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Analyse sur le financement des banque au Sénégal. Modélisation des dépôts à  vue.


par Souleymane NDIAYE
Université de Thiès - Master en sciences économiques et de gestion 2015
  

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SECTION 2 : PROBLEMATIQUE

Les systèmes financiers africains sont dominés par les banques qui demeurent au centre des efforts de développement du secteur financier sur le continent dont le Sénégal.

L'écart de développement entre les divers systèmes bancaires au Sénégal est important. Certains sont d'ores et déjà au niveau des standards internationaux tandis que d'autres commencent à peine à sortir des périodes de répression financière. Toutefois, un certain nombre d'observations générales peuvent être faites sur les banques et sur leur rôle au sein du secteur financier à travers le pays.

La plupart des banques sénégalaises sont de taille restreinte, aussi bien en termes absolus qu'en termes relatifs. Le manque d'économies d'échelle est souvent associé à des inefficacités. Par ailleurs, le manque d'expertise et de technologies adéquates limite souvent la capacité des banques à offrir des services financiers appropriés pour les économies porteurs de croissance.

Les banques n'offrent souvent qu'un éventail limité de services, et les activités bancaires sont pratiquement inexistantes hors des centres urbains.

Les données bancaires montrent clairement que les banques sénégalaises ont de fortes possibilités de développement, par rapport aux autres banques de la sous régions. Les indicateurs tels que le ratio liquid liability/PIB (qui mesure les ressources monétaires mobilisées par les banques) et le ratio crédit privé/PIB (qui mesure le crédit octroyé par les banques) sont en effet, les plus faibles au monde.

Les banques de second rang affichent de faibles ratios d'intermédiation (mesurant les dépôts ayant fait l'objet d'une intermédiation au bénéfice du secteur privé). Cela est principalement due, d'une part, à la difficulté d'évaluer la solvabilité des clients, et d'autre part, à faire respecter les droits des créanciers.

Cette situation reflète, la prévalence de la pauvreté, les données dans le rapport 2013 de la BCEAO montrent que moins de 20 % des Sénégalais adultes sont titulaires d'un compte bancaire, contre 30 à 50 % dans les autres pays en développement. Cela s'explique en partie par le niveau élevé des commissions, le faible taux de pénétration des succursales, ainsi que le grand nombre de documents exigés pour l'ouverture d'un compte bancaire et l'alourdissement des taxes fiscale.

S'agissant de l'inefficacité, les banques sénégalaises sont généralement caractérisées par le niveau élevé des différentiels, des marges d'intermédiation et des charges indirectes. Etant de taille plus restreinte que les banques des autres pays en développement, les possibilités d'économies d'échelle et de diversification des risques s'en trouvent limitées. Les faiblesses de leurs cadres contractuels et la volatilité politique dans ces pays augmentent le coût de la pratique des affaires. Ces inefficacités persistent dans de nombreux cas, en l'absence d'une concurrence significative dans le secteur. En dépit d'améliorations substantielles dans l'efficacité et la responsabilité des systèmes bancaires africains au cours de la dernière décennie, il reste encore beaucoup à faire.

Ce constat de sous financement des activités économiques du Sénégal par les banques classiques nous amène à formuler la question principale de recherche suivante: les banques sénégalaises financent t- elles l'économie sénégalaise ?. Pour répondre à cette interrogation, nous essayerons de faire la revue théorique et empirique de la littérature.

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