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Etude du profil calcique chez les femmes ménopausées

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par mohamed reda LATTAB
Université Djilali liabes ( Sidi Bel Abbès) - Ingénieur d'Etat en Biologie 2006
  

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IV. Risque de la ménopause

IV.1. Risque cardio-vasculaire et ménopause

En période d'imprégnation estrogénique, la femme possède un profil lipidique "favorable" différent de celui de l'homme : triglycérides, VLDL et LDL-cholestérol et ApoB plus bas, HDL-cholestérol et ApoA1 plus élevés. Après l'installation de la ménopause, on observe une augmentation des triglycérides et du cholestérol, une baisse modérée des HDL mais surtout une augmentation importante du LDLcholestérol et de l'ApoB. Ces perturbations contribuent à l'augmentation du risque athéromateux, principale cause de mortalité chez les femmes ménopausées. Globalement, le taux des accidents cardio-vasculaires chez la femme ménopausée on traitée rejoint celui observé chez l'homme. (Framingham. BONITHON-KOPP , 1989)

Figure 3 : Incidence des maladies cardio-vasculaires par âge, sexe et statut ménopausique.(BONITHON-KOPP. 1989)

IV.2. Ménopause et cancer

Dans tous les pays, la fréquence des cancers mammaires et gynécologiques augmente avec l'âge, avec une incidence maximale après la ménopause :

Le cancer du sein atteint une femme sur onze environ en France avec 2 pics de fréquence (45 - 50 ans et 65 - 70 ans). Il est plus fréquent chez les femmes précocement pubères, celles qui sont ménopausées tardivement et chez les obèses, en relation avec l'imprégnation estrogénique. Le risque relatif des thérapeutiques substitutives estrogéniques sur l'incidence du cancer du sein est en relation avec la posologie. Les doses utilisées en France actuellement, proches des valeurs physiologiques, semblent inoffensives (études à 10 ans). Néanmoins, la prudence reste de règle : abstention thérapeutique ou évaluation risque/bénéfice avec un suivi rapproché lors d'antécédents personnels de mastopathies bénignes et d'antécédents familiaux de cancers du sein.

En moyenne, 90 % des cancers de l'endomètre, 75 % des cancers de l'ovaire et 65 % des cancers du col surviennent après 50 ans. La fréquence du cancer du col justifie impérativement le dépistage par frottis du col chez toute femme ménopausée. Les cancers du col et de l'ovaire ne semblent pas être hormonodépendants. L'incidence du cancer de l'endomètre est par contre corrélée avec une ménopause tardive, parfois avec l'obésité. Aux Etats Unis, l'administration d'estrogènes seuls à fortes doses aux femmes ménopausées dans les années 1970, a entraîné une augmentation de la fréquence des hyperplasies et des cancers de l'endomètre (20 % des femmes traitées). Ce risque semble toutefois relatif lorsque le traitement substitutif hormonal associe aux estrogènes un progestatif, ce dernier pendant 12 jours. (DUPAIGNE , MARES . HEDON , 1998)

 

Figure 4 : Incidence des cancers du sein, de l'endomètre, du col et de l'ovaire chez la femme en fonction de l'âge.

(DUPAIGNE, MARES . HEDON ,-1998)

 

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