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Etude du profil calcique chez les femmes ménopausées

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par mohamed reda LATTAB
Université Djilali liabes ( Sidi Bel Abbès) - Ingénieur d'Etat en Biologie 2006
  

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Ethymologiquement, le terme ménopause signifie "cessation des règles". La ménopause ou climatère est un processus physiologique normal qui marque la fin de la période féconde. L'arrêt de la fonction ovarienne et de la sécrétion des hormones féminines - les estrogènes et la progestérone - entraîne une disparition des règles.

La ménopause est un phénomène naturel qui ce produit chez la femme, se situant normalement entre 50 et 55 ans, caractérisée par l'extinction des fonctions ovariennes et la disparition totale de la menstruation. On admet que la ménopause est installée lorsqu'il n'y a pas eu de règles depuis un an.

La ménopause est précédée par une longue période de transition qui commence dès l'âge de 40 ans et au cours de laquelle apparaissent les premières modifications biologiques. Cette période de transition correspond à la préménopause et la périménopause.

Tout au long de sa vie, la femme est protégée par ces hormones des maladies cardio-vasculaires et de l'ostéoporose. Après la ménopause, la situation s'inverse et au bout de 10 à 15 ans apparaîtront ostéoporose avec son cortège de douleurs et de fractures, maladies cardio-vasculaires avec infarctus et accidents vasculaires cérébraux.

Le paysage du traitement hormonal substitutif de la ménopause s'est considérablement modifié ces 5 dernières années. Ce qui apparaissait presque comme une faute médicale (ne pas prescrire de THS estroprogestatif chez une femme ménopausée), il y a quelques années... est maintenant devenu une position raisonnable dans bon nombre de cas ! La raison en est une ré-évaluation du rapport bénéfice/risques du THS.

Chez nous la prise de poids ne semble pas intéressée l'esthétique des femmes et partant, aucun changement dans les habitudes alimentaires n'est observé, si ceux n'est une alimentation aliénée due au pouvoir d'achats des familles.

Notre travail était effectué prés d'une population de femme ménopausée au chef lieu de la wilaya de S B A et A Temouchent, et a pour objectif de mieux connaître la relation entre La ménopause et Alimentation,comprendre les risques courus pour sensibiliser les femmes concernées,savoir si les femmes ménopausées aboutisse a une suffisance ou insuffisance des besoins alimentaires demandé en cours de ce stade de vie, savoir quel est l'intérêt de faire des bilans biologiques comme c'est le cas pour le bilant phosphocalcique et de proposé des traitements pour les maladies causés par ce phénomène en relation avec l'alimentation.

I. Définition

La ménopause est une étape incontournable de la vie des femmes qui correspond à la baisse de production par les ovaires, principalement de deux hormones qui régissent la vie génitale et sexuelle de la femme : La « Progestérone » et les « Oestrogènes ».

Ces hormones sont produites par les ovaires de la façon suivante : Une glande située à la base du cerveau et qui s'appelle l'Hypophyse produit principalement deux hormones appelées F.S.H. et L.H. Ces hormones agissent sur les ovaires et leur font produire, pour l'une des oestrogènes, et pour l'autre de la progestérone. C'est la production de ces hormones et leurs variations tout au long du cycle qui provoquent l'ovulation puis les règles en l'absence de fécondation. Deux autres hormones plus accessoires sont produites mais varient d'une manière moins importante au moment de la ménopause.

Après un certain âge, variable selon les femmes, mais surtout après un certain nombre de cycles, les fonctions de sécrétions hormonales des ovaires s'altèrent : ceux-ci répondent de moins en moins bien aux stimulations de la glande hypophyse, qui se trouve à la base du cerveau. Cette ménopause évolue en plusieurs étapes de durée variable, parfois tellement brèves chez certaines femmes qu'elles passent inaperçues. (ROZENBAUM , 1991)

II. Diagnostic

· La ménopause est un phénomène naturel défini par la disparition des règles (aménorrhée) depuis au moins un an, associée à un syndrome climatérique bouffées vasomotrices). La majorité des symptômes sont liés à une carence oestrogénique qui est secondaire à l'épuisement du capital folliculaire ovarien.

· La ménopause survient en moyenne vers l'âge de 50 ans. Elle est précédée d'une phase dite de « pré-ménopause » qui est caractérisée par un

raccourcissement des cycles, une dysovulation puis une anovulation, qui s'installe environ 5 ans avant l'interruption définitive des règles.

· Au niveau clinique, la carence oestrogénique est associée aux bouffées de chaleur et à une sécheresse vaginale. Du fait de l'absence d'imprégnation oestrogénique, l'endomètre utérin ne peut proliférer, ce qui conduit à l'absence d'hémorragies de privation, spontanées ou après administration de progestatifs.

· Au plan biologique, la ménopause se caractérise par une diminution de l'estradiol plasmatique, associée à une élévation des gonadotrophines, en particulier de la FSH.

À ces manifestations secondaires aux profondes modifications hormonales s'ajoutent des conséquences liées à l'âge, qu'il est souvent difficile de dissocier des conséquences hormonales. De plus, le retentissement psychologique de la perte de la fertilité et du changement de l'image corporelle des femmes entre aussi pour une part importante dans les symptômes qu'elles ressentent au moment de cette étape importante de la vie. (LERIDON , 1992)

Figure 1 : Définitions : calendrier de survenue de la ménopause.

(LERIDON , 1992)

Figure 2 : Pourcentage de femmes ménopausées (naturellement) selon l'âge

(LERIDON, 1992)

III. Physiopathologie et endocrinologie de la ménopause

Les mécanismes régulateurs de la fonction génitale féminine mettent en jeu l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien. Les acteurs intervenant sur cet axe sont nombreux : stéroïdes sexuels et peptides du liquide folliculaire au niveau ovarien, gonadotrophines au niveau hypophysaire, peptides hypothalamiques et neurotransmetteurs centraux.

L'origine exacte du dérèglement de la fonction ovulatoire aboutissant à la ménopause n'est pas connue.

La ménopause est généralement précédée par plusieurs mois à plusieurs années d'irrégularités menstruelles où le tableau hormonal est dominé par une insuffisance en progestérone. Parallèlement à l'épuisement du stock folliculaire, l'activité inhibine ovarienne se tarit progressivement. Il en résulte une levée du rétrocontrôle négatif exercée sur la sécrétion de FSH ; peu à peu le taux de FSH s'élève et ceci malgré des taux normaux ou élevés d'estradiol. Le taux de FSH peut s'élever dans le plasma plusieurs années avant la ménopause. Après la ménopause, la production quotidienne de FSH est généralement multipliée par 10 avec un taux relativement stable d'un jour à l'autre. Ce taux reste élevé de très nombreuses années après la

ménopause. La LH voit son taux plasmatique s'élever plus tardivement que la FSH et souvent seulement à l'installation de la ménopause. Le taux est multiplié par 5. Encore totalement dépendante de la pulsatilité du Gn-RH son taux peut varier dans une même journée et d'un jour à l'autre.

L'élévation du taux de FSH plasmatique est responsable d'une maturation folliculaire accélérée et donc de cycles plus courts (phase folliculaire raccourcie). Ces cycles, d'abord, ponctués d'une ovulation, mais avec une phase lutéale très souvent inadéquate, perdent progressivement leur caractère ovulatoire. Peu à peu apparaissent des hémorragies de privation irrégulières en l'absence de décalage thermique lorsque le taux sérique des estrogènes baisse. Des périodes parfois prolongées, d'aménorrhée totale peuvent donner une fausse impression de ménopause confirmée alors qu'il existe une hyperestrogénie relative.

Globalement, la période préménopausique coïncide avec une diminution progressive des estrogènes (estradiol) avec parallèlement une diminution du rapport estradiol/estrone. Quand la ménopause est installée, l'insuffisance estrogénique est la règle. L'estrogène majeur est alors l'estrone dont l'origine est essentiellement périphérique par aromatisation des androgènes surrénaliens ou ovariens. En effet, malgré l'extinction du capital folliculaire, les ovaires ne sont pas complètement au repos et le stroma ovarien conserve la faculté de synthétiser des androgènes (androstènedione et testostérone). Par ailleurs, les surrénales ont"entamé un ralentissement de leur production stéroïdienne.

De ce fait malgré la diminution de la production androgénique, plusieurs facteurs concourent à l'instauration d'un état d'hyperandrogénie relative plus ou moins important selon les femmes : insuffisance estrogénique, diminution de la production de la protéine porteuse SBP (Sex Binding Protein) et augmentation du taux d'aromatisation qui passe de 1,4 % à 2,7 % après la ménopause. L'aromatisation de l'androstènedione en estrogène ayant lieu essentiel-lement au niveau des adipocytes, ceci explique les taux d'estrogènes plus importants trouvés chez les femmes obèses et donc la disparité observée dans les manifestations cliniques majeures de l'hypo-estrogénie post-ménopause : l'ostéoporose et le risque cardio- vasculaire.

Selon l'A. F.E.M (Association française pour l'étude de la ménopause), les principaux désagréments rencontrés par les femmes lors de la ménopause sont les:

- Bouffées de chaleur 67 %. - Etat dépressif 38,5 %.

- Transpirations excessives 31 %. - Insomnie 26 %.

- Atrophie vaginale 20 %. - Asthénies 18,5 %.

- Céphalées 11 %.

- Altération de la chevelure 6,5 %. - Modification du poids 7 %.

Modification de la poitrine 5,5 % . (RUF H, 1991)

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote