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Contribution de la planification familiale à  la survie infantile au Rwanda.


par Munezero Désiré
IFORD - Master en Démographie 2008
  

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8. 3.2 Relation entre l'intervalle intergénésique précédent et la survie infantile

A la lumière des résultats présentés dans le Tableau 3 et du graphique 3.2 suivant, on remarque au niveau bivarié une association positive entre la longueur de l'intervalle séparant l'enfant index à son aîné et la survie infantile. En d'autres termes, plus l'intervalle de temps qui sépare le nourrisson de son aîné est élevé, plus ce premier aura de chances d'atteindre son premier anniversaire. En effet, la probabilité de survie infantile augmente de près de 10,3% et de 11,6% lorsque passe respectivement de l'intervalle intergénésique précédent de mois de 18 mois à [18; 35 mois] et de mois de 18 mois à plus de 36 mois et plus. Inversement, les risques de décès infantile sont de l'ordre de 100, 121 et 287 respectivement pour le troisième groupe, le second et le premier groupe. Cela veut dire que pour 100 enfants décès de moins d'un an enregistrés chez ayant observées intervalle d'au moins 36 mois avant la naissance de l'enfant index, seront enregistrés respectivement 121 et 287 décès infantile chez les femmes du second et du troisième groupe. Ainsi, un enfant né moins de 18 mois après la naissance de son aîné court environ 2,4 et 2,9 fois plus de risques de décédé avant son premier anniversaire que ceux nés respectivement 18 à 35 mois et au moins 36 mois après leurs aînés. Ces différences de probabilités de survie infantile sont observées avec un seuil de signification de 1% au niveau bivarié. Cette association est due au fait qu'un intervalle intergénésique trop court entraîne une déficience protéino-énergétique chez le nourrisson. La mère a besoin de se remettre des fatigues qu'elle a supporté lors de la précédente grossesse (Cleland et al 1984 cité par Dackam 1987). Une autre explication serait liée au « phénomène de compétition entre les enfants». Un intervalle trop court affecte les réserves liées à l'état nutritionnel ainsi que l'attention de la mère qui à leur tour entravent le développement normal de l'enfant. En effet, lorsque cet intervalle est trop court, la mère est obligée de prendre en charge les deux enfants qui, à leurs âges, ont besoins de plus d'attention. L'enfant sera alors en concurrence avec ces aînés et n'aura suffisamment pas de temps comme ceux nés plus de temps après les naissances de leurs aînés.

Graphique 3.2 : Relation entre l'intervalle intergénésique précédent et la survie infantile

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