WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Facteurs favorisant l'abandon de la vaccination chez les enfants àgés de 12-23 mois dans le district de santé de Bandja (ouest Cameroun).


par Souley Njoya Ngapout
Université de Douala (Cameroun) - Master en santé publique 2018
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II.2.4.10. La rubéole.

La rubéole est responsable de malformations du bébé chez la femme enceinte. Le nombre de cas de rubéole est en constante augmentation au Cameroun avec un total de 659 cas notifiés entre 2008 et 2014. L'OMS avait recommandé que les pays soient parvenus à une couverture durable supérieure à 80% pour la première dose d'un vaccin à valence rougeole avant d'introduire un vaccin à valence rubéole. Cependant, fin 2014, 140 pays avaient introduit à l'échelle nationale le vaccin contre la rubéole. Le nombre de cas notifiés à l'OMS a chuté de 95% PASSANT DE 670894 cas dans 102 Etats membres en 2000 à 33068 cas dans 162 Etats en 2014 [26].

La rougeole et la rubéole sont des maladies graves et contagieuses dont les conséquences sont dramatiques. Toutefois, ces maladies peuvent être éradiquées par la vaccination. Le nombre de Districts de Santé en épidémies de rougeole est en constante augmentation depuis l'année 2013, passant de 49 DS en 2014 à 74 DS en 2015 au Cameroun [4].

II.2.4.11. Les diarrhées à rotavirus.

Les infections à rotavirus sont cause de plus de 100 million de gastro-entérites et de 527 000 décès chaque année dans le monde, principalement dans les PED. Un premier vaccin anti-rotavirus en 1998 avait été suivi d'une augmentation des cas d'invagination intestinale aiguë (IIA). En 2006, deux nouveaux vaccins atténués vivants ont été mis sur le marché un vaccin à 1 valence (Rotarix®) et un vaccin à cinq valences (RoTaTeq®). Les études ont montré une légère augmentation du risque d'IIA après introduction des deux nouveaux vaccins, mais nettement moindre qu'après le premier vaccin. Le risque a été chiffré à 1 à 2 pour 100 000 nourrissons vaccinés. Mais le taux de mortalité par IIA est élevé en Afrique : 9% versus moins de 1% dans d'autres régions. Les vaccins anti-rotavirus confèrent une protection de 85 à 98% contre les rotaviroses graves ce sont des vaccins oraux, 2 doses pour le Rotarix®, 3 doses pour le RoTaTeq®, avec un intervalle de 4,5 semaines entre chaque dose. La vaccination doit débuter le plus tôt possible à partir de 6 semaines et se terminer au plus tard à 6 mois. L'OMS a pris position en 2007 pour une vaccination universelle. Fin 2014, 74 pays avaient introduit le vaccin contre les rotavirus et la couverture mondiale devait atteindre 19% [27].

II.2.4.12. Les infections à pneumocoques.

1400000 enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de pneumonie. C'est davantage que le nombre des enfants qui meurent de sida, de paludisme et de rougeole réunis. Seuls 30% d'entre eux ont accès aux traitements. Le germe responsable plus souvent le pneumocoque. Le vaccin conjugué 7-valent anti-pneumococcique (PCV7) cible les sérotypes le plus souvent responsables d'infections pneumococciques invasives, pneumopathies otites moyennes aiguës chez l'enfant (sérotypes 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F ,23F). Il est très immunogène, y compris avant 2 ans. La durée de protection est de 5 ans. Il est intégré dans les programmes nationaux de vaccination infantile (nourrissons âgés de 2 mois à 2 ans) avec le soutien de l'Alliance GAVI dont le but est d'augmenter l'accès à la vaccination dans les pays les plus pauvres du monde. La vaccination anti pneumococcique doit être prioritaire chez les enfants infectés par le VIH et chez les enfants drépanocytaires. Cependant, on a noté une augmentation de l'incidence des pneumococcies causées par des sérotypes non vaccinaux, par exemple le sérotype 5 (qui représente51% des souches isolées au Mali) qui n'est pas couvert par le PCV7. Les vaccins 10 et 13- valent présentent un profil d'efficacité et d'immunité comparables. Le vaccin conjugué 13-valent (PCV13), a 6 sérotypes ad suivie d'une réduction significative du portage des souches appartenant aux sérotypesadditionnels, a un impact sur le portage global des pneumocoques. Son introduction a été correspondants et des souches résistantes. Le portage des souches non PV13 a augmenté modestement. L'administration des vaccins conjugués aux nourrissons comporte soit un schéma 3 doses dès l'âge de 6 semaines, avec un intervalle de 4 à 8 semaines entre les doses, soit un schéma 2 doses dès l'âge de 6 semaines, suivies d'un rappel, avec un intervalle de 8 semaines entre les 2 doses et une dose de rappel entre 9 et 15 mois. Le vaccin conjugué peut être administré avec DTC, HBV poliomyélite sous réserve de choisir un site d'injection différent. Fin 2014, le vaccin antipneumococcique avait été introduit dans 117 pays et la couverture vaccinale devrait atteindre 31% [28].

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard