II.4.
Difficultés du terrain
Nous avons rencontré de difficultés
d'ordre différent sur trois niveaux ;
- Au niveau du Corpus
La première difficulté est celle
liée à la récolte des mots qui sont essentiellement
produits dans le milieu politique congolais, et qui font objet de
récupération par les journalistes et mise en information. Dans
cette démarche, il a été difficile d'effectuer une
remontée des sources et de situer l'élément linguistique
dans ce cadre précis. Ce qui a donc concis notre liste.
La deuxième difficulté se situe au
niveau de la délimitation. Nous procédons par analyse du texte,
lequel est l'article qui comprend l'un des mots sélectionné,
délimité dans l'espace et dans le temps. En constituant le
corpus, nous constatons que certains articles ne se retrouvent pas dans ce
cadre spatio-temporel, et donc pour contre l'embûche, nous le mettons
entre parenthèses ( ) pour signifier la différence, mais aussi
pour enrichir l'analyse.
La troisième difficulté est liée
à l'identité de l'article, selon qu'une rubrique permet de situer
la nature de l'information. Dans notre cas, les articles qui se retrouvent dans
le corpus ne sont pas tous politiques, plutôt pris dans une
procédure de politisation comme l'a indiqué Patrick Charaudeau.
C'est-à-dire, la situation de la communication (lieu, acteur, contexte)
permet en réalité de les considérer comme des
unités politisées.
- Au niveau des entretiens
Ici, la difficulté se situe au niveau du
signataire de l'article. C'est-à-dire, nous voulons remonter à
l'énonciateur pour comprendre le dynamisme du discours journalistique.
Cependant, certains articles sont écrits par des journalistes qui
n'appartiennent plus au média choisi.
Aussi nous avons alterné l 'entretien
physique et l'entretien en ligne, car la disponibilité des
interviewés est périlleuse.
Conclusion partielle
Dans notre deuxième chapitre, plusieurs
points se sont mêlés pour le constituer. Nous avons d'abord
commencé par présenter l'objet de contextualisation de cette
étude ; le français dans une perspective de localisation.
Le premier point traitant de la situation sociolinguistique a permis de situer
le lecteur, et de le fixer à nouveau sur les objectifs de ce travail.
Dans une autre perspective, il a permis de présenter les mots qui
fondent l'analyse textuelle.
Dans le deuxième point, nous avons
présenté les médias choisis pour mener notre étude.
Leur pertinence s'est avancée au niveau de la spécificité
que chacun posséderait au regard de l'autre, selon que l'un ait une
écriture orientée vers le journalisme factuel et l'autre plus
engagé. Mais également, les présenter en chiffres pour
sous-tendre à la position de ces derniers et ce que cela implique en
tant que pure players.
Le troisième point a alloué la
présentation du corpus. Prenant en compte 25 articles de chaque
média selon les 10 mots présentés dans la première
partie afin d'identifier clairement les unités sur lesquelles l'analyse
textuelle est d'application.
Enfin, le dernier point nous a ouvert aux diverses
difficultés rencontrées dans différentes phases de notre
descente sur le terrain et de diverses stratégies pour contrer les
embuscades.
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