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Etude du profil calcique chez les femmes ménopausées

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par mohamed reda LATTAB
Université Djilali liabes ( Sidi Bel Abbès) - Ingénieur d'Etat en Biologie 2006
  

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I. L'OSTÉOPOROSE

I.1. Définition

Maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la masse osseuse et par des altérations micro-architecturales du tissu osseux, ayant pour conséquence une augmentation de la fragilité osseuse et du risque fracture " L'os est un tissu vivant avec un équilibre entre ostéoblastes et ostéoclastes.

Au moment de la puberté, il existe une croissance très rapide pour atteindre vers l'age de 20 ans la masse osseuse maximale.

A partir de 35/40 ans la décroissance est lente et régulière par la diminution des ostéoblastes.

La ménopause aggrave la perte osseuse liée au vieillissement par la carence oestrogénique associée ainsi que par déficit vitamino calcique qui s'accentue chez les sujets plus âgés. (RIBOT , 1995)

I.2. Facteurs de risques

I.2.1. Ostéoporose secondaire

a) Endocrinopathies

HyperparaT, hyperT, hypogonadisme, adénomes hypophysaires à prolactine, hypercorticisme, acromégalie, diabète.

b) Maladies digestives

Gastrectomies, résections intestinales étendues, malabsorptions,

malnutritions, hépatopathies chroniques sévères.

c) Mal inflammatoires et systémiques

Rhumatismes inflammatoires chroniques ( PR, spondylarthropathies), mastocytose.

d) Mal genotypiques

M de Lobstein, mal du tissu collagène ou élastique ( Ehlers-Danlos, Marfan, élastorrhexie), homocystinurie, hémochromatose.

e) Mal néoplasiques

Myélome multiple, cancers métastatiques, chimiothérapies anticancéreuses. I.2.2. Ostéoporose primitive

a) Vie génitale

Ménopause : naturelle précoce ou ovariectomie, puberté tardive, anorexie mentale, absence de CO, grossesses multiples, allaitements prolongés.

b) ATCD familiaux

Ostéoporose, fractures, mal génétique

c) Données anthropométriques

Races blanche et jaune plus fréquent que race noire, faible index masse corporelle.

d) Facteurs nutritionnels

Apports calciques faibles, carence vit D, anorexie mentale.

e) Facteurs environnementaux

Alcool, tabac, faible exposition solaire, vie citadine.

f) Activité physique

Vie sédentaire sans efforts physiques, immobilisation prolongée.

g) Médicaments

Corticoides, hormones thyroidiennes, héparine, agonistes Gh Rh, chimiothérapie anti cancéreuse.

I.3. Epidémiologie

Les études épidémiologiques sont un peu difficile à faire mais il s'agit d'un problème de santé publique majeur : recommandations européennes de prévention et de traitement.

40% des femmes et 13% des hommes de plus de 50 ans feront dans les années qui leur restent à vivre une fracture ostéoporotique. En 1995, 414 000 fractures du col du fémur ont été recensées dans l'union européenne / en France, en 1990, 48 000 FESF ; tout ceci avec un coût annuel trés important : environ 2.5 milliards de Frs et 4 milliards si on rajoute le cout de réhabilitation chez les patients de plus de 70 ans. Tous ces chiffres devraient doubler dans les 50 prochaines années avec le vieillissement de la population.

L'ostéoporose entraîne toutes les formes de fracture mais 3 sites sont essentiellement atteints :

44% fractures vertébrales, 19% FESF, 14% ext distale avt bras.

Mais la fracture n'atteint pas tous les patients ostéoporotiques et toutes les fractures ne sont pas imputables en tout ou rien à l'ostéoporose.

Plusieurs facteurs sont intriqués avec relation entre fragilité osseuse et traumatisme. Plus l'age avance, plus le trauma est minime face à la fragilité.

On a surtout étudié les FESF car conséquences sévères chez les P. âgées. Elles sont plus fréquentes chez les femmes 3 pour 1, croit exponentiellement avec l'age avec une majorité entre 80 et 90 ans. Il existe un gradient décroissant Nord- Sud lié à l'ensoleillement, plus milieu urbain que rural et plus en milieu institutionnel.

(BAUDOIN, 1997)

I.4. Attitude clinique

Maladie indolore en dehors de ses complications fracturaires, sinon évoquer l'ostéomalacie

(Carence vit D). Il s'agit donc essentiellement d'une stratégie de prévention et il faut l'évoquer de manière systématique chez la femme de la cinquantaine et plus ou chez les descendance des femmes présentant des fractures - tassements ou encore au moment de la ménopause et de la mise en route du THS.

I.4.1. Place de l'ostéodensitométrie dans cette stratégie

Mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par absiorptiométrie biphotonique à rayons X au niveau du rachis lombaire, de l'extrémité supérieure du fémur, radius ou autre .On note une densité exprimée en g/cm correspondant à la quantité d'hydroxyapatite par unité de surface de projection osseuse. Cette mesure est interprétée comparativement aux valeurs normales définies pour le sexe et l'age (Z-score) ou par rapport à la valeur maximale atteinte à l'age adulte (T-score).

Pour chaque diminution d'un écart-type de DMO ( 10 à 30% de moins ) le risque fracturaire est multiplié par 1,5 à 3.

- Normale : T-score > - 1 DS.

- Ostéopénie : - 1 DS > T-score > - 2,5 DS.

- Ostéoporose : T-score < - 2, 5 DS.

- Ostéoporose sévère : T-score < - 2, 5 DS + fractures.

Cela permet d'identifier la population à risque fracturaire élevèe : 30% des femmes occidentales de 50 ans sont ostéoporotiques selon la définition densitométrique.

Il existe cependant des critiques à la densito:

- La DMO est une variable continue.

- Elle n'est pas le seul déterminant du risque fracturaire.

- Des fractures peuvent survenir avec des DMO nles.

- Ces valeurs sont valables seulement pour la population féminine blanche nord américaine et ouest européenne.

Les indications de l'ostéodensitométrie sont bien établies:

- Détection de l'ostéoporose en cas de fracture tassement vertébral.

- Evaluation des patients porteurs de troubles métaboliques affectant le squelette.

- Surveillance thérapeutiqe ( biphosphonates ).

Il s'agit d'un examen non remboursé par la sécurité sociale, qui coute cher en dehors
de certains centres hospitaliers où les patients ne déboursent que 50 Frs. (POUILLES

J,1995)

I.4.2. Ex biologiques

S'il existe un tassement vertébral ou une ostéoporose densitométrique, un bilan minimum est nécessaire afin de compléter l'enquête clinique qui est bien entendue indispensable pour éliminer les affections tumorales et rechercher les causes d'ostéoporose secondaire et de préciser les facteurs de risque.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille