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Analyse sur le financement des banque au Sénégal. Modélisation des dépôts à  vue.


par Souleymane NDIAYE
Université de Thiès - Master en sciences économiques et de gestion 2015
  

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Section 3. Opérationnalisation des Modèles

I. la construction du modèle économétrique

Un modèle peut être défini comme la représentation schématique et partielle d'un phénomène sous forme d'équation dont les variables sont des grandeurs économiques. Ainsi un modèle bien construit permet de valider la théorie économique à partir de l'observation empirique des résultats suivant un processus bien défini. A ce titre, il ressort que la modélisation constitue une étape indispensable pour notre étude puisqu'elle nous permettra de confirmer ou d'infirmer notre

hypothèse à partir d'un modèle économétrique. Mais avant de mettre en place notre modèle de base de travail, il est nécessaire de le présenter.

II. Généralités sur le modèle

La démarche méthodologique utilisée dans la littérature économique, pour la détermination de la partie stable des dépôts à vue, repose essentiellement sur deux approches : structurelle et équation en équilibre partiel. L'approche en équilibre partiel est basée sur l'utilisation d'un modèle économétrique avec des variables dépendantes qui reflètent l'activité économique et le comportement individuel des agents économiques en termes de consommation d'investissement. (Abdelmoumni M., Cohen M., Dupré D., El Karoui N., et Simoneau G; (1996)).

Sur la base des paramètres du modèle estimé, les banques peuvent fixer des hypothèses d'évolution des montants des dépôts. Toutefois, l'incertitude liée à l'horizon de prévision amène naturellement à considérer plusieurs scénarii. Par ailleurs, la prévision des variables exogènes peut nécessiter d'autres modèles explicatifs. Ce type d'équation est donc surtout utile pour la prévision à court terme. La deuxième approche repose sur une démarche structurelle avec un modèle dont les coefficients sont interprétables (Denis Dupré, 1996). Le modèle estimé par Dupré est basé sur la dynamique ci-après :

dDt/Dt = (á -âRt )dt + ådWt Avec Dt :

Encours des dépôts à la date t ; Rt : Taux d'intérêt ;

á : Tendance moyenne du comportement non financier des déposants ;

â : Taux de collecte supplémentaire pour un point de diminution de taux.

DWt : un bruit blanc.

Sur la base de l'estimation des paramètres á etâ, l'évolution de l'encours des dépôts est estimée sous l'hypothèse que le bruit blanc est nul.

La méthode de Box et Jenkins consiste à étudier systématiquement les séries chronologiques à partir de leurs caractéristiques, afin de déterminer dans la famille des modèles ARIMA, celui qui est le plus adapté à représenter le phénomène étudié.

Elle procède par étapes successives dont trois étapes principales qui sont définies ci-après : Recherche de la représentation adéquate :

l'identification ; Estimation des paramètres Test

d'adéquation du modèle et prévision.

v Modèle ARMA

La méthode ARMA représente la Moyenne Mobile Intégrée Autorégressive.

Dans le modèle ARMA, l'objectif recherché est la détermination de chaque valeur de la série en fonction des valeurs qui la précèdent (y1 = f(yt-1, yt-2, ...)). Un modèle ARIMA est étiqueté comme modèle ARMA (p,d,q), dans lequel :

· p est le nombre de termes auto régressifs ;

· d est l'ordre d'intégration de la série modélisée ;

· q est le nombre de moyennes mobiles.

v Pour ce qui est du modèle statistique Durbin et Watson (DW) :

Il est compris entre zéro et quatre. L'hypothèse nulle d'absence d'autocorrélation des erreurs est acceptée lorsque la valeur de cette statistique est proche de deux. Des valeurs critiques au seuil de 5% (resp. d 1 et d 2 , avec d 1 >d 2 ) ont été tabulées. L'interprétation du test de Durbin et Watson est alors la suivante :

1. Si la valeur calculée de la statistique DW est inférieure à la valeur tabulée d1 alors il existe une autocorrélation positive (ou p>0).

2. Si la valeur calculée de la statistique DW est comprise entre d2 et 4-d2 , il n'est pas possible de rejeter l'hypothèse nulle d'absence d'autocorrélation des résidus (ou p=0). Cet intervalle est autrement dit l'intervalle pour il n'existe pas d'autocorrélation des erreurs.

3. Si la valeur calculée de la statistique DW est supérieure à la valeur tabulée 4-d1 alors il existe une autocorrélation négative (ou p<0).

Les autres situations correspondent à des zones d'indétermination. La figure qui suit résume l'interprétation du test de Durbin et Watson.

25

Note : pour les relations considérées, les valeurs critiques sont respectivement de 1,16 et 1,39 au seuil de 5%.

L'utilisation de ce type de modèle nécessite la disponibilité de données individuelles sur le comportement des épargnants. Ces informations n'étant pas disponibles au Sénégal, nous utiliserons dans notre démarche, une approche semi structurelle qui est basée sur l'étude des propriétés stochastiques des séries statistiques sur les tableurs Excel et stata ou eviews.

Nous aborderons la partie suivante de notre étude consacrée à l'aspect pratique qui, scindera le travail en différents chapitres avec des sections : résultats descriptifs et la discussion des résultats.

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