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La gestion des risques de taux d'intérêt et de change par l'approche ALM: Le cas de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)


par Arouna Soro
CESAG - Master en Banque et Finance 2006
  

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Chapitre 2 :
GENERALITES SUR L'ALM
ET LES RISQUES BANCAIRES

Trois (3) paragraphes composent ce chapitre : nous présenterons de façon générale l'ALM avant de nous pencher sur le risque et sa gestion pour mieux cerner la typologie des risques bancaires.

2.1/- Généralités Sur L'ALM

Nous aborderons dans ce paragraphe, la définition de l'ALM, son objet, sa démarche et les clés du succès en ALM.

2.1.1/- Définition l'ALM

La Gestion Actif/Passif ou Asset and Liability Management (ALM) peut être définie comme une méthode globale et coordonnée permettant à une entreprise, et notamment à une banque, de gérer la composition et l'adéquation de l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors-bilan13(*).

2.1.2/- Objet

Pour comprendre l'objet de l'ALM, il faut se souvenir que « la gestion globale des risques consistait avant 1970 à la gestion du passif. Puis elle s'est étendue à la gestion de l'adéquation de variation de valeur du couple actif/passif jusqu'en 1980. Depuis, elle s'est intéressée au calcul du rendement des fonds propres. Les travaux actuels portent maintenant sur le pilotage de ce rendement »14(*).

C'est pourquoi l'ALM « vise à maîtriser dans les meilleures conditions de rentabilité des fonds propres, les conséquences négatives potentielles des risques financiers15(*) ». En d'autres termes il s'agit d'optimiser la rentabilité des fonds propres tout en préservant un niveau acceptable de risque de taux, de change et de liquidité et en assurant une allocation des fonds propres de manière à adapter le volume et la structure des emplois et ressources et des activités à l'évolution du marché et à l'environnement financier et réglementaire, notamment aux ratios prudentiels. On parle alors d'optimisation du couple risque/rentabilité.

La gestion financière offre plusieurs techniques de réduction ou de gestion du risque qu'on peut regrouper entre adossement, immunisation, diversification et couverture à terme16(*). Mais si le risque et sa gestion ont toujours préoccupé les banques et établissements financiers, le recours à l'ALM en tant qu'outil de pilotage, en plein essor depuis les années 90, est le fruit d'une volonté plus active de mieux cerner le risque. Ce dernier n'est plus considéré comme un élément « intangible » sujet seulement à une mesure qualitative. Dans le cas particulier des risques financiers imputables aux soubresauts des marchés financiers, les techniques et outils de l'ALM en permettent une meilleure définition, une mesure quantitative, donc plus précise, une planification plus élaborée mais également une gestion plus adéquate. « La gestion actif/passif apporte des informations déterminantes dans les choix stratégiques, sur les marges réalisées par produits ou par activité, et donc sur les performances économiques des différents secteurs, sur la sensibilité de l'établissement aux évolutions des marchés financiers... »17(*). La plupart des concepts utilisés en ALM ne sont pas nouveaux, mais leur application dans un cadre plus cohérent fait de l'ALM un puissant outil de création de valeur pour l'actionnaire et de contrôle du risque18(*). C'est ainsi que l'ALM « débouche sur des préconisations d'action, en termes de financement, de placement, de couverture et de tarification19(*) ».

* 13 Ancien arrêté du 11 février 1993 (J.O. du 28 février 1993), France.

* 14 Denis Dupré et Mohamed El Babsiri, « ALM : Techniques pour la gestion actif/passif », éd. ESKA, Col., Economie Contemporaine, Paris, 1997, p20

* 15 http://coursenligne.sciences-po.fr/2004-2005/risques_bancaires/fascicule1.pdf

* 16 Michel Levasseur & Aimable Quintart : « Finance », Economica, Paris, 1990, p.317

* 17 Michel Dubernet: « Gestion Actif/Passif et Tarification des Services Bancaires », Economica, Paris, 1997, p.278

* 18 Deloitte : « Financial Services Update », April 2005, p.5 (www.deloitte.com)

* 19 http://coursenligne.sciences-po.fr/2004-2005/risques_bancaires/fascicule1.pdf

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon