Conclusion du 2ème partie :
Dans le cadre d'une stratégie de mobilisation de
l'épargne, le Maroc à l'instar de maints pays en
développement est engagés dans un vaste programme de
dynamisation, d'ouverture et d'amélioration du fonctionnement du
marché boursier.Or le marché boursier est considéré
comme un moyen extrêmement coûteux : Les coûts de
transactions (les ressources engagées pour le fonctionnement des
marché financier montant à 25% de tout l'investissement
nouveau).
L'introduction des entreprises en bourse procure une importance
masse de fonds qui lui permet de ne réaliser ses investissements sans
aucun engagement et d'assurer ainsi une rémunération sous forme
de dividendes à ses actionnaires.
Donc c'est une bonne orientation pour les entreprises
désirantes être cotées en bourse .L'inconvénient
majeur à cette démarche est le caractère très
sélectif concernant l'introduction des entreprises en bourse et cela en
raison des contraintes du marché financier d'une part et des conditions
des emprunts contractés auprès des établissements
bancaires d'autre part .Les intérêts élevés sur les
emprunts viennent également entraver la croissance de l'entreprise ,sans
oublier que la majorité des sociétés familiales refusent
d'être cotées en bourse pour éviter leur ouverture aux
publics.
Enfin, le marché financier reste inefficient avec un
marché de l'action étroit et un marché secondaire des bons
du trésor peu profond. De même, les instruments financiers
à court terme sont insuffisamment diversifiés. Cette absence
d'allocation optimale des ressources financières avec une courbe
réelle de taux gène considérablement la croissance des
entreprises.
Bibliographie
ý Ouvrage:
Berrada Mohamed Azzedine :
- Les nouveaux marché des capitaux au Maroc"
édition SECEA 1998
- Les techniques de banques et de crédits au Maroc "
édition africaine 1985
Jean Louis Megnien et Adnane Chmanti : "Guide de la bourse au
Maroc ", 1ère édition 1997
Nadine Jolis : "compétence et
compétitivité", édition 1998
Najib IBN Abdeljalil : " évaluation & financement des
investissements de l'entreprises" , 1er édition 2002,
édition consulting.
NORBERT Guedj "finance d'entreprise" , édition
d'organisation .
Mohamed LAARBI "la profession bancaire au MAROC" édition
la porte.
BERNARD Ferpet "mon entreprise et mes banques" top
édition 1989.
ý Revues:
Annales Marocain d'économie.
ý Journaux:
Economiste
N°2469 du 21 février
N°2463 du 13 février
N°2443 du 16 janvier 2007
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