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Risques financiers dans une institution financière non bancaire (cas de la CADECO de 2003 à 2007)

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par Didier KIVAVA MUKENGA
Université catholique du Graben (U.C.G/Butembo RDCongo) - Licence 2007
  

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Le crédit est une anticipation de recettes futures. Tout crédit comporte le

risque que ces recettes ne se produisent pas et qu'aucun remboursement ou bien

seulement un remboursement « particuliers » à l'échéance. Un crédit n'est accordé que si le banquier estime que la probabilité de remboursement excède celle de non remboursement.

Le crédit peut être bon ou mauvais. Cela dépend de la manière dont on l'utilise. Avant de prendre une décision en matière de crédit, examinez soigneusement tous les facteurs en fonction de vos besoins et de vos valeurs.

Comment apprécier la capacité d'un emprunteur à rembourser le crédit ? L'étude des documents financiers produits par l'emprunteur qui s'attache aux critères de liquidité ou de surface financière et envisage les perspectives de développement du demandeur est la méthode la plus utilisée. Cette méthode rencontre vite des limites.

Dans sa publication intitulée « Savoir gérer son argent», l'Association des banquiers canadiens fournit des conseils sur les questions suivantes : utiliser intelligemment le crédit, la gestion du crédit, la demande de crédit, et que faire face à une crise financière ?.68(*)

L'entrepreneur, nous prenons ce mot dans le sens large que lui donnent les économistes, de personne ou société qui met en oeuvre les facteurs de production pour obtenir des biens économiques afin d'en retire profit ne possède pas toujours les capitaux suffisants pour atteindre le chiffre d'affaires auquel ses capacités ou les circonstances le mettent à même d'arriver.

Il peut profiter de la confiance que sa valeur morale, ses connaissances techniques et les biens qu'il possède lui ont permis d'inspirer, pour demander du crédit.

Faire crédit, c'est faire confiance ; c'est donner librement la disposition effective et immédiate d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que le même bien, ou un bien équivalent, vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service.

Le crédit introduit le facteur temps, doc l'incertitude, dans le mécanisme des échanges. Il l'introduit au moyen d'un acte de foi : le crédit est donc une notion purement subjective.69(*)

III.3.1 Relation entre Banque - Client70(*)

Pour mener à bon l'analyse de rentabilité d'un client, il est nécessaire d'exploiter complètement les relations qui s'établissent entre la banque et le client.

Dans un premier temps, il est nécessaire de répertorier la totalité des produits bancaires utilisés par le client : crédits, dépôts et services. Le client peut être en effet soit déposant, soit emprunteur, soit déposant et emprunteur à la fois.

Les encours moyens de crédits et dépôts sont déterminés ainsi que les intérêts débiteurs et créditeurs qui en sont issus. Cette tâche est simple à exécuter lorsque le client est un particulier; elle peut être beaucoup plus longue et difficile si le client est une entreprise qui comprend de nombreux établissements avec des comptes en banque fonctionnant dans les agences et succursales.

D'autre part, le client est utilisateur de services et il convient également de répertorier les différentes utilisations de services ainsi que leurs montants.

Les opérations débitrices et créditrices sont source de fonds disponibles que la banque utilise pour son propre profit.

Ces gains réalisés doivent être imputés au client et, valorisés en général au taux moyen du marché monétaire, ils sont ajoutés aux produits qui découlent de la relation avec le client.

Un autre aspect de la relation banque - client doit également être pris en considération. Chaque client emprunteur de capitaux fait supporter un risque d'insolvabilité plus ou mois élevé et dont l'appréciation est à la base du métier de banquier.

Un dernier aspect de la relation banque - client doit également entre en ligne de compte, il s'agit du refinancement.

Certains crédits se refinancent plus facilement que d'autres sur les différents marchés de capitaux (marché interbancaire, marché de la titrisation par exemple).

Le refinancement d'un crédit est une ressource et, à la limite, on peut considérer que cette ressource est apportée par le client. On ajoutera donc aux ressources collectées le refinancement des crédits consentis et aux charges du compte d'exploitation des charges de trésorerie égales au coût du refinancement.

* 68 Hebdomadaire no2.783, Problèmes économiques, Financement et Gestion du risque, immuser les communes contre le risque de taux d'intérêt, p.9, 6 novembre 2002

* 69 G. PETIT-DUTAILLIS, Le risque du crédit bancaire, éd. Riber-paris, 1967, p.197

* 70 S. DE COUSSERGUES, Idem, p.157

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry