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Financement des PME au MAROC: moyens, enjeux et contraintes

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par Abdellah BOUKHOUF
Université mohamed 1er de Oujda - Licence en gestion comptable et financiere 2007
  

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Section 3- Répartition des PME par branche d'activité économique

En terme de nombre d'entreprises, le tissu des PME est composé d'abord par les activités de commerce et réparations (30%), suivies des activités de l'immobilier et services aux entreprises (22%), et des industries manufacturières (15%).

Malgré leur part de 15% dans la population des PME, Les industries manufacturières génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une contribution de 37%. Elles sont suivies des activités de commerce et réparations (19%) et de l'immobilier et services aux entreprises (13%).

Section 4- Evolution de La PME Au Maroc

Section 5- L'inégale répartition sectorielle et géographique des PME

I- L'inégale répartition sectorielle des PME

Les données de la Direction des statistiques révèlent que sur les 39.200 PME recensées en 2000, 1% seulement exerce dans le secteur primaire. Cela tient sans doute au fait, pour des raisons culturelles et individualistes, que la constitution de société au sens formel du terme n'est pas encore enracinée dans les moeurs rurales. Cela tient aussi au fait que la majorité des exploitations agricoles sont de petites superficies en raison du morcellement dû aux successions, et que l'exploitation s'effectue soit à titre individuel, soit dans le cadre familial.

En revanche, les PME sont très fortement concentrées dans les activités commerciales et de services. Si 72% des PME travaillent dans le secteur tertiaire et 27% dans le secteur secondaire, on peut considérer que le développement du secteur tertiaire au Maroc suit la tendance générale observée au cours de l'évolution des pays industrialisés.

Selon les données de la Direction de la statistique - Ministère de la prévision économique et du plan, l'analyse sectorielle de 1999 permet de conclure que les activités primaires (agriculture, sylviculture et pêche) ont représenté 16,6% du PIB, 29,7% pour les activités secondaires (mines, énergie et industries), 37,4% pour le secteur tertiaire (commerce, droits et taxes à l'importation, transports et télécommunications, services des institutions financières, hébergement et autres services) et enfin 17% pour les administrations publiques.

A un niveau plus détaillé, on précisera que les mines ont contribué pour 2,1%, l'énergie et l'eau pour 8,2%, l'industrie pour 17,2%, les bâtiments et travaux publics pour 4,5% et les transports et communications pour 5,9%. Dans l'industrie, l'agro-alimentaire occupe 35%, les textiles et cuir 17%, la chimie et para-chimie 33%, l'industrie mécanique et métallurgique 12% et l'industrie électrique et électronique 3%.

II- L'inégale répartition géographique des PME

Celle-ci tient aux conséquences de la politique d'aménagement du territoire mise en place par Lyautey qui mettait l'accent sur la distinction entre le « Maroc utile et le Maroc inutile » en privilégiant l'aménagement de la région du Centre Atlantique.

Le nouveau découpage territorial, intervenu en 1996, a donné lieu à l'institution de 16 régions économiques. Il a tenté de corriger les disparités héritées du découpage administratif antérieur, mais faute de ressources financières locales suffisantes, la décentralisation au niveau communal comme au niveau régional demeure impuissante pour assumer les nouvelles charges que l'Etat lui a transférées. L'examen de la faible répartition des PME par région économique s'explique par la persistance de grandes inégalités inter et intra régionales.

Ces disparités se traduisent par une très forte concentration des PME dans la région du Centre. Les données de la Direction des statistiques de 1998, révèlent que le Grand Casablanca regroupe 41% des PME-PMI, les régions de Tanger-Tétouan 9%, de Rabat-Salé-Khémisset 8%, de Meknès-Fès 9% et que les 33% restants se répartissent sur les 14 dernières régions. Ainsi, près de la moitié des établissements oeuvrant dans le secteur industriel, commercial et des services est implantée dans la région du Grand Casablanca qui représente également la part prépondérante dans la majorité des grandeurs économiques relatives à ces secteurs.

En somme, pour réduire les inégalités sociales, relancer la croissance et créer du travail, il faut mettre en place une politique d'aménagement du territoire qui incite à la délocalisation des entreprises et une stratégie qui favorise l'investissement et incite les PME à se regrouper pour constituer des grappes.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway