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les programmes d'ajustement structurel cas de la Mauritanie

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par med yahya ould sidi ahmed
Université de Nouakchott - Maitrise en économie publique 2007
  

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CHAPITRE III L'IMPACT DES PAS SUR L'ECONOMIE MAURITANIENNE

bien qu'ils aient varié selon la situation de chaque secteur de l'économie, les programme d'ajustement appellation recouvrant globalement les programmes de stabilisation financés par le FMI et les programme d'ajustement appuyés par la banque mondiale ont généralement en diverses conséquences dans le cadre macro-économique du pays. Ce qui nous amènera par une analyse détaillée de voir les faiblesses quant à l'applicabilité de ces programmes, dans les frontières nationales d'une part et les quelques chances de succès dont ils suscité au cours de la période d'autre part.

SECTION I LES LIMITES DES PAS EN MAURITANIE

Les limites des domaines d'application des PAS sont certes existantes, mais la non commodité des programmes d'ajustement au climat social peut s'expliquer par leur inadéquation à la faculté des collectivités locales, leur densité par rapport aux champs d'action (souvent réduits), et enfin leur manque de cohésion pour faire face aux difficultés les plus persistantes. En dehors de ces contraintes endogènes il convient d'ajouter les incidences internationales telles que la conjoncture internationale avec ses multiples correllaires, les difficultés climatiques etc....

A- LES CONTRAINTES CLIMATIQUE :

Le territoire Mauritanien est soumis au cours de l'année à l'alternance de trois grands courants de masse d'air. ce sont l'alizé maritime, l'alizé continental et le mousson dont les interférences combinées à l'éloignement par rapport à l'océan permettent de diviser le pays en deux grandes régions (zone saharienne et la zone sahélienne) , qui, elles- même se divisent en deux nuances : une nuance maritime et une nuance continentale.

La Mauritanie a connu dés les années 70 une période des grandes sécheresses caractérisée par des conditions naturelles extrêmement contraignantes du fait de la faible pluviométrie. Toute fois on assistera à l'inversion de la situation avec une forte pluviométrie en 1986-87 suivi quelques années après (1990-91) d'une grande sécheresse qui va engendrer des difficultés d'adaptation à la nouvelle politique sectorielle mis en oeuvre par le gouvernement et limiter ainsi les reformes inscrits dans le cadre du PASA.

B-LE PROBLEMES DE LA CONJONCTURE INTERNATIONALE :

La conjoncture internationale a eu diverses répercussions sur l'économie nationale comme on pourra citer :

- la hausse du prix du pétrole ou de la facture pétrolière par les pays de l'OPEP.

- augmentation du taux d'intérêt lié aux prêts.

- la baisse de la demande du fer sur les marchés mondiaux.

- les incidents Mauritano Sénégalais et la fermeture des frontières.

- la baisse du niveau des devises étrangères entraînée par la diminution des exportations pour ne citer que difficultés là constituent un frein à la bonne gestion des objectifs et des mesures des PAS dans le territoire national (voir tableau)

L'évolution du minerai de fer entre 1989 et 1993

Unité de production 1 000 tonnes

Unité d'exploitation million de DTS

Années

1989

1990

1991

1992

1993

Productif.minerai fer

11.950

11.416

10.252

9.110

-

Exportation en FA

141.2

153.4

155.3

110.00

110.00

Source : Ministère de la coopération- les états d'Afrique, de l'océan Indien et des caraïbes Rapport 1993-Paris. France

C-LES SITUATIONS POLITIQUES

On s'intéressera dans ce cas à trois domaines principaux, qui constitueront un cadre normatif de critique de la situation politique.

-LES EVENEMENTS DE 1989

Les incidents Mauritano Sénégalais et la fermeture des frontières, les troubles intérieurs, le départ des Sénégalais et l'insécurité eurent des effets négatifs sur la production agricole de la vallée du fleuve, sur l'activité des pêcheries et sue la production artisanale.

-LA GUERRE DU GOLF :

Les prises de position Mauritanienne envers l'Irak lors de la crise du Golfe persique, remirent radicalement en cause les progrès accomplis dans le cadre au PAS. Le choix fait en matière de politique internationale se traduisit par une forte augmentation de la facture pétrolière et l'arrêt immédiat des financements arabes qui représentaient 40% de l'aide extérieure, dans ces conditions les critères de performances ne peuvent être tenus, les institutions internationales interrompirent leurs versement et le PCR fût abandonné de fait.

-LES RESISTANCES POLITIQUE AUX REFORME SECTORIELLSE

Ces résistances sont deux types, d'une part les responsables politiques et les hommes d'affaires d'autre part. conscient de l'intérêt de préservation de l'ancienne forme d'Etat, ces résistances s'opposent à toute modification du cadre juridique et institutionnel du pays. Les deux tendances travaillent en harmonie pour garder les avantages déjà acquis tels que les fonds fiscaux, faibles taxes aux importations etc....

Ces résidences ont ainsi contribué à la naissance de certaines actions des PAS, notamment dans le relance de la production et des actions des exportations. Elles agissent en défaveur des pauvres.

SECTION II LES RESULTATS DE PAS EN MAURITANIE

pour faire face à cette situation préoccupante qu'est l'analyse des résultats obtenus, le gouvernement ainsi que ses tenants (BM et FM) procéderont à une étude analytique des différents secteurs et sous-secteurs composant la structure macro-économique du pays.

A-DANS LE CADRE ECONOMIQUE

Ce domaine délimite un champ assez large, et difficile à maîtriser. Ce champ constitue la base sur laquelle repose la puissance et la suprématie d'un état par rapport aux autres. Car l'économie serait la substance vitale qui anime tout état. On s'intéressera à la croissance dans un premier temps :

Au niveau de la croissance :

Les PAS avaient pour but de mettre fin à la décroissance de la production intérieure pour parvenir à une croissance qui soit au minimum égale à celle de la population. Les deux moteurs traditionnels de l'économie l'élevage et le minerai de fer offrent cependant des perspectives assez limitées de dynamisation de cette croissance. on aboutit néanmoins aux résultats suivants : une augmentation du PIB de 1,2% en moyenne par an entre 1990 et 1992 due à l'amélioration du secteur agricole, le secteur miner décline de - 20% au cours de la période et l'échec de certains projets inscrits dans le cadre du PIP. La baisse des investissements pendant la période du PCr qui compromet aux actions du secteur minier et de la pêche. La détérioration des termes de l'échange et « l'existence d'une incompatibilité entre les mesures draconiennes d'austérité dans le CT et la relance à MT de la croissance » font que la Mauritanie n'a jusque atteint son taux de croissance prévu de 3,5% dans le cadre des différents PAS.

A-1 AU NIVEAU DE L'EXPORTATION :

L'épuisement de plusieurs gisements de minerai riche de la KEDIA a entraîné une augmentation des coûts moyens de production sur ce site qui devait être formé. L'exploitation actuelle des gisements de Guelb contenait du minerai pauvre nécessitant un traitement des coûts, s'est traduit par des coût de production très élèves et une exploitation peu rentable. Mais la mise en service d'un nouveau gisement de minerai riche à M'haodat en 1994 devait permettre de maintenir le niveau de production. L'exploitation du fer est de 9,5 millions de tonnes en 1993 contre 8,1 millions en 1992. Le prix du fer par rapport aux contrats signés a diminué de 14% en 1992. Le projet de production d'or a démarré en 1992 sur le site d'AKJOUJT. La production de la pêcherie 483.569 tonnes en 1992 contre 591.200 en 1986 soit une baisse non négligeable. La faiblesse de la production entraîne une baisse considérables des exportations (plus 20% en valeur des exportations de fer) et l'exportation des poissons reste modérée depuis 1982.

A-2 AU NIVEAU DE L4ACTIVITE ECONOMIQUE D'UNE MANIERE GENERALE :

Entre 1982 et 1989, la croissance annuelle du PIB réel du PIB a été plutôt bonne, atteignant une moyenne de 3,5% en termes réels. Mais en 1990 et en 1991, les performances économiques ont été moindres, l'économie Mauritanienne ayant subi une série des chocs exogènes dont les effets sur la situation économique et financière n'ont pas pu être compensés par des mesures macro-économiques et depuis 1992 une reprise de la croissance s'est amorcé, mais elle reste encore fragile.

A-3 LES EFFETS DE LA LIBERALISATION ECONOMIQUE

Comme la libéralisation est un processus qui vise à limiter l'intervention de l'état dans la vie économique et son contrôle sur les moyens de production. Cela nous conduit à étudier de ces conséquences :

A-3-1 CONSEQUANCES SUR LA PRIVATISATION :

Les désengagements excessifs des banques envers les entreprises publiques insolvables ont entraîné une crise des liquidités qui paralyse les économies. Quant aux entreprises privées, elles ont connu surtout des difficultés d'accès aux crédits bancaires. L'évolution de la privatisation s'est souvent manifestée sans la contrainte des dettes publiques extérieures et la détérioration de la balance de paiement.

A-3-2 CONSEQUANCES SUR LA RESTRUCTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES :

La Mauritanie a mis en oeuvre un programme dit PASEP depuis 1990 visant à améliorer le cadre légal et institutionnel du secteur public et assainir financièrement sa gestion. Ainsi sous la pression de la BM et des bailleurs de fonds l'état Mauritanien s'est retiré des nombreux secteurs jugés improductifs. Ceci aura une conséquence sur les classes pauvres, car conduisant à une monopole d'état par un monopole privé.

A-4 LA REACTION DES PAS FACE AUX INVESTISSEMENT :

Le dispositif en place pour encourager la constitution d'une épargne intérieure était peu efficace d'où une subordination de l'investissement public, à des dons et emprunts étrangers à 95%. La fuite des capitaux à la recherche des placements intéressants et de l'insécurité qui prévalait pendant cette période ne contribuait à résoudre le problème de la faiblesse de l'épargne intérieure. C'est pourquoi l'économie s'est installée dans une situation d'économie assistée : le système bancaire était mal adapté, fragile et insolvable et peu crédible. Les unités industrielles (SONELEC, OPT, COMMAUNAM, STPN, ETC ...) ont vu dans ces conditions leurs outils de production se dégrader rapidement faute d'investissements.

A-5 LA REACTION DE PAS FACE A L'INDISTRUALISATION :

Le secteur minier Mauritanien est dominé par l'exploitation du minerai de fer du nord du pays par la SNIM SEM dont l'état Mauritanien détient 70 % du capital, aux côtés d'actionnaires étrangers. En 1992 la valeur ajoutée du secteur représentait 11% du PIB et la SNIM est le premier employeur du secteur moderne avec 4500 employés essentiellement Mauritaniens et assure 90% de la valeur ajoutée du secteur industriel.

B-DANS LE CADRE FINANCIER :

Les autorités Mauritaniennes tentent depuis 1992 avec le soutien du FMI et de la communauté des bailleurs de fonds de redresser la situation financière caractérisée par un déséquilibre des finances publiques, de la BP, et un endettement très important.

1-L'IMPACT DE PAS SUR LA BALANCE DES PAIEMENTS :

La balance de paiement a enregistré un déficit global de 62 millions de DTS en 1992 alors qu'il atteignait 100 millions DTS en 1991. Le financement a été assuré essentiellement par l'accumulation des nouveaux arriérés extérieurs, le rapport de la dette du CLUB DE PARIS n'ayant permis à la Mauritanie de recourir au rééchelonnement pour combler son écart de financement. Le stock total d'arriérés au 31 décembre 1992 s'élèverait à 117 millions de DTS.

2-L'IMPACT DES PAS SUR LES FINANCES PUBLIQUES :

l'objectif de base de programme des finances publiques est d'arriver à un équilibre du budget de l'état en 1986, des opérations financières consolidées en 1988 et dégagement d'une épargne budgétaire équivalente à 20% des recettes totales en 1985. Les recettes propres de l'état se sont élevées en 1992 à 20 milliards d'UM. Le déficit des opérations consolidées atteignait prés de 13 milliards, environ 11% du PIB en 1993.

3-L'IMPACT DE PAS SUR LE NIVEAU DE L'INFLATION :

Ainsi le taux de l'inflation pour l'année 1992 a atteint 10,1% en moyenne annuelle contre 5,6% en 1991 les prix à la consommation se sont stabilisés au cours du premier trimestre de 1993. L'objectif du programme qui consiste à contenir en 1993 le taux d'inflation en deçà de 13% paraît donc réalisable. Il semble donc si ces tendances se confirment, que le gouvernement soit en bonne voie pour maîtriser les conséquences inflationnistes de la dévaluation de l'ouguiya et que la politique de contrôle de la situation monétaire ait concouru à cet objectif.

4-L'IMPACT DE PAS SUR LES PROBLEMES D'ENDETTEMENT :

Par ailleurs, le ratio d'endettement dépassait largement les capacités du pays (18% du PIB en 1984). Ce surendettement a posé plusieurs problème face à des devises très limitées et multiplient sollicitées. Déjà en 1985 le seul service de la dette atteignait 10 milliards d'UM c'est-à-dire à peu près 80 millions de dollars soit le quart des exploitations totales des biens et services. Dés lors le risque est devenu grand de recouvrir à d'autres emprunts pour recouvrir les arrières de la dette.

5-LES EFFETS DE LA DEVALUATION ET LA DEPENDANCE FINANCIERS :

la dévaluation de l'ouguiya a été suivi d'une libéralisation progressive du régime de change la fixation par les banques du taux de change manuel est entré en vigueur le 19 octobre 1992 et un système d'enchère a été mis en place pour l'attribution de devises pour des importations non prioritaires. La détérioration des avoirs extérieurs nets elle se traduit par une augmentation brutale de la position extérieure nette de BCM et dépendance financière était dés lors ouverte.

C-DANS LE CADRE SOCIAL :

A la période d'application des PAS, le gouvernement s'est intéressé essentiellement aux stratégies lui permettant d'optimiser sa situation économique et financière en délassant de côté l'aspect social. Et cela conduira à des multiples conséquences affectant surtout les populations pauvres.

1- LA BAISSE DU NIVEAU DE VIE DE LA POPULATION :

Parmi les conséquences diverses que connaît ces populations lors des programmes d'ajustement on peut citer, la dévaluation qui induit à une baisse de la consommation, la suppression des subventions sur les produits de première nécessité entraîne le renchérissement de ces dernières, l'abolition de contrôle des prix c'est-à-dire la libéralisation des prix est synonymes de l'inflation. Ces éléments pris en ligne compte, peuvent être les conséquences directes de la baisse des niveaux de vie, dont la couche sociale la plus vulnérable (les pauvres) en souffre le plus.

2- L'AUGMENTATION DU CHOMAGE :

La mise en oeuvre du programme de redressement est la condition nécessaire pour redonner à l'économie sa capacité de créer des emplois productifs. Le gouvernement entreprendra des actions visant à créer un maximum d'opportunité d'emploi dans les secteurs privés privées (agriculture irriguée, pêche et PME) pour l'absorption d'une partie des chômeurs. d'autre part à la suite du licenciement de 1200 employés de SNIM, l'état a mis en place le fond d'insertion et de réinsertion à la vie active (FIRVA) et un large programme de 3vivre contre travail » (VCT) en encouragement la création des PME. Les PAS n'ont jusqu'à là régler ce problème de chômage des diplômes qui était méconnu en 1986 et celui de l'exode des jeunes ruraux pour la recherche de l'emploi dans les villes industrielles notamment Nouakchott et Nouadhibou (phénomène d'urbanisation).

3- LA BAISSE DES SERVICES PUBLICS :

Au cours de son projet de vulgarisation, les PAS ne se sont pas toujours accentués au grand public qu'englobent les infrastructures sociales à savoir l'éducation, la santé, la nutrition et le logement. L'élargissement de l'assiette de l'impôt qui devait permettre une baisse des dépenses publiques et par conséquent un financement des déficits budgétaire s'est orienté au gré des secteurs autres que ceux des services publics. On constate une légère amélioration des budgets de ces secteurs dés 1991 (9% l'an pour l'enseignement fondamentale).

4- L'ACCENTUATION DES INEGALITES SOCIO-ECONOMIQUES :

La libéralisation se caractérise malheureusement chez nous par une paupérisation de la majorité de la population, ce qui crée un fossé social entre les riches et les pauvres. Dans le cadre économique, elle a permis l'émergence d'une classe d'entrepreneurs qui, potentiellement peut-être le moteur capable de dynamiser l'économie. Il convient de dire que les conséquences sociales de la libéralisation économique en Mauritanie sont un processus anti-social dont les concepteurs n'ont pensé qu'aux aspects techniques laissant de côté la dimension sociale, d'où l'accentuation de ces inégalités.

5-LA DIMENTION SOCIALE DE L'AJUSTEMENT (DSA) :

Elle est appliquée à l'échelle de toute l'Afrique subsaharienne et permettra désormais d'introduire l'aspect social dans les différents cycles des programmes d'ajustement. C'est en 1980 qu'elle verra jour en Mauritanie. L'étude est orientée sans cesse sur la vie des différents ménages du pays.

Les projets de DSA ont été lancés depuis 1980 en Mauritanie avec le soutien de la BAD, du PNUD et de la BM. Il aura pour tâche la participation de l'état dans le bien être de la population pauvre et son insertion dans la vie de tous les jours. Pour permettre la meilleurs saisie du projet, il sera mise en place certaines mesures de nature à permettre la cohésion de système, l'enquête permanente sur les conditions de vie des ménages (EPCVM- 1987 par l'ONS), l'identification des couches sociales les plus touchées, dégagement d'une promotion de l'emploi dans les secteurs informels pêche artisanale et de l'agriculture irriguée. Le manque des données fiables sur les enquêtes menées crée un grand obstacle à l'épanouissement de la DSA.

D-DANS LE CADRE POLITIQUE :

Pour contourner les deux aspects nuisibles dans la vie en société qui sont les crises économique et l'explosion sociale, la Mauritanie, comme nombre des pays en développement se trouvent assujettis par des politiques étrangère dictées par la BM et les bailleurs de fonds.

1-la dépendance politique :

La contribution des PAS consistait au redressement de certains secteurs sensés être stratégiques comme les politiques Monétaires, budgétaires, institutionnelles et structurelles. A ce titre l'application de ces PAS n'a fait qu'accentuer la dépendance de l'économie nationale vis-à-vis de l'extérieur telle que les financements, les aides et les dons. Cette subordination est le signe percussive d'une néo-colonisation financière.

2-le mécontentement populaire :

cette situation qu'est le chômage, l'injustice sociale, la baisse du pouvoir d'achat, l'in sécurisation alimentaire, la dégradation des services publics etc.... constitue entre autre l'émanation des troubles sociaux. Les nationaux se voient par une minorité sociale, le refus de la formation du multipartisme, le manque de la liberté d'expression constitue une limite dans la mouvance démocratique. Un tel mécontentement des nationaux risque de compromettre la stabilité politique qui est souvent à l'origine des crises économiques et aux émeutes (grèves) et à la migration de la population.

3-la démocratisation :

Pour contourner les obstacles précités en haut, la plupart des pays africains adoptèrent la démocratie. Cela supposera les participations des nationaux dans la gestion intérieure et défendre le droit de leur peuple à vivre dans l'aisance, la paix et de partager équitablement les richesses du pays. Depuis Avril 1991 a été engagé un processus démocratique en Mauritanie. Une nouvelle constitution fût adoptée par referendum en Juillet 1991 et d'importantes mesures de libéralisation furent prises : Amnistié des détenus politiques, loi sur la presse et apparition d'une presse indépendante, loi sur le multipartisme et création de douze parties politiques etc....

E-LE DOMAINE ENVIRONNEMENTAL :

La protection de l'environnement est un élément clé dans la vie économique et sociale. les facteurs contraignants du climat font que la Mauritanie est un Pays quasiment désertique (environ 170 000 km2 une absence presque total du couvert végétal sauf au sud et sud-ouest qui bénéficient d'une pluviométrie avoisinant 600 mm d'eau par an. il faut ajouter à cela « le prélèvement abusif d'environ 1 million de m3 par an de bois pour le chauffage par rapport à un accroissement annuel de l'ordre de 100 000 m3 (18) la faune est presque absente, on retrouve cependant dans le sud et le sud-est quelques animaux familiers tels que : les signes, l'hyène, le chacal, les biches, le boa, comme volaille : l'outarde, l'épervier, le charognard, les manges mil etc....dans le milieu aquatique : les caïmans, les crocodiles, les hupoppotames et diverse poissons (capitaines, tilapia...). D'autre part la pollution des eaux condition à la mort et à la migration des poissons et surtout la surexploitation des ressources halieutiques entraînent le tarissement de celles-ci.

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"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo