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Analyse sur le financement des banque au Sénégal. Modélisation des dépôts à  vue.


par Souleymane NDIAYE
Université de Thiès - Master en sciences économiques et de gestion 2015
  

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CHAPITRE 3. METHODOLOGIE

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Section 1. Description des Variables

Les variables sont des grandeurs susceptibles de prendre différentes valeurs. Elles peuvent être soit qualitatives (variables nominales, variables ordinales), soit quantitatives (variables discrètes, variables continues). En économie, ces indicateurs sont divers ; mais dans notre cas spécifique, quatre indicateurs provenant des sources de la CEDEAO, UEMOA, du FMI, de l'ANSD et de la DPEE ont été retenus sur une période allant de 2000 à 2014, soit sur une période de 14 ans.

I. les indicateurs de mesure du phénomène

Nous nous emploierons dans cette partie à effectuer une présentation des divers indicateurs aussi bien de la croissance économique que de l'intermédiation bancaire que l'on retrouve le plus souvent au sein de multiples études empiriques.

A. les indicateurs de la croissance économique

Pour pouvoir appréhender le comportement d'un phénomène économique, il faut au préalable définir une mesure permettant de quantifier ce phénomène. Dans le cadre de notre étude, la variable expliquée ou encore variable endogène est représentée par la croissance économique qui aura pour principale indicateur le produit intérieur brut réel en abrégé PIB réel qui peut être vu comme étant le total de la valeur ajoutée des biens et des services réalisés dans un territoire pendant une période donnée y compris par les ressortissants étrangers. Cette dernière caractéristique constitue la principale limite du PIB réel comme indicateur de la croissance ; en effet, celui-ci tient compte de la production des non-résidents (missions diplomatiques,.) mais pas de la production des nationaux à l'étranger et pourtant, les premiers ne réintroduisent pas les profits de leur production dans le circuit économique Sénégalaise au contraire l'envoi à l'étranger dans leurs pays respectifs pendant que les seconds introduisent plutôt les profits de leur production à l'étranger dans le circuit économique Sénégalaise. Il y a donc un manquant réalisé par les ressortissants étrangers et un apport effectué par les nationaux à l'étranger donc ne tient pas compte le PIB réel.

B. les indicateurs de l'intermédiation bancaire

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Toujours dans le cadre de ce travail, trois variables explicatives ou exogènes ont été retenues à savoir :

La vocation principale des banques est le financement de l'économie à travers son outil principal qui est l'intermédiation bancaire. BIALES (1999) dit à ce propos que :

« La banque est une institution qui assure une grande partie du financement de l'économie grâce à des prêts variés adaptés aux besoins des emprunteurs... ».

Ces concours accordés par les banques peuvent être subdivisés en deux groupes :

Ceux accordés à l'économie (c'est-à-dire au secteur privé) et ceux accordés à l'Etat ; mais ces derniers servant principalement en définitive au remboursement de la dette extérieure ne seront pas considérés comme prêts influençant la croissance d'où le choix de notre variable explicative ; les crédits accordés au secteur privé aussi à bien à court, moyen et long terme.

Les banques durant leurs activités (principalement le processus intermédiation) créent de la monnaie lorsqu'elles accordent des crédits aux agents économiques non bancaires (Entreprises, ménages, Etat et les collectivités publiques).

Cette opération revêt un intérêt crucial pour l'économie parce que non maîtrisée elle peut conduire à des déséquilibres tels que l'inflation, la détérioration du pouvoir d'achat, les risques de dévaluation et autres ; raison pour laquelle nous avons retenus la masse monétaire comme variables explicatives. Mais cette masse monétaire est constituée de plusieurs composantes à savoir : M1 qui regroupe les disponibilités immédiatement utilisables dans les transactions courantes ; M2 qui regroupe M1 et la quasi-monnaie et enfin M3 qui regroupe M2 et l'épargne contractuelle. Le second agrégat monétaire étant donc le plus significatif nous retiendrons comme autres variables explicatives de la croissance économique ; la masse monétaire M2.

Un élément donc nous ne pouvons ne pas tenir compte dans notre étude le plan de restructuration bancaire mis en place dans les années 80 pour faire face aux difficultés bancaires liées à la crise économique qui a sévie durant la même période. Un des apports de ces réformes, est justement l'assainissement financier des banques qui en est résulté et qui a permis à celles-ci de réaliser des résultats nets d'exploitation positifs et conséquents. Hors, ces bénéfices

réalisés par les banques devraient leurs permettre de mieux s'intégrer et s'adapter aux besoins de la population, ainsi d'être plus efficientes et sans doute plus efficaces. Il nous revient donc de voir si l'excellente rentabilité affichée par le système bancaire depuis sa restructuration est le corollaire d'une meilleur implication dans le circuit économique et social et de ce fait d'un meilleur développement économique d'où le choix de cette dernière variable explicative : la marge d'intermédiation bancaire.

Ainsi, il nous est maintenant possible d'opérationnaliser ou de modéliser le concept.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote