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Le règlement pacifique du conflit en RDC: étude juridique pour une paix durable dans la Région des Grands Lacs

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par BALINGENE KAHOMBO
Université de GOMA (RDC) - Licence en Droit public 2005
  

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1. L'entrée du Zimbabwe, de la Namibie et de l'Angola

dans le conflit armé en RDC

Elle a été décidée le 19 août 1998 à Harare, capitale de la République du Zimbabwe qui présidait le Comité de défense de la SADC, pendant que les agresseurs et leurs alliés étaient déjà à la porte de kinshasa.

Certains auteurs ont pu néanmoins envisager leur entrée dans ce conflit armé en dehors de toute base juridique. Par exemple, Collette BRAECKMAN renseigne que, lors de la première guerre qui avait porté Laurent-Désiré KABILA au pouvoir, le Zimbabwe, avait avancé des fonds pour le ravitaillement en matériels militaires des troupes de l'AFDL de sorte que son intervention dans cette nouvelle guerre, d'après elle, eût été motivée par la nécessité de protéger un débiteur et de sauvegarder ainsi ses intérêts économiques en RDC1(*)0. Bob KABAMBA et Olivier LANOTTE, de leur côté, soulignent l'importance des liens personnels étroits entre l'ancien président namibien SAM NUNJOMA et L.D. KABILA comme facteur déterminant de l'intervention de la Namibie aux côtés de la RDC. Quant à l'Angola, ils estiment que le réflexe sécuritaire de Luanda contre l'UNITA a beaucoup motivé son engagement militaire en RDC1(*)1.

2. Le Tchad et Soudan

Vers la fin du mois de septembre 1998, la RDC reçut le soutien militaire direct du Tchad qui, cependant, fit le retrait de ses troupes quelques mois plus tard après qu'elles aient écopé des défaites cuisante face aux forces armées de l'Ouganda dans la province de l'Equateur. Les auteurs rapportent également, mais dubitativement, l'implication directe (présence des troupes) et indirecte (ravitaillement, avec l'accord de Kinshasa, de différents groupes d'insurgés antiougandais sur le territoire congolais) du Soudan dans le conflit armé en RDC. Ils estiment que, comme il a été de même pour l'alignement des entités non - étatiques derrière les Etats protagonistes, le Soudan a satisfait à l'aphorisme selon lequel l'ennemi de mon ennemi est mon ami ; son ennemi étant l'Ouganda et la RDC l'ennemi de ce dernier.1(*)2

* 10 BRAECKMAN, C., L'enjeux congolais : l'Afrique centrale après MOBUTU, Fayard, Bruxelles, 1999, P66.

* 11 KABAMBA, B. et LANOTTE, O., Op. cit., PP. 144 - 145.

* 12Ibidem.

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