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Etude de quelques sources de polluants atmosphériques dans la région de Bejaia

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par Karim MOUAICI
Université de Bejaia - ingeniorat 2002
  

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Chapitre 1

.

 
 

> Définition de la pollution atmosphérique

> sources de pollution atmosphériques

> Facteurs intervenant dans le transport et la diffusion de polluants:

> Les différentes échelles de la pollution atmosphérique :

> Polluants atmosphériques

> Les grands types de pollution

> Effet de la pollution sur les végétaux

> Les effets à grande échelle

> Législation et norme de qualité de l'air en Algérie :

> Normes international de qualité de l'air

> Quelques définitions

 

I-1- Définition de la pollution atmosphérique :

«On entend par pollution de l'atmosphère, l'émission dans l'atmosphère, de gaz, des fumées ou de particules solides ou liquides, corrosifs, toxiques ou odorantes de nature à incommoder la population, à compromettre la santé ou la sécurité publique ou à nuire aux végétations, la production agricole et aux produits agro-alimentaires, à la conservation des constructions et monuments ou au caractère des sites ».

(Journal Officielle, 1983)

I-2- Sources de pollution atmosphériques :

I-2-1-Les sources naturelles :

L'atmosphère renferme, à coté des éléments de base, une quantité variable de substances naturelles provenant de sources très diverses qui, dépassant un seuil, crée une source de pollution :

> Les feux des forêts, des cultures ou des prairies contribuent à des émissions importantes de noyaux de condensation, d'imbrûlés et de gaz.

> Les volcans émettent des gaz comme le dioxyde de soufre et de l'hydrogène sulfureux, et des particules des cendres en grande quantité, dont les nuages peuvent parcourir des distances considérables.

> Les embruns marins sont constitués par des aérosols renferment des cristaux de sels qui peuvent entraîner à une pollution.

> Les végétaux sont à leur tour à l'origine d'une pollution par les pollens, les spores et les champignons.

> L'homme et les animaux rejettent des quantités importantes de dioxyde de carbone et sont à l'origine d'une pollution microbienne.

> L'ozone est formé naturellement à haute altitude à partir de réaction photochimique impliquant l'oxygène de l'air, ainsi une fois transporté dans les zones rurales par le vent, l'ozone se forme en grande quantité lorsque l'insolation est très élevée.

(DAY, 1999).

I-2-2-Les sources dues aux activités industrielles :

De nombreux types d'installations industrielles émettent cependant également des polluants dans l'atmosphère, constituent généralement un problème local à l'échelle d'une région ou d'un quartier, et planétaire à grande échelle.

I-2-2-1-Les installations fixes de combustions :

Parmi ces installations, nous pouvons citer les centrales thermiques, les foyers de combustions de l'industrie et les usines d'incinérations des ordures ménagères.

I-2-2-2-Les installations industrielles :

Très diverses, citons la sidérurgie comme la poussière métallique, la pétrochimie, le stockage des produits pétrolières, la métallurgie de l'aluminium, les industries des dérivés azotés, et les cimenteries.

I-2-2-3-Les sources automobiles :

Le trafic automobile occupe sans conteste une place déterminante. Les prestations de circulation ont en effet subi une croissance très marquée au cours des dernières décennies. Les principaux polluants sont le monoxyde de carbone (CO), les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatiles (COV), le dioxyde de soufre (SO2).

I-3-Facteurs intervenant dans le transport et la diffusion de polluants: I-3-1-Facteurs météorologiques:

Nous dénombrons trois facteurs prédominants : le vent, le gradient vertical de température et la turbulence. Nous allons voir successivement leurs influences.

I-3-1-1-Le vent:

Il résulte du déplacement des masses d'air et dilue continuellement la pollution libérée au point d'émission. Une absence de vent contribuera donc à l'accumulation des polluants près des sources. Sa vitesse augmente généralement avec l'altitude.

I-3-1-2-Le gradient vertical de température :

Les mouvements des masses d'air sont dus aux différences de densité entre elles. Le gradient de température conditionne ainsi le mouvement ascendant ou descendant d'une couche ou l'absence de celui-ci .La température de l'air diminue généralement avec l'altitude de 1 °C tous les 100 m.

Le gradient vertical de température est également utilisé pour définir la stabilité de l'atmosphère. Si la température décroît trop rapidement, l'atmosphère est instable, ce qui

favorise la dispersion des polluants. Une inversion thermique conduira au contraire à de forts niveaux de pollution. Cette inversion peut se produire la nuit quand le sol refroidit rapidement ainsi que l'hiver par temps clair. L'absence de vent en général favorise l'apparition d'une inversion thermique.

I-3-1-3-La turbulence :

La turbulence est l'irrégularité du mouvement du vent. Elle est caractérisée par le croisement des trajectoires des masses d'air et par la superposition d'une fluctuation irrégulière, aléatoire et non reproductible de l'écoulement moyen du vent. Ce facteur est très difficile à traiter mathématiquement. La diffusion tourbillonnaire est le processus de mélange le plus important dans les basses couches de la troposphère. Il provoque la dispersion des polluants dans l'air.

Nous pouvons distinguer deux types de turbulence : la turbulence mécanique (tourbillons créés par la différence de vitesse des masses d'air, ou par le mouvement de l'air qui entre en contact avec des objets), et la turbulence thermique (tourbillons créés par la différence de température des masses d'air).

I-3-2-Facteurs physiques :

Il s'agit d'obstacles (relief, bâtiments...) qui modifient le régime des vents. La direction des vents sera déviée autour des obstacles. Le vent pourra suivre des trajectoires préférentielles (Vallée...). La vitesse sera elle aussi modifiée (plus élevée au sommet des ondulations du terrain et plus faible au fond de celles-ci).

(AHLVIK, 1997)

I-4-Les différentes échelles de la pollution atmosphérique : Nous pouvons scinder la pollution atmosphérique en trois catégories :

> Pollution de proximité et à l'échelle locale :

Elle concerne les sources d'émission de gaz ou d'autres substances indésirables le plus souvent produites en milieu urbain (industries, chauffage, trafic...). Elle affecte en premier lieu la santé des populations par son action directe à court terme mais exerce aussi une toxicité à plus long terme pour certaines pathologies. Elle peut également procurer une gène olfactive importante et participer à la dégradation du patrimoine bâti (corrosion, salissure).

> Pollution à l'échelle régionale :

Elle concerne les zones situées à quelques dizaines de kilomètres (voire des centaines de kilomètres) des sources d'émission de pollution. Elle regroupe souvent sous ce terme les deux phénomènes de pollution que sont :

- Les pluies acides qui participent au dépérissement des forêts et des lacs. Elles désignent les phénomènes de retombées au sol de dépôts acides, secs et humides, qui touchent des zones étendues et éloignées des sources en raison des transformations physico-chimiques et des conditions climatiques (HCl, H2SO4 issu des émissions de SO2, HNO3 liées à celles des NOx). - La pollution photochimique qui désigne les mécanismes conduisant à la rupture naturelle de formation et de destruction de l'ozone troposphérique (à basse altitude) et à l'augmentation de sa concentration dans l'air.

> Pollution planétaire :

Qui concerne les deux problèmes identifiés :

- La diminution (« trou ») de la couche d'ozone stratosphérique due essentiellement à l'action des composés halogénés (chlore, brome, iode) libérés par les activités humaines, et la réduction du pouvoir filtrant de la couche d'ozone a des conséquences néfastes sur la santé (cancers de la peau).

- L'augmentation de l'effet de serre qui constitue un processus naturel à la vie terrestre car sans ce phénomène, la température de l'air serait inférieure de 30°C à la valeur moyenne actuelle qui est de 15°C sur notre planète. Cependant, son augmentation liée à la production excessive de certains gaz (CO, CO2, COV) entraînera de graves changements climatiques (élévation de la température du globe et modifications climatiques lourdes de conséquences pour la vie terrestre).

(ANONYME I, 1999)

I-5-Polluants atmosphériques :

Trop de n'importe quelle substance au mauvais endroit ou au mauvais moment est un polluant. Plus spécifiquement, la pollution atmosphérique peut être définie comme 'la présence de substances dans l'atmosphère, résultant des activités synthétiques ou des processus naturels, entraînant des effets nuisibles pour l'homme et pour l'nvironnement'. La pollution atmosphérique est un terme employé pour décrire tous les produits chimiques non désiré ou d'autres matériaux qui contaminent l'air que nous respirons ayant pour résultat la dégradation de la qualité de l'air.

I-5-1-Monoxyde de carbone :

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz sans couleur, inodore, toxique produit lorsque des carburants contenant du carbone sont brûlés où il y a trop peu d'oxygène. Il se forme également en raison de la brûlure des carburants à une température trop élevée. Il brûle dans l'air ou avec de l'oxygène avec une flamme bleue, et est légèrement plus léger que l'air.

En présence d'un approvisionnement adéquat en O2, la plupart du monoxyde de carbone produit pendant la combustion est immédiatement oxydé en dioxyde de carbone (CO2). Cependant, ce n'est pas le cas dans l'étincelle du moteur d'allumage dans les automobiles, particulièrement au ralenti et dans les conditions de décélération. Ainsi, la source principale du monoxyde de carbone dans l'atmosphère est le transport routier. De plus petites contributions viennent des processus impliquant la combustion de la matière organique, par exemple dans les centrales électriques et l'incinération des ordures.

(BUCHDAHL, 2000)

+ Emetteurs :

¾ . Les transports

¾ . Les chauffages collectifs et individuels

¾ . Les industries

¾ . Plus généralement la combustion incomplète de composés contenant du

carbone

+ Effet sur la santé :

A fortes doses, il est un toxique cardio-respiratoire souvent mortel.

A faibles doses, il diminue la capacité d'oxygénation du cerveau, du coeur et des muscles. Sa nocivité est particulièrement importante chez les insuffisants coronariens et les foetus.

(BLANCHOT, 2002)

+ Effet sur l'environnement :

Le CO, au même titre que les NOx et COV, intervient en tant que précurseur dans le processus de formation de la pollution photochimique, notamment de l'ozone troposphérique.

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