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Les fusions -acquisitions des banques:cas pratique AttijariWafaBank

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par Bouchra BAKADIR
Université HassanII Mohammedia - Licence en Gestion des entreprises 2006
  

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§3 : LE SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN : MOTEURS DE CROISSANCE ET RENTABILITÉ GENERALE

3.1 : LES MOTEURS DE CROISSANCE DU SECTEUR BANCAIRE MAROCAIN

Le secteur bancaire marocain possède un potentiel de développement très important ; en effet, le taux de bancarisation au Maroc se situe entre 20% et 25% de la population (contre 40% pour la Tunisie).

Près du tiers du réseau bancaire est concentré dans l'agglomération Casablancaise.

Les banques marocaines disposent d'un potentiel important pour la croissance des bilans, à condition toutefois que la croissance économique du pays se stabilise.

La croissance du secteur bancaire entre 2000 et 2004, est essentiellement due, à l'explosion des crédits immobiliers hypothécaires (29,6% de progression annuelle moyenne, représentant 18,4% du total des crédits distribués en 2004).

En effet, les principales banques commerciales se sont concentrées sur ce segment, profitant de la flambée des prix, et de la forte demande sur l'immobilier, en offrant une large gamme de produits et de services spécialisés.

Cependant, l'utilisation de ce créneau comme principal moteur de croissance, peut se révéler risquée ; le renversement de cette tendance haussière dans l'immobilier peut constituer une vraie menace pour l'ensemble du secteur.

3.2 : LA RENTABILITÉ DES BANQUES MAROCAINES

La rentabilité des banques marocaines demeure relativement faible, par rapport aux moyennes des marchés émergents.

En effet,la baisse des taux d'intérêts, accompagnée par un resserrement des marges d'une part, et la détérioration des engagements croissant de provisionnement d'autre part, ont fortement affecté les résultats nets des banques .

La rentabilité moyenne des fonds propres des banques commerciales cotées (hors CIH et BCP), est de l'ordre de 8,7% en 2004 (10,3% en Égypte en 2004) alors que le rendement des actifs, n'a pas dépassé 0,8%(0,5% en Égypte en 2004).

Toutefois la situation financière des banques marocaines est plus équilibrée, par rapport à celle des banques tunisiennes ou égyptiennes qui ont une faible capitalisation » 44(*).

* 44 Etude réalisée par CFG Group, sur Attijariwafa bank :« note secteur bancaire : focus Attijariwafa bank » ; en date du 08/ 2005.

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