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Journalisme et fabrique sociolinguistique


par Gradi WILINA NSIMITi
Université Catholique du Congo  - Master en Journalisme, Information et Communication  2023
  

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II.4. Difficultés du terrain

Nous avons rencontré de difficultés d'ordre différent sur trois niveaux ;

- Au niveau du Corpus 

La première difficulté est celle liée à la récolte des mots qui sont essentiellement produits dans le milieu politique congolais, et qui font objet de récupération par les journalistes et mise en information. Dans cette démarche, il a été difficile d'effectuer une remontée des sources et de situer l'élément linguistique dans ce cadre précis. Ce qui a donc concis notre liste.

La deuxième difficulté se situe au niveau de la délimitation. Nous procédons par analyse du texte, lequel est l'article qui comprend l'un des mots sélectionné, délimité dans l'espace et dans le temps. En constituant le corpus, nous constatons que certains articles ne se retrouvent pas dans ce cadre spatio-temporel, et donc pour contre l'embûche, nous le mettons entre parenthèses ( ) pour signifier la différence, mais aussi pour enrichir l'analyse.

La troisième difficulté est liée à l'identité de l'article, selon qu'une rubrique permet de situer la nature de l'information. Dans notre cas, les articles qui se retrouvent dans le corpus ne sont pas tous politiques, plutôt pris dans une procédure de politisation comme l'a indiqué Patrick Charaudeau. C'est-à-dire, la situation de la communication (lieu, acteur, contexte) permet en réalité de les considérer comme des unités politisées.

- Au niveau des entretiens

Ici, la difficulté se situe au niveau du signataire de l'article. C'est-à-dire, nous voulons remonter à l'énonciateur pour comprendre le dynamisme du discours journalistique. Cependant, certains articles sont écrits par des journalistes qui n'appartiennent plus au média choisi.

Aussi nous avons alterné l 'entretien physique et l'entretien en ligne, car la disponibilité des interviewés est périlleuse.

Conclusion partielle

Dans notre deuxième chapitre, plusieurs points se sont mêlés pour le constituer. Nous avons d'abord commencé par présenter l'objet de contextualisation de cette étude ; le français dans une perspective de localisation. Le premier point traitant de la situation sociolinguistique a permis de situer le lecteur, et de le fixer à nouveau sur les objectifs de ce travail. Dans une autre perspective, il a permis de présenter les mots qui fondent l'analyse textuelle.

Dans le deuxième point, nous avons présenté les médias choisis pour mener notre étude. Leur pertinence s'est avancée au niveau de la spécificité que chacun posséderait au regard de l'autre, selon que l'un ait une écriture orientée vers le journalisme factuel et l'autre plus engagé. Mais également, les présenter en chiffres pour sous-tendre à la position de ces derniers et ce que cela implique en tant que pure players.

Le troisième point a alloué la présentation du corpus. Prenant en compte 25 articles de chaque média selon les 10 mots présentés dans la première partie afin d'identifier clairement les unités sur lesquelles l'analyse textuelle est d'application.

Enfin, le dernier point nous a ouvert aux diverses difficultés rencontrées dans différentes phases de notre descente sur le terrain et de diverses stratégies pour contrer les embuscades.

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