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Risques financiers dans une institution financière non bancaire (cas de la CADECO de 2003 à 2007)

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par Didier KIVAVA MUKENGA
Université catholique du Graben (U.C.G/Butembo RDCongo) - Licence 2007
  

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-Le choix de la devise de paiement

La devise de paiement détermine en partie l'intensité du risque. Le choix du cours de conversion, indispensable pour passer du prix en monnaie nationale au prix exprimé en devise, est un élément important pour la compétitivité de l'offre et la gestion du risque.

-La libre convertibilité sur le marché monétaire (convertibilité externe)

Certains pays contrôlent leur situation monétaire extérieure en réservant les opérations de change à leurs résidents et en imposant un cours de change officiel. L'exportateur ne saurait de telles devises en paiement.

-L'existence d'un marché international monétaire et financier de la devise

Un marché monétaire et financier international actif et important pour la devise considérée assure à l'exportateur une mise en oeuvre aisée des techniques de gestion du risque de change et des opérations d'emprunts en devises assurant le financement des opérations.59(*)

En plus de ces critères quasi structurels, l'exportateur tient compte de la situation conjoncturelle, économique et monétaire : stabilité des taux de change, niveau des taux d'intérêt et de l'inflation.

-Un nombre limité de devise

Chaque devise supplémentaire utilisée constitue un nouveau facteur de risque, et celle-ci doit faire l'objet d'une surveillance et d'une gestion spécifiques. Utiliser un grand nombre de monnaies étrangères deviendrait donc vite difficile et coûteux.

II.2.2.5 la gestion du risque d'insolvabilité60(*)

L'insolvabilité présente le principal risque lors des opérations d'octroi de crédit. Pour se prémunir, les banques se fient davantage à l'efficacité des sûretés réelles (hypothèques) ou personnelles (cautions) qu'à une analyse économique de la situation de l'emprunteur.

II.2.3 Quelques procédés pour limiter les effets de l'encadrement du crédit

Dans toue relation financière s'opère un décalage temporel entre les flux donnés et les flux reçus. C'est dans ce délai, qui peut être plus ou moins long, et à travers ce lien unissant donneur et receveur que la confiance se manifeste et est éprouvée. Elle est donc nécessaire à route relation financière.61(*)

La confiance, quel qu'en soit l'objet, est exceptionnellement totale ou nulle. Elle est communément qualifiée de grande, faible, positive ou négative; autrement dit cette relation est chaude, tiède ou froide.

La confiance n'est pas un «état». Elle est toujours en «situation» et elle varie en intensité.

La confiance peut être partagée. Elle peut être mutuelle ou au contraire non réciproque; directe ou médiate; un prêt ne sera accordé que si certains parents ou amis, voire organisations, acceptent de supporter une partie du risque en se portant caution.

L'encadre du crédit est fortement critiqué par les banques puisque, en limitant les intérêts qu'elles perçoivent, donc leurs produits. Les banques s'efforcent de contourner cette contrainte par divers procédés plus au moins réguliers.62(*)

Renforcement de leurs fonds propres: l'excédent des fonds propres des banques sur leurs capitaux immobilisés (fonds de roulement) permet aux banques de distribuer des crédits hors encaissement. Le renforcement des fonds propres est parfois obtenu par des moyens artificiels, par exemple en revendant les titres d'une filiale à une autre filiale non bancaire, ce qui permet à la fois de diminuer les capitaux immobilisés (titres de participation) et d'augmenter les fonds propres (plus-value constatée à cette occasion)

Emission d'emprunts obligataires : du point de vue de l'encadrement du crédit, les emprunts obligataires émis par les banques sont assimilés à des fonds propres; les banques émettent donc des emprunts non seulement pour se procurer des ressources mais surtout pour se donner des possibilités de distribution des crédits hors encadrement.

Contraction des crédits en fin de mois : techniquement, l'encadrement du crédit se calcule à partir du volume des crédits accordés par les banques en fin de mois. Diverses techniques (reports d'échéances...) permettent de diminuer les crédits à cette date pour les faire apparaître les jours suivants. Cela se pratique surtout avec les entreprises qui y trouvent également leur intérêt par une amélioration de la présentation de leurs bilans.

Distribution de crédits en devises : les crédits accordés en devises aux entreprises ne sont pas soumis à l'encadrement (les devises sont censées ne pas gonfler la masse monétaire en francs).

Développement des «face à face» : rien n'interdit à une entreprise qui dispose d'excédents de trésorerie de les prêter à une autre entreprise; cette opération s'appelle un «face à face». Elle n'apparaît donc pas dans les comptes des banques et constitue, de fait, une forme de débancarisation puisque la banque perd une ressource et un emploi, mais cela limite le volume des crédits apparents mesurés dans les comptes des banques et soumis à l'encadrement.

Il est d'ailleurs interdit aux banques de permettre ces «face à face», c'est-à-dire de rapprocher les entreprises disposant d'excédents de celles qui sont emprunteuses; mais rien n'interdit à un banquier d'inviter à déjeuner deux de ses clients et que ceux-ci découvrent entre la poire et le fromage qu'ils sont faits pour s'entendre... Le banquier trouvera toujours un moyen pour se faire rémunérer de ce genre de service.

Afin de couvrir ou de réduire certains risques, l'Agence Française de Développement (AFD) propose différents outils destinés à rapprocher l'épargne et les entrepreneurs. Placée en première ligne est en mesure d'apporter, par sa signature, une garantie de solvabilité aux opérations économiques, et ainsi faciliter la mobilisation de ressources en monnaie locale.

L'investissement suppose le partage du risque de son financement et requiert transparence et fiabilité dans les comptes et les études de marché, de soldes connaissances en gestion et leur application réaliste à l'entreprise.

* 59 B. BESSON et J.C. POSSIN., l'intelligence des risques, sécurité, sûreté, environnement, management, IFIE, 2006, p.119

* 60 G. JOUSSE., Gestion des risques et de sécurité, éd. Imestra, 2006, p.193

* 61 J.M. SERVET., Banquiers aux pieds nus, Genève, 2006, p.256

* 62 C. SIMON., Les banquiers, éd. La Découverte, p.81

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry