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La Gestion des Connaissances

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par Anne-Claire Villiers Chaton
Ecole Supérieure de Commerce IDRAC - Master 1 Marketing et Gestion des Entreprises 2008
  

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PARTIE 2

Rappelons la problématique traitée « Est-il véritablement nécessaire de mettre en place une démarche de gestion des connaissances au sein d'une PME et de quelle façon accompagner le remodelage organisationnel induit ?

La gestion des connaissances peut constituer pour une PME un moyen de développement important. Rappelons que sa finalité est de créer un avantage concurrentiel en stimulant l'innovation. Face à un environnement concurrentiel en constante évolution, les PME se doivent d'innover pour subsister ainsi elles seront dans la capacité de réagir aux tendances du marché. Par exemple celles-ci commercialiseront des produits ou des services totalement en phase avec les besoins émergents de leur clientèle.

La démarche de gestion des connaissances induit l'élaboration d'une cartographie des processus organisationnels cela pouvant mettre en exergue des failles ou des manques dans les processus décisionnels. Des modifications effectuées dans le déroulement de ceux-ci pourraient améliorer la flexibilité / la réactivité de l'entreprise. Dans une PME il est primordial d'avoir des cycles de décisions courts afin de répondre immédiatement aux changements inopinés de l'environnement.

La démarche de gestion des connaissances permet d'optimiser le schéma organisationnel, à terme à l'élaboration de best practices. Nous nous trouvons alors dans une démarche « qualité » des process et par extension des produits / des services. Un système de GC permet donc en interne, une amélioration des processus organisationnels et des conditions de travail, en externe, une amélioration de la satisfaction qu'apporte l'entreprise à ses clients (augmentation de la fidélisation client). Cet effet positif sur la clientèle issu de la GC peut être lié à une norme ISO induisant zéro défaut organisationnel et produit/service.

La démarche de gestion des connaissances a comme objectif le partage du savoir. Le partage des connaissances stimule les compétences individuelles et soutient le développement de nouvelles compétences. Le partage permet à plus ou moins long terme de valoriser les individus et les encourage ainsi à prendre des initiatives (nouveaux projets...). D'un point de vue psychologique cela apporte une dynamique très positive à l'ensemble des individus et à l'organisation, illustrons notre propos par un exemple : face à des stratégies d'influences les situations de crises sont mieux gérées !

La problématique induit que la démarche de gestion des connaissances peut être une nécessité dans une organisation petite ou grande. De nombreuses preuves de réussites peuvent être présentées, mais celles-ci ne concernent que de grandes entreprises.

A priori ces grandes entreprises ont par définition une quantité d'information et de connaissance générant un besoin de sauvegarde auquel il est fondamental de répondre car il permettra de pérenniser l'avenir de l'entreprise.

A fortiori, une PME n'engendre pas un volume assez important d'information et de connaissances ce qui impliquerait une moindre nécessité à instaurer une démarche de gestion des connaissances.

Outre cette vision simplifiée, les gains obtenus à travers la mise en oeuvre d'une démarche de gestion des connaissances pour une PME sont multiples.

La complexité croissante du contexte mondial engendre une nécessité d'optimiser le traitement de l'information et le partage des connaissances. L'optimisation fait notamment référence à l'informatisation, en l'occurrence nous réduisons à sa plus simple expression le concept de gestion des connaissances. Un système informatique de gestion des connaissances permet une rapidité de diffusion de l'information et de la connaissance, constituant ainsi un levier pour atteindre de considérables gains de productivité non négligeables pour une PME.

La démarche de gestion des connaissances permet de formaliser le savoir tacite. Le savoir tacite est porté par l'individu, c'est une interprétation humaine puisqu'il se traduit en savoir faire, nous nous référons plus particulièrement à l'expérience et aux compétences.

La démarche de gestion des connaissances est une réponse à certains phénomènes tels que :

- Les pertes de compétences puisque celles-ci auront été préalablement écrites ou transmises pour ainsi être diffusables. Les phénomènes de turnover ou de papy boom sont ainsi diminués dans leurs répercussions négatives.

- La formalisation des connaissances peut permettre d'exporter son savoir faire, une PME peut donc avoir l'opportunité de développer une franchise, une filiale à l'étranger aisément.

La démarche de gestion des connaissances a pour objet de centraliser les données codifiées. Cette codification puis la capitalisation des informations et des connaissances offrent la possibilité de fournir à chaque collaborateur l'information au moment opportun. Dans une PME où les collaborateurs ont en charge différentes missions la gestion du capital informationnel prend tous son sens. Prenons également l'exemple de l'intégration d'un nouveau collaborateur, sa prise de fonction est optimisée car l'ensemble des informations et des connaissances sont aisément accessibles. Dans les deux cas, cela peut représenter un gain de temps considérable et une productivité nettement améliorée. L'exploitation des connaissances et des savoirs faire sont optimales.

La démarche de gestion des connaissances engendre une amélioration de la protection du capital informationnel. Cela amoindrit les risques d'espionnage industriel mais ne les écarte pas totalement.

Prenons l'exemple d'une étudiante chinoise en stage chez Valéo, celle-ci est accusée d'avoir piraté le système informatique de l'entreprise et d'avoir diffusé des informations capitales. Plus précisément elle est mise en examen pour « abus de confiance » et « accès frauduleux à un système informatique ».

Une question se soulève à la suite de cet événement, est-il nécessaire de limiter l'accès à l'information au sein de l'organisation en fonction du poste occupé ? Le partage aurait-il des limites ?

Il apparaît alors que l'organisation doit se protéger de risques issus de son environnement mais aussi d'éventuels dangers au sein même de la société.

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