WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude du profil calcique chez les femmes ménopausées

( Télécharger le fichier original )
par mohamed reda LATTAB
Université Djilali liabes ( Sidi Bel Abbès) - Ingénieur d'Etat en Biologie 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

INTERPRETATIONS ET DISCUSSIONS

Sur le plan des facteurs de risques, nous avons constaté un manque total d'informations vis-à-vis de certaines questions relatives à l'hygiène de vie sanitaire de la femme, aux conséquences de l'adoption d'un certain nombre de contraceptions chimique plutôt que la pose des stérilets.

Nous relevons un taux de réponses significatives élevées, 96% ont déclarées avoir pris une contraception ovale (fig. 1) et 95% avoir été défavorables aux stérilets (fig. 2).

Encore que plus de la moitié des femmes 57% n'ont pas fait l'objet d'investigation routinière, en terme de bilans biologiques (fig. 3). Dés lors pas moins de 68,32% des femmes de notre échantillon ne sont pas allé au-delà du primaire dans leur scolarité et parmi ces femmes un peu plus de la moitié 53% n'ont pas, pour une raison ou une autre, fréquenté l'école (fig. 4).

A cette insuffisance s'ajoute et pour plus de la moitié 51% ont un nombre d'enfants situé entre 6 et 12 (fig.5).

Concernant l'âge de survenue de la ménopause 95% l'ont eu entre 45 et 54 ans, seulement 2 d'entres elles (3%) ont eu une ménopause précoce (à 40 ans) et l'on enregistre auprès d'une seule femme un cas de ménopause tardive (fig.6).

Concernant l'histoire de l'allaitement, prés de la moitié ont pratiqué un allaitement mixte et seulement 30% concerne un allaitement exclusif au sein contre 23% ayant opté pour un allaitement artificiel exclusif (fig.7).

Concernant l'indice de corpulence des femmes, 20% d'entres elles ont un rapport Poids/Taille normal, 58,32% présentent un surpoids et 18,66% sont obèses (fig .8).

L'analyse sanguine a révélé des chiffres s'écartant des valeurs normales; pour la glycémie, 40% des bilans dénotent une hyperglycémie variant de 1,3 à 1,7 g/l contre 60% ayant une glycémie normale entre 0,8 et 1,2 g/l (fig.9).

Concernant la triglycéride ,65% des femmes ont des valeurs naturelles variant entre 0,8 et 1,5 g/l, le reste des femmes 35% présentent une hypertriglycéridemie variant entre 1,51 et 2,53 g/l (fig. 9, 13).

Les résultats issus de l'exploitation des feuillets alimentaires révèlent dans leur ensemble un chiffre moyen de l'apport énergétique total AET (1729,41 #177; 140,8) (fig.1 1).

Où les glucides participent dans 38% dans un taux de couverture préconisé par les normes 55% de l'apport calorifique total, 23% ont une alimentation leur apportant trop de glucides dont 91% sont représentées par l'amidon et seulement 9% sous forme de sucres simples (fig.13).

La couverture alimentaire en calcium pour cette catégorie de population de femmes reste au-dessous des recommandations (fig.14)qui sont évaluées entre 1000 et 1500 mg/j et de vitamines D (400 à 800 ui/j).

La calcémie étant dans les limites de normalité qui est en moyenne de 9O #177; 9

mg/l.

La calcémie, bien que normale, a été retrouvée en augmentation chez les femmes de poids normal 95 #177; 9 mg/l par rapport aux femmes présentant un surpoids 86 #177; 7 mg/l (fig.15) et une corrélation inverse entre les deux paramètres (r = 0,40).

Cette interprétation reste à établir en fonction de la protidémie des sujets (paramètre non dosé)

La négativité du bilan calcique (calcium sanguin de l'organisme) et l'apport alimentaire insuffisant stimule les résorptions osseuses afin de maintenir l'homéostasie du calcium plasmatique.

Une corrélation négative était retrouver entre la corpulence des femmes et la quantité de calcium apporté par l'alimentation.( r=-0.30).

En effet, si l'apport en calcium alimentaire persiste à des chiffres bas, la situation traduirait une baisse de la concentration plasmatique de calcium, se qui stimule la sécrétion des hormones calciotropes; celles-ci induirait une augmentation de la concentration intra adipositaire de calcium, qui elle-même agirait sur le métabolisme lipidique en favorisant le stockage (Zemel MB et al, 2000).

Une enquête reprise avec un effectif plus important, pourrait laisser voir se renforcer cette relation entre calcium alimentaire et l'indice de QUETELET.

Le surpoids a-t-il un effet protecteur contre l'ostéoporose des femmes? C'est une question qui reste à explorer ou bien peut être que la discordance du résultat obtenu repose sur des erreurs méthodologiques au niveau des relevés alimentaires; des études longitudinales sur de grands effectifs sont nécessaires pour évaluer l'effet de la ration calcique sur la perte osseuse post ménopausique.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote