WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le commerce électronique en Algérie : défis et perspectives

( Télécharger le fichier original )
par Benchohra KARA
Institut National de la Planification et de la Statistique - ingénieur -analyse de la conjoncture économique et technique de prospective 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

L'utilisation des TIC et La pénétration de l'Internet :

La pénétration des technologies de l'information et de communication de base était assez élevée. Les ordinateurs personnels étaient utilisés dans la plus part des organismes privés (82%) et du secteur public (100%) *. En réalité, la pénétration de cette technologie semble avoir atteint son maximum car la plus part des non utilisateurs prévoient devenir utilisateurs. La majorité des entreprises et des organismes avaient également recours au courrier électronique et à l'Internet. La présence du Web était beaucoup plus courante pour les organismes du secteur public qu'elle ne l'était dans le secteur privé.

Les organismes du secteur privé qui utilisaient l'Internet représentaient 75% des activités économique.

La pénétration de l'Internet variait appréciablement d'un secteur à l'autre. Les taux de pénétration étaient élevés dans des secteurs ou les entreprises ont l'habitude d'utiliser, de créer, de traiter et diffuser l'information dans le cadre de leurs activités principales. C'était le cas du de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle, du secteur des services professionnels, scientifiques et techniques, et du secteur de services de l'enseignement privé. La pénétration de l'Internet était également élevée dans des secteurs constitués principalement des grandes entreprises comme c'est le cas du secteur des services publics, de la finance et de l'extraction minière.

*Statistique Canada ; 1999

Les entreprises relevant de secteur exerçant des activités comportant traditionnellement un contact avec le grand public avaient un taux inferieur d'utilisation d'Internet. Ainsi, les taux de pénétration dans les secteurs de l'hébergement et des services de restauration, le secteur du commerce de détail et celui des services personnels étaient inferieur à 45%.

Toutefois, on a constaté une différence appréciable entre le secteur de santé et de l'assistance sociale d'une part, et celui des administrations publiques et de l'enseignement d'autre part. L'Internet est devenu un outil de pour les éducateurs, il reste peu utilisé dans le secteur de la santé et services sociaux.

Présence d'un site web :

La présence d'un site web est probablement le meilleur indicateur provenant de l'enquête de la propension des entreprises et des organismes à s'adonner au commerce électronique. Une telle présence est une indication que l'organisme considère l'internet comme un moyen efficace de communiquer avec les clients, les investisseurs et d'autres intéressés, et de les informer.

Un peu plus de 40% des entreprises du secteur privé ayant recours à l'internet avaient une présence Web.

Ensemble, elles représentaient presque 45% de l'activité (revenus d'exploitation) du secteur. Le secteur de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle et celui des services d'enseignement privé étaient les chefs de file au Canada pour ce qui est d'une présence Web avec 69% et 59% des entreprises respectivement. Le secteur forestier affichait la plus faible proportion (17,4%) d'entreprises ayant une présence Web.

Les entreprises du secteur des services publics ayant une présence Web représentations publiques (89,5%) et des services d'enseignement (98,4%). Ces organismes représentaient la plus grande partie de l'activité de ces secteurs*.

*Statistique Canada ; 1999

Ventes et achats par Internet :

Relativement peu d'entreprises s'adonnaient à la vente ou à l'achat de biens par Internet. Une entreprise sur quatre environ branchée a l'Internet s'en servait pour l'achat de biens et services et prés d'une entreprise sur cinq s'en servait pour la vente de biens ou services. Cela représentait 13,8% et 10,1% de toutes les entreprises, respectivement. La majorité des entreprises non branchées à l'internet estimaient qu'il ne s'agit pas là d'un moyen approprié de vendre les biens ou services qu'elles produisent. La majorité des entreprises ont également manifesté une préférence pour le modèle commercial existant.

L'achat par Internet était une chose plus courante pour les entreprises. La proportion des entreprises faisant des achats par Internet était plus élevée que les ventes effectuées par Internet dans 13 des 18 secteurs de l'économie canadienne.

Parmi les entreprises qui faisaient des achats par Internet, celles du secteur de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle étaient les seules à représenter plus de 50% de l'activité de leur secteur. Les entreprises du secteur suivant représentaient plus de 30% de l'activité : services professionnels, scientifiques et techniques, finance et assurance, services publics, services de l'enseignement privé et en fin la fabrication.

Les achats par Internet étaient chose beaucoup plus courante parmi les organismes du secteur public. Prés de la moitié des utilisateurs de l'Internet de ce secteur le faisaient. Les organismes du secteur de l'enseignement privé le faisaient, en particulier, avaient adopté cette méthode. Les ventes par Internet n'étaient pas aussi rependues. Seulement 15% des organismes du secteur public ont indiqué qu'ils pratiquaient cette activité.

Commandes des clients reçues par Internet *:

A la fin de 1999, les commandes des clients passées par Internet demeuraient un phénomène relativement marginal. La valeur totale des commandes des clients, reçues par Internet par les entreprises du secteur privé représentaient 4,2 milliards de dollars, 0,2 % du total du revenu d'exploitation du secteur.

Les secteurs suivants les par Internet les plus élevées : fabrication (900 millions de dollars) ; commerce de détail (610,6 millions de dollars) ; industrie de l'information et industrie culturelle (552,7 millions de dollars) ; Hébergement et services de restauration (429,32 millions de dollars) ; services professionnels, techniques et scientifiques (406,1 millions de dollars) ; finance et assurance (320,8 millions de dollars). Ensemble, ces secteurs ont représenté 77,0% du chiffre total des ventes par Internet dans le secteur privé en 1999.

Deux secteurs seulement ont réalisé 1% ou plus de leurs ventes par Internet : celui de l'hébergement et services de restauration (1,3%) et celui de l'industrie de l'information et de l'industrie culturelle (1,0%). Cela s'explique probablement, en partie, par le fait que les consommateurs ont de meilleures chances d'utiliser Internet pour la réservation d'un logement, l'achat de livre et l'acquisition d'information, de logiciels et de musique, qui sont tous produits de ces secteurs.

*Statistique.net : site Canadien spécialisé en statistiques

Tableau 1 : Poids des ventes par Internet selon les secteurs

Montant et pourcentage des ventes par Internet

En millions de dollars

 
 

SECTEUR INDUSTRIEL

 
 

ventes par

Revenu

% du revenu

 
 
 
 

internet

d'exploitation

d'exploitation

 

Fabrication

 
 
 

900

568 346

0,2

 

Commerce de détail

 
 

610,6

231 622

0,3

 

Industrie de l'information et industrie culturelle

552,7

55 910

1

 

Hébergement et service de restauration

429,3

32 474

1,3

 

Services professionnels, scientifique et

 
 
 
 

techniques

 
 
 

406,1

52 116

0,8

 

Finance et assurances

 
 

320,8

222 483

0,1

 

Transport et entreposage

 

164,3

65 268

0,3

 

Commerce de gros

 
 

156,3

290 440

0,1

 

Services immobiliers et services de location

 
 
 
 

et de location à bail

 
 

114,8

37 954

0,3

 

Services publics

 
 

15,8

24 499

0,1

 

Extraction minière et extraction de pétrole et de

 
 
 
 

Gaz

 
 
 

15

67 517

0

 

Soins de santé et assistance sociale privé

10

11 441

0,1

 

Autres secteurs industriels

 

456,6

104 577

0,4

 

Ensemble du secteur privé

 

4179,70

1 802 086

0,2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Source : Canada Statistique, 1999

1) Obstacles au commerce électronique au Canada *:

Le plus souvent, les entreprises du secteur privé ont cité une préférence pour leur modèle commercial actuel et l'insuffisance de l'Internet comme moyen de vendre leurs produits comme raisons de ne pas adopter le commerce électronique.

Plus de 50 % des entreprises du secteur privé n'ayant pas recours à l'Internet considéraient ces facteurs comme très importants ou comme important dans leur prise de décision. Ces deux facteurs occupaient le premier ou le deuxième rang dans tous les secteurs de l'économie sauf trois (commerce de gros, commerce de détail, finance et assurance).

Dans ce dernier secteur, la sécurité était la principale préoccupation ;

* Canada Statistique ; 1999.

sans le cas des grossistes et des détaillants, la sécurité occupait le deuxième rang après la préférence pour le modèle commercial actuel. Il est probable que les détaillants et les établissements financiers, en particulier, étaient influencés par les inquiétudes du grand public vis-à-vis de la sécurité de l'Internet.

2) L'enquête sur L'utilisation du l'Internet par les ménages *:

L'enquête sur l'utilisation de l'Internet par les ménages (EUIM) était menée depuis 1997. Elle comme objectif principal de mesure les progrès accomplis en vue de l'atteinte de l'un des objectifs du gouvernement canadien, celui d'être le pays le plus branché du monde.

L'enquête porte sur quatre thèmes principaux :

· La mesure dans la quelle, et l'endroit où, les ménages canadiens utilisent Internet ;

· Le type de l'activité par Internet et le temps qu'on y consacre ;

· Les caractéristiques des utilisateurs et des non utilisateurs de l'Internet ;

· Le montant et le type d'achats faits par Internet.

La collecte d'information se fait pour le ménage dans son ensemble, plutôt qu'en fonction des personnes au sein du ménage. Cela suggère qu'il n'est pas possible de compter les utilisateurs particuliers de l'Internet ou d'en établir le profil.

Parmi les principaux résultats de l'enquête, citons ceux-ci :

ü En 1999, 41.8% des ménages utilisaient régulièrement Internet comparativement à 29.4 % en 1997 ;

ü Le taux d'utilisation à domicile est passé de 16% à 28.7% au cours de la même période ;

ü Les activités internet les plus fréquentes sont les suivantes : courriel, survol, recherche d'information, jeux ;

ü Les ménages à revenu élevé et à taux de scolarisation élevé ont les meilleurs chances d'être branchés. C'est aussi le cas des familles ayant des enfants âgés de moins de 18 ans ;

Insee : Institut National des Statistiques ; 1999.

ü 19% des utilisateurs habituels à domicile achètent des biens par Internet. Cela représente le double su nombre observé en 1997 ;

ü 27.7% des utilisateurs habituels à domicile effectuent des opérations bancaires électroniques par Internet ; 27.1% d'entre eux obtiennent de la musique par Internet.

2.1.2 Le commerce en ligne en France :

La France fait partie des pays les plus branchés en matière de TIC, et surtout dans le domaine du Net. En Mars 2007, 29,6 millions de Français déclarent s'être connectés à l'Internet soit à domicile soit à partir sur leur lieu de travail ou d'étude. Et en ce qui concerne les entreprises, en déclare qu'en 2006, quasiment toute les entreprises sont connectées à l'Internet prés de 92 %.

1) L'adoption des technologies de l'information et de la communication par les particuliers en France :

Selon la dernière enquête du Credoc (juin 2006), environ 60% de la population (dont 57% des adultes) dispose d'un micro-ordinateur à domicile, et 45% de la population (dont 43% des adultes) est connectée à l'Internet, alors que ces pourcentages étaient respectivement de 55% 40% en 2005. Et en matière de haut débit, le nombre de connexions atteint 12.7 millions de ligne en décembre 2006, soit une amélioration de 25 % par rapport au dernier trimestre de 2005

La plus part des connexions à haut débit (94%) sont constituées par des abonnements à ADSL et seulement 6% d'abonnements au câble ou à d'autres moyens techniques (fibre optique, boucle locale). Le haut débit est devenu rapidement un produit de grande consommation. Avec plus 12 millions de lignes ADSL en décembre 2006, la France se situe dans le peloton de tête des pays européens, tant en terme de nombre d'accès ADSL que de taux de pénétration.

En termes de téléphonie mobile, prés de 51.7 millions de clients sont enregistrés en fin 2006, soit 87,5% de la population dispose d'un téléphone mobile. Le téléphone mobile est susceptible de jouer un rôle important dans le développement futur du commerce électronique. Le téléphone mobile est meilleur marché, plus facile à utiliser et répondu que le micro-ordinateur.

2) Le commerce électronique grand public (B to C) se démocratise et diversifie :

Le dynamisme du commerce électronique est confirmé par plusieurs enquêtes d'organismes professionnels.

Ø Selon l'enquête du Crédor en juin 2006, 47% des internautes déclarent réaliser des achats par Internet au cours des douze dernier mois, cela correspond à prés de 14 millions d'acheteurs en ligne. L'achat en ligne à surtout séduit les cadres (+ 15 point) et les habitants de la région parisienne (+13 points).

Ø Selon l'association pour le commerce et les services en ligne (ACSEL) et l'observatoire des usages de l'Internet de la Médiamétrie, l'achat en ligne a connu une augmentation nettement plus supérieure que celle de la population d'internautes. Le nombre d'internautes est passé de 26,2 millions à 28,6 millions (+ 9 points) entre le quatrième trimestre 2005 et le quatrième trimestre 2006, alors que le nombre d'acheteurs en ligne est passé de 13,7 millions à 17,7 millions de cyber-acheteurs (+31 points) dans la même période.

Ø Selon la fédération des entreprises de ventes à distance (FEVAD), l'Internet devient le canal préféré de Français, derrière le courriel postal. Parmi les trois quart des Français qui achètent à distance, le courriel postal reste encore le canal de commande le plus répandu. Il est désormais suivi de l'Internet (41%) qui devance pour la première fois le téléphone comme canal de commande. Et selon la même source (FEVAD), l'ensemble des 17500 sites ont réalisé un chiffre d'affaires 11,9 milliards d'euro (commerce B to C). sur cette base, le chiffre d'affaires réalisé par les ventes via Internet a progressé de 37% par rapport à 2005.

Ø Et en fin selon l'association pour le commerce et les services en ligne (ACSEL), l'observation mesurée par le Groupement des cartes bancaires conforte les tendances qui se dégagent du panel de l'ACSEL.

« Le système des carte bancaire CB a accordé pour 9,7 milliards d'euros pour des transactions réalisées auprès des e-commerçants en2006, et pour un montant de 10.5 milliards d'euros de transactions en ligne réalisé par les porteurs de cartes CB. A cela, il faut ajouter les porteurs des cartes hors système CB et les autres modes de payement (chèques, virement, prélèvement), ce qui permet d'estimer

le chiffre d'affaires du « e-commerce » à 12 milliards d'euros en 2006. »

D'après ces enquêtes on peut sortir avec les constats suivants :

§ Une offre commerciale qui augmente et se diversifie

§ La crainte liée à la sécurité des paiements diminue

§ Un chiffre de 12 milliards d'euros d'achats sur Internet en France en 2006

§ Et en fin les ventes de produits et de services via Internet se diversifient

3) Déploiement accru et diversification des TIC dans les entreprises en France :

Avec les enquêtes annuelles effectuées en France, il est possible de faire le point sur l'évolution récente en matière d'équipement et d'utilisation des TIC par les entreprises, ainsi que sur l'importance prise par le commerce électronique interentreprises B to B.

a. Progression de l'équipement en TIC des entreprises en France :

En 2006, quasiment toutes les entreprises d'au moins dix salariés disposent d'un accès internet : 92 % des entreprises de 10 à 19 salariés sont connectées, contre 77 % en 2003. Le haut débit se généralise : 86 % des entreprises d'au moins dix salariés connectées disposent de l'ADSL, et 26 % d'une connexion internet d'au moins 2 Mbits/s. Parallèlement, l'internet a permis le développement d'outils de partage de l'information, internes à l'organisation ( intranet).

b. Les grandes entreprises et celles appartenant à un groupe, les mieux équipées en TIC

Les grandes entreprises de 250 salariés ou plus intègrent de plus en plus les TIC dans leurs processus d'affaires. Ainsi, une très large part des grandes entreprises possède un site web (92 %), un réseau local (88 %) ou un intranet (86 %) alors que les petites entreprises (de 10 à 19 salariés) ne sont que 54 % à posséder un site web, 41 % un réseau local et 27 % un intranet

c. Une diversification des outils utilisés dans les entreprises :

Les entreprises intègrent de plus en plus de nouveaux outils TIC dans leurs processus opérationnels (e-business), plus spécialisés ou plus élaborés, afin de pouvoir bénéficier d'une meilleure réactivité, de réduire les délais et d'améliorer leur efficience.

Ainsi, 56 % des entreprises de 250 salariés ou plus ont mis en place un progiciel de gestion intégré (ERP ou PGI), afin de mieux coordonner leurs processus opérationnels internes. L'effet très structurant du PGI et son coût expliquent qu'il soit prioritairement adopté par les grandes entreprises. Par ailleurs, les progiciels de gestion des relations clients (GRC), appelés aussi «

Customer Relationship Management » (CRM), sont adoptés par environ 10 % des entreprises.

Figure 2 : Equipement des entreprises françaises en réseaux informatique

Source : Insee, enquête statistique publique COI-TIC, publication Mars 2007

4) le commerce électronique interentreprises dominé par le poids de l'EDI :

Si l'émergence du commerce électronique entre les entreprises et les consommateurs (B to C) est souvent commentée, les transactions commerciales interentreprises (B to B) retiennent en revanche moins l'attention du public, alors qu'elles ont déjà acquis une grande importance.

a) L'achat en ligne plus répandu que la vente en ligne :

L'achat en ligne par un moyen électronique est plus répandu que la vente en ligne : 28 % des entreprises de 10 salariés ou plus le pratiquent, contre

20 % des entreprises qui vendent en ligne. Parmi les 28 % d'entreprises, 26 % déclarent acheter via l'internet et 6 % via l'EDI (Echange de Données Informatisées). Les achats en ligne se sont surtout développés dans les services (activités informatiques et les postes et télécommunications), dans le commerce et la réparation automobile et également dans l'industrie (secteur de l'énergie).

b) Les achats via l'internet : 25 % des entreprises et 5 % des achats globaux :

Plus de 25 % des entreprises françaises de 10 salariés ou plus déclarent avoir acheté des produits ou services via l'internet. Pour les entreprises, acheter en ligne par l'internet procure des avantages immédiats (gains de temps, réduction de coûts) en utilisant des solutions logicielles disponibles et déjà standardisées.

c) La vente en ligne concerne une entreprise sur cinq :

La vente en ligne de biens ou de services concerne toujours un nombre limité d'entreprises : 21 % des entreprises de 10 salariés ou plus ont franchi le pas.

Parmi celles-ci :

Ø 16 % vendent leurs produits via l'internet ;

Ø 7 % vendent leurs produits via l'EDI ;

Ø 2 % vendent en utilisant les deux moyens

d) Les ventes via l'internet : 16 % des entreprises et 4 % du chiffre d'affaires :

En 2005, les ventes via l'internet représentent 3,9 % du chiffre d'affaires des entreprises françaises de 10 salariés ou plus. Ceci représente environ 86 milliards d'euros*, correspondant principalement à du commerce interentreprises mais aussi à du commerce à destination des particuliers.

Quelques chiffres concernant le commerce électronique dans les pays développés :

? Dans l'union européenne, le pourcentage des Européens (et non des internautes) de plus de seize ans, ayant commandé par l'internet des biens ou des services pour leur usage personnel, au cours des trois derniers mois, s'élève à 23 % en début d'année 2006. La proportion de Français dans le même cas atteint 19 %. Les Français se situent loin derrière les Suédois (39 %), les Allemands (38 %), les Britanniques (38 %) et les Néerlandais (36 %).

*Insee : enquête statistique sur le e-commerce, Mars 2007.

Ils précèdent les Espagnols (10 %) et les Italiens (5 %).

? Au Royaume-Uni, le montant des ventes en ligne aux ménages et aux particuliers (commerce B to C) aurait augmenté de 30 %, passant de 16,5 milliards de livres en 2004 à 21,4 milliards de livres en 2005. Ce montant correspond au cinquième du montant global du commerce électronique via l'internet (B to B) et (B to C). Le commerce de gros, de détail et l'hôtellerie et les voyages représentent 58 % du montant du commerce électronique concernant les particuliers.

? En Allemagne, le chiffre d'affaires du commerce électronique B to C a atteint 16,3 milliards d'euros en 2006, contre 14,5 milliards, en 2005. Le chiffre d'affaires du commerce électronique B to C représente 3 % du commerce de détail. Ce montant inclut les transactions de biens matériels, de services, de billets de transports ou de spectacles et d'informations (téléchargement). Pour 2007, la fédération allemande du commerce de détail (HDE) attend une nouvelle progression du chiffre d'affaires du commerce B to C : soit18, 3 milliards d'euros.

? Aux Etats-Unis, les ventes aux particuliers via l'internet (hors réservations de voyage) ont dépassé 100 milliards de dollars en 2006. Au quatrième trimestre 2006, les ventes via l'internet se sont élevées à 29,3 milliards de dollars, soit une progression de 20 % par rapport à décembre 2005. Auparavant, le chiffre d'affaires du commerce électronique B to C (business to consumer) était passé de 69 milliards de dollars en 2004 à 86 milliards de dollars en 2005. Au-delà du commerce de détail effectué par voie électronique, se développent également des transactions commerciales électroniques B to C relevant des entreprises de services (réservations de voyages, édition-presse, informatique et logiciels, etc.) qui sont mesurés par ailleurs. Celles-ci représentaient un chiffre d'affaires de l'ordre de 50 milliards de dollars en 2003.

Figure3 : connexion des entreprises à Internet, en Europe

Source : Eurostat* - Enquête communautaire sur l'utilisation des TIC, publication Avril 2007

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire