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Etude des facteurs favorisant la mauvaise adherence aux ARV à  l'hopital de district de kiziguro


par Emmanuel TUYISINGIZE
Université des hautes technologies des grands lacs - Licence en santé publique. Option: Gestion des institutions de santé 2019
  

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ANNEXE 2: IMPLANTATION D'UN PROGRAMME DE SANTE VISA

L'AMELIORATION DE LA QUALITE D'ADHERENCE AUX ARV. 45

V.1 NECESSITE DU PROGRAMME 46

V.2. LES GRANDES LIGNES DU PROGRAMME 46

V.3.OBJECTIFS DU PROGRAMME 49

V.3.1. Créer et rendre disponible les bureaux appropriés aux services ARV 49

V.3.2 Renforcer les capacités du personnel appelé à travailler aux services

ARVs 49

V.3.3. Equiper les postes de santé dans les aspects de prise en charge des PVVIH. 49

V.5 DIFFERENTS ACTEURS DU PROGRAMME 50

V.6. LES CONDITIONS CRITIQUES DE LA MISE EN RUVRE DE CE

PROGRAMME 51

V.7 HYPOTHESES, RISQUES ET FLEXIBILITE DU PROGRAMME 52

V.7.1 Hypothèses 52

V.7.2. Risques potentiels 52

V.7.3. Flexibilité du programme 52

xv

SIGLES ET ABREVIATIONS

CDV: Conseil et Dépistage Volontaire

FOSA: Formation Sanitaire

OMS: Organisation Mondiale de la Santé

PBF: Performance Based Financing

PMTCT: Prevention Mother To Child Transimission

PVV: Personnes vivant avec le VIH/SIDA

SAPU: Santé Publique

SIDA: Syndrome d'immino déficience acquise

TRAC: Treatment and Research AIDS centre

UPROGL: Université Progressiste des pays des Grands Lacs

VCT: Voluntary counselling and testing

VIH: Virus d'Immunodéficience Humaine

ARV: Anti-Rétroviraux

CD4: Cellule lymphocyte T4

Minisanté: Ministère de la santé

ONUSIDA: Programme des nations unies sur le VIH/SIDA

Op.Cit: operecit

1

0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Le sida est une maladie qui affecte les différents aspects de la vie humaine. L'annonce « du diagnostic » VIH/SIDA est suivi par le Gouvernement sur le plan d'ARV. Dans cette optique nous avons été amené à mener des recherches sur des facteurs favorisant la mauvaise adherence aux ARV et dont nous ne sommes le premier à y penser, c'est ainsi que nous avons emboîté le pas des autres chercheurs qui nous ont précédé comme par exemple:

NDUNGUTSE B. : Dans son mémoire nous a parlé de la problématique de non adhérence des PVVIH au service d'ARV, lequel il a trouvé dans le district de MUHANGA à l'hôpital de Kabgayi, quelques cas d'abandon causés par plusieurs facteurs notamment : les effets secondaires des médicaments, le mauvais accueil, l'appétit exagéré etc.

NDAYISABYE T. : il a abordé ce sujet sur la problématique de la répercussion psychologique de la thérapie du groupe sur les enfants vivant avec le VIH/SIDA dans le centre de santé NYAMUGALI, celui-ci a trouvé que la stigmatisation, est à la base de la faible adhérence aux ARV d'autant plus qu'une personne infectée par le VIH est méprisée dans la société.

NTAHOMPAGAZE F. : a parlé sur la prise en charge psychosocial des PVVIH dans le District de BURERA et dont ses hypothèses ont été affirmé par le fait qu'après l'annonce de résultat de test de VIH, la personne se trouve dans un état de choc, stress, angoisse, la colère, la peur, le stigma social, la perte d'estime et la victime peut passer plusieurs étapes avant d'arriver à accepter sa maladie.

Après toutes ces analyses faites par ces différents Chercheurs, quant à nous nous aborderons ce sujet en dénichant tous ce qui est à la base de l'abandon des PVVIH au service d'ARV au centre de santé Byahi.

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0.2. PROBLEMATIQUE

Depuis l'année 1980, la médecine est confrontée à un défi majeur à savoir « le VITT/SIDA ». Cette pandémie est une entité morbide qui est à la base des perturbations de plusieurs ordres, au niveau de l'individu qui est infecté de la famille et de la communauté à laquelle appartient cet individu1.

Les estimations du programme conjoint des Nations Unies contre le VITT/Sida (ONUSIDA) et d'organisation mondiale de la santé (OMS) montre que vers 2006, 42 millions des personnes vivaient avec le VITT/SIDA et que 12 millions avaient déjà succombé à la maladie. 2

Le virus continue à se propager avec à peu près 1600 infections par jour, en plus le VITT/SIDA est une de dix maladies les plus meurtrières au niveau mondial et vu le taux actuel d'infection par le VITT, il passera sans doute parmi les cinq plus important3. Néanmoins il occupe la première cause en Afrique. La charge de morbidité la plus lourde est supportée par le continent Africain où la propagation de la pandémie s'accélère sans influence des divers facteurs notamment une pauvreté générale, les guerres qui déchirent le continent, les inégalités sociales, les violences sexuelles et le fléchissement des systèmes sans le poids de contrainte comme la dette extérieure des Etats4.

Dans les pays industrialisés, dans une étude menée sur l'adhérence aux ARV, 38% ont été rapporté pour n'avoir manqué aucune dose de traitement,

36% avoir rarement manqué leur dose de traitement tandis que 26% rapportaient avoir souvent manqué leur dose de traitement. Ces proportions étaient conformes à celles issues de précédentes études réalisées en pays développés. Dans cette étude, avoir un emploi était un facteur de risque de mauvaise adhérence car 81% des patients qui manquaient souvent leur dose avaient un emploi, alors que seulement 17% des patients qui rapportaient n'avoir manqué aucune dose n'avaient pas d'emploi. Par ailleurs, les

1 ONUSIDA : rapport sur l'épidémie mondiale de VITT/SIDA

2 ONUSIDA : Idem

3

3 ONUSIDA : Ibidem

4 NTAHOMPAGAZE, F. Evaluative de la prise en charge psychosociale des PVVIH/SIDA, Mémoire inédit 2009-2010 p2 raisons les plus souvent évoquées pour expliquer la non-adhérence étaient « être occupé » et « avoir oublié » 5

Au monde, environ 60 millions des personnes sont infectées par le VIH/SIDA et 20 millions en sont déjà mortes. En 2005, on a recensé 5 millions de nouveaux cas et plus de trois millions de décès liés au VIH/SIDA. La même source ajoute que parmi ces décès figurent 500.000 enfants et la majorité des personnes touchées par le VIH/SIDA n'ont pas accès à des soins adéquats dont les ARV6.

En ce qui concerne le Rwanda, il n'est pas épargné par ce fléau. En 1983 les premiers cas du Sida ont été détecté au centre hospitalier de KIGALI (CHK) depuis cette année le SIDA a eu une expansion rapide. Partant du rapport de l'ONUSIDA cité par NTAHOMPAGAZE F. estime que le Rwanda comptait déjà 500.000 personnes séropositives dont 430.000 compris entre l'âge de 15 à 49 ans7. Face à la montée de l'incidence de la maladie et au nombre croissant de décès, le gouvernement rwandais a fait de la pandémie du SIDA une question multisectorielle que toute communauté consciente et responsable doit chercher à s'impliquer afin de résoudre ou stopper les dégâts causés par le VIH/SIDA. Cette dernière est un problème majeur de santé publique, sa lutte nécessite l'intervention de tous les intervenants au niveau gouvernemental qu'au niveau des associations des personnes vivant avec le VIH/SIDA.

Le Rwanda accuse un grand nombre d'orphelins aggravé par l'impact du VIH/SIDA.9 L'accès au traitement des maladies opportunistes, fin 2013 D'après le rapport (TRAC,2013)10 ; 100981 PVVIH bénéficiaient d'une trithérapie aux ARV, de soins et de suivi biologique.

Le secteur KIZIGURO étant un milieu rural connaît pas mal de problèmes liés au programme de prise en charge de PVVIH/SIDA par faute d'incompréhension de ces personnes elles-mêmes, et l'on éprouve des difficultés afin d'identifier le nombre exact des PVVIH/SIDA. Ce qui entraîne la prolifération de cette pandémie dans ledit secteur.

4

AL'HOPITAL, l'adhésion des PVVIH/SIDA à la thérapie ARV n'est pas totale. En effet, les statistiques del' hopital KIZIGURO montrent qu'au cours de l'année 2020, le service de la prise en charge médicale des PPVIH/SIDA dans ledit hopital montre que pour 709 PVVIH/SIDA suivies au cours de l'année, 85 PVVIH représentant 16,7% ont abandonné le service de la prise en charge du VIH/SIDA11.

0. 3. QUESTION D'ETUDE

0.3.1. Question générale

Quels sont les facteurs qui favorisent la mauvese adherance aux ARV al'hapital de DISTRICT

de KIZIGURO ?

0.3.2. Questions spécifiques

V' Quels sont les facteurs sociodémographiques des PVVIH sous ARV al'hapital de

DISTRICT de KIZIGURO ?

V' Quels sont les facteurs socio-économiques des PVVIH sous ARV?

V' Comment est-ce que le programme ARV al'hapital de DISTRICT de KIZIGURO est-il

organisé?

V' Quels sont les problèmes psychosociaux des PVVIH/SIDA ?

V' Quels sont les conseils necessaires pour une meuilleure adherence?

0.4. HYPOTHESES

V' Les effets secondaires des ARV seraient à la base de mauvaise adherence aux ARV

V' La qualité d'accueil et des conseils au service ARVal' hapital de DISTRICT de KIZIGURO serait de mauvaise adherence aux ARV

V' L'inaccessibilité géographique et économique aux services de prise en charge des PVVIH entraveraient l'utilisation des services de prévention du VIH

V' Les entretiens et les sensibilisations des PVV seraient les moyens qui permettront une meuilleure adherence

5

0.5. OBJECTIFS

0.5.1 Objectif général

Déterminer les facteurs qui favorisent la mauvaise adherence aux ARV à l'hopital de

KIZIGURO

0.5.2. Objectifs spécifiques

V' Determiner les facteurs sociodémographiques et econimiques qui influencent la

mauvaise adherence a l'hapital de DISTRICT de KIZIGURO

V' Evaluer l'organisation du programme ARV al'hapital de DISTRICT de KIZIGURO

V' Mettre en evidence les problèmes psychosociaux des PVVIH/SIDA

V' Proposer les conseils necessaires pour une meuilleure adherence

0.6. INTERET DU SUJET 0.6.1 Intérêt personnel

Notre étude va apprécier le niveau d'adhésion des personnes vivant avec le VIH/SIDA dans notre trajet de vision et de l'importance du programme d'ARV dans le cadre de soulagement, aux service ARV ainsi que pour lutter contre la propagation de la pandémie du SIDA. Ainsi nous avons choisi ce sujet, car l'infection au VIH est devenue une pandémie, malgré les multiples développements de connaissances sur la maladie et il a dû mal être modifié.

0.6.2. Intérêt social

Dans la mesure ou nous voyons les conséquences du VIH/SIDA, au niveau de l'individu, de la famille et de la communauté, nous avons voulu ouvrir les horizons aux futurs chercheurs, pour pouvoir exploiter les facteurs qui sont à la base de mauvaise adherance aux ARV.

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0.7. DELIMITATION SPATIO-TEMPORAIRE DU SUJET. 0.7.1 Délimitation spatiale du sujet

Notre sujet les facteurs qui favorisent lamauvaise adherence aux ARV dans l'HOPITAL DE DISTICT DE KIZIGURO situé dans le secteur de KIZIGURO, District de GATSIBO, Province de L'EST en République du Rwanda.

0.7.2. Délimitation temporaire

Dans notre recherche, nous allons déterminer les différents facteurs qui sont à la base de mauvaise adherence aux service d'ARV dans le l'HOPITAL DE DISTICT DE KIZIGURO durant la période du 1er Janvier au 30 Septambre 2020.

0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion notre travail comprend cinq grand chapitres dont:

y' Le premier chapitre parle des generalites sur le VIH-SIDA et le programme ARV

y' Le deuxième chapitre traite sur l'approche méthodologique et la présentation du milieu

d'étude

y' Le troisième chapitre fait le détail de la présentation des résultats.

y' Le quatrième chapitre touche la discussion et interpretation des résultas

0.9 DIFFICULTES RENCONTREES

La durée de passation du questionnaire a été relativement longue ; parce que chaque patient doit passer une fois par mois pour s'approvisionner en médicaments, nous avons jugé bon d'y être pendant cette période afin d'optimiser la qualité de nos données collectées.

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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE VIH/SIDA ET LE PROGRAMME ARV I.1 GENERALITES SUR LE VIH/SIDA

C'est vers l'année 1981 que les médecins des Etats Unis d'Amérique à Los Angeles dans le centre Américain, ont identifié une nouvelle maladie qui attaque la défense du corps humain. C'est alors qu'ils se sont décidés à la désigner en lagunage technique comme « maladie de déficience humaine ».

Le virus a été identifié pour la première fois en 1983 par le professeur Luc MONTAIGNIER et son équipe à l'institut Pasteur à Paris. Cette découverte a donc été faite deux ans seulement après reconnaissance de deux premiers cas du sida, « Le virus de l'immunodéficience humaine ». Immunodéficience humaine veut dire l'affaiblissement du système immunitaire de l'homme. Les personnes infectées sont appelées séropositives.

La séropositivité « est la situation d'une personne pour laquelle le test de détection des anticorps contre le virus du Sida est positif».

En 1983, un virus est identifié par les virologistes de l'institut Pasteur qui par après va prendre le nom du VIH selon B. JOINET et MUGOLALA, les chercheurs de l'institut Pasteur à Paris ont découvert que certains malades ayant tous les symptômes du SIDA étaient infectées par un virus différent du virus habituel. Ils l'ont appelé VIH2.

Nous pouvons faire deux constatations au sujet de ce virus. Ces auteurs comparent la courbe d'âge des victimes de VIH-1 et de VIH-2 et relèvent entre elles une différence très nette. Les porteurs du VIH-1 ont de 25 à 45 ans tandis que ceux infectés par le VIH-2 sont plus âgés et on de 45 à 75 ans. Ils ont conclu que le virus reste beaucoup plus longtemps à l'état dormant dans l'organisme (20 à 25ans). Ces victimes ne présentent le syndrome du SIDA à un âge avancé.

En 2002, l'épidémie du SIDA a causé plus de 3 millions de décès et ont estimé que 5 millions de personnes ont contracté le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) cette même année ce qui porte à 42 millions le nombre de personnes vivant avec le virus dans le monde.

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L'épidémie du SIDA est bien établie en Amérique Latine et dans les caraïbes. Elle risque de se propager plus rapidement et plus largement si les interventions ne sont pas renforcées. On estime à 1,9 million le nombre d'adultes et d'enfants vivant avec le VIH dans cette région, ce chiffre comprend les quelques 21000 personnes qui ont contracté le virus.

Dans plusieurs pays des caraïbes, les taux de prévalences du VIH Chez l'adulte ne sont dépassés que par le taux rencontré en Afrique subsaharienne, ce qui en fait la deuxième région la plus touchée du monde.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery