque mondiale détenait, à fin juin 2014, un portefeuille de trente-trois projets actifs. Ces projets correspondent à des engagements de financement représentant 1 036,4 millions de dollars.

À la fin juin 2014, le Sénégal était noté B+ à long terme et B à court terme par l'agence de notation Standard & Poor's. La perspective du Sénégal a été rehaussée de « négative » à « stable » en juillet 2013, du fait notamment des efforts observés en matière de réduction du déficit budgétaire.

Le Sénégal était également noté B1 à long terme par l'agence Moody's pour ses obligations souveraines en devise et en monnaie locale, la note, inchangée depuis mars 2011, étant assortie d'une perspective stable.

L'importance d'apporter une réponse à cette question cruciale ne réside pas uniquement dans la compréhension du passé, mais également dans l'identification des pistes qui lui permettraient de rattraper le retard et de hisser le pays au même niveau de développement que ses semblables.

5

S'agissant en particulier des effets de l'investissement, de la réduction de la pauvreté ou encore de ceux de la libéralisation interne et externe de l'économie.

Le message qui se dessine à l'heure actuelle dans les pays africains notamment le Sénégal est qu'une meilleure allocation des ressources peut non seulement avoir des effets bénéfiques directs, en permettant de produire plus avec les mêmes facteurs, mais peut aussi, en présence de politiques d'accompagnement appropriées, être à l'origine de processus cumulatifs qui renforcent la croissance à long terme. Cela renferme dans le système financier en général des problèmes, que nous tenterons de voir dans la section qui suive.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery