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Comportement morphologique, physiologique et biochimique de trois variéts de blé dur (Triticum durum.desf) sous traitement par un fongicide (TILT 250EC)

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par sara rafika mouna
Université de Souk Ahras - D.E.S 2008
  

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1.3. Phénologie de la plante

Le blé est une plante annuelle, monocotylédone qui appartient au genre Triticum de la famille des graminées. C'est une céréale dont le grain est un fruit sec et indéhiscent, appelé caryopse, constitue d'une graine et de tégument.

(Feillet., 2000).

La période végétative se caractérise par un développement strictement herbacée et s'étend de semis jusqu'à la du fin tallage. (Bada., 2007).

La germination est un ensemble des phénomènes par lesquels la plantule, en vie ralentie dans la graine mure, commence une vie active et se développe grâce à l'énergie contenue dans les réserves de la graine (Clément., 1981).

La germination de la graine se caractérise par l'émergence du coléorizhe donnant naissance à des racines séminales et de la coléoptile qui protège la sortie de la première feuille fonctionnelle. (Bada., 2007).

La période d'activation de la graine peut durer une dizaine d'heure. Aucun changement notable n'est visible. Seules s'opèrent quelques modifications du métabolisme qui préparent le déclenchement de la croissance.

La période des mitoses durent environ deux heures. On ne note pas de modifications morphologiques apparentes.

Au cours de la période de début d'allongement des cellules de la radicule, celle-ci pénètre dans les fentes causées par l'éclatement des téguments.

Pendant la germination, la plantule utilise pour la couverture de ces besoins énergétiques les réserves de la graine (grain d'amidon, grains d'aleurone, lipides, etc.), qui sont transformés, sous l'action d'enzyme appropriées, en substances directement utilisables pour la croissance (glucose, maltose, acides aminés) (Clément, 1981).

Lorsque ces substances sont épuisées, la jeune plante qui possède un appareil radiculaire et un appareil aérien formé et fonctionnels, devient autonome et peut assurer elle-même sa propre croissance. La germination est alors terminée.

Au sein d'un peuplement la levée, la levée est atteinte lorsque les majorités des lignes de semis sont visibles (Gate., 1995).

Durant la phase semis-levée, l'alimentation de la plante dépend uniquement de son système racinaire primaire et de réserve de la graine (Eliard, 1979).

1.4. Composition histologique et chimique du grain 

Le grain de blé est formé de trois régions :

· l'albumen : constitué de l'albumen amylacé (au sein du quel subsistent des cellules remplies de granules d'amidon dispersées au milieu d'une matrice protéique et dont les parois cellulosique sont peu visibles) et de la couche à aleurone (80 - 85 %) ;

· les enveloppes de la graine et du fruit, formé de six tissus différents ; épiderme du nucelle, téguments séminal (enveloppe de la graine), cellule tubulaire, cellule croisées, mésocarpe et épicarpe (13- 17%) ;

· le germe (3%), composé d'un embryon (lui-même formé du coléoptile, de la gemmule, de la radicule, le coléorizhe et de la coiffe) et du scutellum.

Le grain de blé et principalement constitue d'amidon (environ 70%), de protéine (10 à 15% selon les variétés et les conditions de culture) et de pentosanes (8 à 10%) : les autres constituants, pondéralement mineurs (quelques % seulement), sont les lipides, la

cellulose, les sucres libres, les minéraux et les vitamines (Feillet., 2000).

Ces constituants se répartissent de manière inégale au sein des différentes fractions histologiques du grain. L'amidon se retrouve en totalité dans l'albumen amylacé, les teneurs en protéines du germe et de la couche à aleurone sont particulièrement élevées ; les matières minérales abondent dans la couche à aleurone.

Les pentosanes sont les constituants dominants de cette dernière et du péricarpe. La cellulose représente prés de la moitié de celui-ci, les lipides voisinent ou dépassent les 10% dans le germe et dans la couche à aleurone.

Tableau 1 : distribution histologique des principaux constituants du grain du blé (Feillet., 2000).

 

Grain

Péricarpe (1)

Aleurone

Albumen

germe

 

%G

%T

%G

%T

%G

%T

%G

%T

%G

Protéines

13.7

10

4,4

30

15,3

12,0

73,5

31

6,8

Lipides

2.7

0

0

9

23,6

2

62,9

12

13,5

Amidon

68.9

0

0

0

0

82

100

0

0

Sucres réducteurs

2.4

0

0

0

0

1,8

62,7

30

37,3

Pentosanes

7.4

43

35,1

46

43,8

1,6

18,3

7

2,9

Cellulose

2.8

40

87,1

3

7,6

0,1

3,1

2

2,2

Minéraux

1.9

7

22,6

12

43,6

0,5

22,6

6

9,7

%G = % du constituant dans le grain ;

%T=% du constituant dans le tissu ;

(1) % du tissu dans le grain.

1.5. Besoins de développement

Le blé dur n'a pas les mêmes exigences que le blé tendre. Il a des besoins élevés en ensoleillement, une faible résistance en froid et à l'humidité, blé tendre, une sensibilité a certaines maladies cryptogamiques plus grandes chez le blé tendre (Bennasseur., 2003).

Le blé dur peut être cultivé dans toutes les régions, cependant, les pluies importantes au cours de la maturation peuvent affecter la qualité des grains.

Le blé dur exige, une terre qui provient de la décomposition poussée du fumier (Clément., 1981), Saine, drainant bien mais pas trop sujet au stress hydrique surtout pendant la période de l'accumulation des réserves dans le grain. L'installation du blé dur dans les terres ressuyant mal, le rend plus sensibles aux maladies cryptogamiques telles que le piétin et les fusarioses (Bennasseur., 2003).

La température optimale est la température a partir de la quelle la croissance est considérée comme maximale pour le blé, elle est généralement de 20°C (Ezzahiri., 2001).

Le blé à des exigences en eau de l'ordre de 500 à 600 mm/an, bien répartis sur le cycle. Une bonne alimentation en eau est

particulièrement importante entre l'épiaison et la floraison et entre les stades « grains laiteux » et « grains pâteux ».

1.6. Pathologie de la plante.

Le blé peut être attaqué par de nombreuses maladies à différents stades de son développement, ces attaques peuvent occasionner des pertes importantes lorsque les variétés utilisées sont sensibles et les conditions de l'environnement sont favorables à l'expansion des maladies (Ezzahiri., 2001).

Les deux principales causes de maladies du blé sont les champignons et les virus, il peut également être touché par certaines bactérioses. (RUEL., 2006).

L'ergot des céréales

Cette maladie est elle aussi due à un champignon (Claviceps purpurea).

Les ergots ou sclérotes, visibles à la maturation de la céréale, tombent au sol à la récolte ou se trouvent mélangées aux semences, ce sont les organes de conservation de champignon.

Les ergots germent au printemps avant que le blé ne soit au stade réceptif (floraison), les spores contaminent des graminées sauvages ou adventives dont la floraison est plus précoce et qui sont ainsi des hôtes relais avant la contamination du blé (I.T.C.F., 2001).

Quelques jours après la sortie des anthères, une goutte sirupeuse perle à l'extérieur des enveloppes florales.

L'ovaire, visible en écartant ces enveloppes, est recouvert d'un feutrage blanc, puis, entre les glumelles, apparait une masse blanchâtre puis noir violacé : c'est l'ergot. Cependant, l'importance économique de l'ergot et liée à sa toxicité pour l'homme et les animaux.

Fig. 1 : l'ergot. D'après (Pearse., 1999).

L'oïdium :

La maladie se manifeste par un feutrage blanc cotonneux superficiel devenant gris et parsemé de points noirs envahit les feuilles et graines. Il peut également toucher le pied et l'épi (Bégos., 2005).

Fig. 2 :L'oïdium d'après (Pearse., 1999).

La septoriose :

Deux espèces de Septoria s'attaquent au blé:

-Septoria tritici, responsable de la septoriose des feuilles.
-Septoria nodorum, responsable de septoriose des feuilles et des épis (Ezzahiri., 2001).

Les premiers symptômes sont observés sur les feuilles du bas et progressent au fur et à mesure vers les feuilles supérieures de la plante.

Ces symptômes se présentent sous forme de taches allongées de taille variable sur les feuilles. Les taches sont d'abord chlorotiques et deviennent nécrotiques par la suite (Anonyme., 1998).

Dans les parties nécrosées des feuilles, des fructifications se forment, elles sont visibles sous forme de petites boules microscopiques soulevant légèrement l'épiderme, il s'agit de pycnides qui ont l'aspect de petits points noirs, isolés, globuleux ou ovales (Ezzahiri., 2001).

Les symptômes se manifestent aussi bien sur le feuillage que sur les glumes, la gaine des feuilles et les noeuds.

Sur les feuilles, se forment des taches ovales ou lenticulaires brunes, elles peuvent être entourées d'une chlorose ou jaunissement périphérique.

Lorsque les taches de septoriose sont abondantes sur une feuille, elles se rejoignent pour former de grandes plages nécrotiques (Bouhache., 2004).

En cas de forte attaque, la maladie atteint les glumes des épis, elle affecte plus particulièrement la partie supérieure des glumes.

Fig. 3 : La septoriose d'après (RUEL., 2006).

Les rouilles du blé :

Trois espèces de rouille s'attaquent au blé: la rouille brune, la rouille noire et la rouille jaune. Concernant leur importance relative, la rouille brune est la plus répandue dans sa distribution, alors que la rouille noire est la plus dévastatrice quand elle se développe (Collot., 2008).

Les agents pathogènes responsables des rouilles du blé sont:

1. Puccinia recondita f. sp. tritici, agent de la rouille brune.

2. Puccinia graminis f. sp. tritici, agent de la rouille noire.

3. Puccinia striiformis, agent de la rouille jaune.

L'identification des rouilles est facile du fait qu'elles forment des pustules caractéristiques, qui correspondent à une déchirure de l'épiderme et l'apparition d'une poudre (orange, brunâtre, rouge brique, marron foncé ou jaunâtre en fonction des espèces) composée uniquement de spores facilement transportées par le vent (Bouhache., 2004).

Fig. 4 : Les rouilles d'après (RUEL., 2006).

Helminthosporiose :

La maladie se manifeste sur les feuilles et les gaines foliaires sous forme de taches losangiques ou allongées de couleur brune violacée observées sur toute la longueur de la feuille (Bégos., 2005).

Cependant, la présence de petites nécroses de couleur brune foncée au centre des taches chlorotiques est un critère distinctif des lésions de P. tritici-repentis. Et ils s'agissent toujours de quelques symptômes dispersés détectés en toute fin de saison (Moreau., 2007).

L'agent pathogène se conserve sous forme de spores et de mycélium sur les résidus du blé infecté à la surface du sol.

Fig. 5 : L'helminthosporiose d'après (RUEL., 2006).

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld