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Contribution de la planification familiale à  la survie infantile au Rwanda.


par Munezero Désiré
IFORD - Master en Démographie 2008
  

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9. 3.3 Relation entre l'âge de la mère à l'accouchement et la survie infantile

L'analyse du graphique 3.3 suivant et du Tableau 3 suggère l'existence d'une association positive significative au seuil de 1% entre l'âge de la mère à la naissance de son enfant et la probabilité de survie infantile pour ce dernier. En effet, comme l'IIP, la probabilité de survie infantile semble augmentée avec l'âge de la mère à l'accouchement. Les enfants nés des mères jeunes ayant moins de 20 ans à l'accouchement ont 87,1% de chances de fêter leur premier anniversaire contre respectivement 91,7% et 92,1% lorsque la mère a entre 20 et 34 ans et 35 ans et plus. En d'autres termes, un enfant né d'une mère âgée de 35 ans ou plus a 5% (significative à 1%) plus de chance d'atteindre de fêter son premier anniversaire que celui né d'une mère de moins de 20 ans et 0,4% (non significative) de plus que celui issu d'une mère du second groupe. En termes de risques de décéder, un enfant né d'une mère âgée de moins de 20 ans a respectivement 1,55 et 1,63 fois plus de risques de décéder avant son premier anniversaire que ceux issus du second et du troisième groupe. Cela signifierait que pour 100 décès infantiles enregistrés dans le dernier groupe, seront enregistrés en moyenne respectivement 163 décès dans le premier et 105 dans le second groupe. Cette surmortalité des enfants du premier groupe serait tributaire de l'immaturité biologique et physique des mères très jeunes ou adolescentes pour supporter les sollicitations de la grossesse et de l'accouchement, mais aussi à un manque d'expérience des ces mères dans l'élevage de leurs enfants. Cette relation n'était pas attendu puisque empiriquement elle est devrait être en forme de U renversé, c'est -à- dire, une plus grande probabilité de survie pour les enfants issus des femmes d'âge intermédiaire et une surmortalité aux groupes extrêmes. Cela peut être dû à l'effet du petit nombre constituant l'échantillon utilisé lors de cette enquête (la mortalité infantile étant un phénomène à événements rares, le découpage selon l'âge à l'accouchement peut aboutir à effectifs faibles pour certains groupes et remettre en question la représentativité de ces derniers). Néanmoins, les probabilités de survie infantile dans deux derniers groupes ne sont pas significatives, de sorte qu'on peut pas se prononcer sur la forme exacte de cette relation sans une analyse beaucoup plus poussée comme nous l'avons déjà annoncé.

Graphique 3.3 : Relation entre l'âge de la mère à l'accouchement et la survie infantile

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