WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'instance équité et réconciliation et la problématique des droits de l'Homme au Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed ASWAB
Hassan II Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Casablanca - Licence en droit public 2006
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion :

L'IER a réussi à établir de façon publique, la vérité des violations graves des droits de l'Homme qui se sont passées dans la période allant du début de l'indépendance à la date d'approbation royale de la création de l'instance indépendante d'arbitrage.

En matière de réparation l'IER a adopté une philosophie propre et une approche globale et elle a réparé par indemnisation matérielle les victimes des violations graves des droits de l'Homme.

Elle a réussi à asseoir les fondements de la réconciliation des marocains avec leur histoire et à la diffusion de la culture des droits de l'Homme. Et enfin elle a proposé de fortes recommandations et des garanties de non reproduction des violations graves du passé, qui s'elles auront la chance d'être adoptées par les autorités, une grande pas sera franchi vers l'édification de l'Etat de droit.

Ainsi l'IER a contribué effectivement à l'enracinement de l'expérience marocaine en matière de justice transitionnelle.

Son apport a été aussi positif qu'on sent effectivement une amélioration de la situation des droits de l'Homme grâce au dynamique qu'a engendré l'action de l'IER.

Toutefois une évaluation complète et globale de l'apport de l'IER doit attendre car le legs de cette instance dépend dans une large mesure de la manière dont les autorités marocaines vont suivre les recommandations.

D'autre part si les autorités marocaines présentent l'IER comme un accomplissement important pour la consolidation de la transition démocratique et une preuve évidente des progrès réalisés en matière de droits humains, il convient de signaler que l'IER a fonctionné au cours d'une période ou ces acquis avaient enregistré des reculs tels les violations qu'a occasionné la lutte anti-terroriste, la poursuite des journalistes et l'utilisation de la force pour disperser les manifestations pacifiques.

En fait une commission de vérité peut conseiller, mais garantir que les forces de sécurité sont responsables de leurs actions, que les marocains jouissent pleinement de leur liberté d'expression, d'association et que les tribunaux garantissent à tous les suspects des procès équitables, est une responsabilité qui incombe à l'Etat, les parties politiques, les associations des droits de l'Homme, ainsi que les composantes de la société civile.

Annexe :

Texte intégral du discours prononcé par SM le Roi à l'occasion de l'installation de l'Instance Equité et Réconciliation.

"Louange à Dieu Paix et salut sur Son Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons

Mesdames, Messieurs,

Concrétisant Notre ferme volonté Royale d'aller toujours de l'avant dans la promotion des droits de l'Homme, dans la pratique et en tant que culture, nous voilà aujourd'hui, procédant à l'installation de la Commission Equité et réconciliation, et posant ainsi le dernier jalon sur un parcours devant conduire à la clôture définitive d'un dossier épineux, au terme d'un processus entamé au début des années 1990 et dont l'affermissement a fait l'objet de la toute première décision que Nous ayons prise au lendemain de Notre intronisation.

En ayant à l'esprit la diversité des expériences internationales en la matière, force est de reconnaître que le Maroc a pu instituer, avec sagesse et courage, un modèle qui lui est propre et qui lui a permis de réaliser d'importants acquis, dans le cadre de la pérennité de sa Monarchie démocratique et constitutionnelle, qui est le garant de l'inviolabilité de l'Etat et des Institutions, ainsi que de la dignité et des libertés des citoyens. Cette démarche s'est notamment traduite par la grâce accordée aux détenus politiques, la régularisation de leur situation professionnelle et administrative, le retour des exilés et expatriés, l'indemnisation des victimes des détentions arbitraires et des disparitions forcées, ainsi que les recherches sur le sort des personnes portées disparues.

A tous ceux qui, au sein de l'Etat ou de la société en général, ont permis la réalisation de ces acquis, Nous tenons à rendre un vibrant hommage. A cet égard, Nous Nous inclinons, avec humilité et déférence, devant la mémoire de l'initiateur de ce processus, Notre Auguste Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu L'ait en Sa sainte miséricorde. Nous saluons également tous ceux qui, parmi les autorités publiques, les partis politiques, les syndicats et les réseaux associatifs, ont contribué à l'oeuvre accomplie.

Nous Nous félicitons également de l'action louable que l'Instance indépendante d'arbitrage a menée en matière d'indemnisation pour préjudices matériels et moraux subis, et qui a permis à notre pays de réaliser des avancées significatives, reconnues aux plans national et international. De ce fait, la Commission Equité et Réconciliation disposera d'une base solide pour mener à son terme l'oeuvre engagée par l'organe auquel elle succède aujourd'hui.

Nous demeurerons attaché à la clôture définitive de ce dossier en favorisant le règlement extrajudiciaire équitable, et en veillant à ce que les préjudices du passé soient réparés et les blessures pansées. Nous adopterons, à cette fin, une approche globale, audacieuse et éclairée, fondée sur l'équité, la réhabilitation et la réintégration, outre la volonté de tirer les enseignements qui s'imposent et d'établir les faits. Notre objectif est que les Marocains se réconcilient avec eux-mêmes et avec leur histoire, qu'ils libèrent leurs énergies, et qu'ils soient partie prenante dans l'édification d'une société démocratique et moderne, gage de prévention de toute récidive.

Le travail accompli par la Commission précédente et le rapport final que vous allez élaborer pour l'établissement des faits, dans un délai déterminé, font que nous considérons votre instance comme une commission de la vérité et de l'équité. A cet égard, Nous avons conscience que, sans jamais être parfaite, la vérité ne peut être que relative, même pour l'historien le plus intègre. En effet, la vérité absolue n'est connue que de Dieu, le Très Haut, qui dit dans le Saint Coran : " Dieu connaît les yeux perfides et ce que les coeurs recèlent ".

Aussi, cette Commission trouvera-t-elle auprès de Notre Majesté, appui et sollicitude, eu égard aux délicates tâches qui l'attendent et au fait que son président M. Driss Benzekri et tous les autres membres de la Commission ont une réputation avérée d'objectivité, d'intégrité morale et d'attachement sincère aux droits de l'Homme, qualités auxquelles ils allient de hautes aptitudes dans le vaste domaine où la Commission est appelée à exercer ses attributions. Nous avons tenu à ce que ce soit une Commission ouverte, composée, pour moitié de membres du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme, et pour moitié d'éléments aux profils et spécialités variés, mais unis tous par une communauté de dessein, à savoir la défense de ces droits.

Nous tenons ici à dire toute Notre émotion et à exprimer Nos remerciements les plus chaleureux aux membres de la commission qui ont tous adhéré avec ferveur à Notre démarche et accepté avec confiance et dévouement d'apporter leur contribution à la réussite de cette noble mission.

Nous sommes convaincu que Notre Commission qui se prévaut de personnalités aussi éminentes parviendra avec l'aide de Dieu, dans les délais impartis, à rétablir les victimes dans leur dignité, à apporter réconfort à leurs familles, et à réaliser la réconciliation apaisante. Elle saura, Nous en sommes persuadé, tirer le meilleur parti des réalisations antérieures et consolider les acquis pour parvenir à un règlement juste et équitable, humain, civilisé et définitif de ce dossier.

En élaborant son règlement intérieur, et en conduisant la noble mission qui lui est dévolue, la Commission aura à coeur de se conformer à la décision portant création de cette instance, ainsi qu'aux conventions internationales des droits de l'Homme et aux idéaux de l'Islam prônant la tolérance et le pardon.

Telle est la voie à suivre pour consolider l'esprit de citoyenneté positive et pour que la démocratie, le patriotisme et la dissémination de la culture des droits et devoirs de l'Homme, s'érigent comme le meilleur rempart pour prémunir notre société contre les tendances extrémistes et terroristes, que Nous sommes déterminé, du reste, à combattre avec la ferme volonté de ceux qui veillent à la sécurité et à la stabilité, dans le cadre de la primauté de la loi. Nous entendons, en effet, libérer les énergies qui permettront à tous les Marocains d'être parfaitement en phase avec les aspirations de leur patrie et de relever les défis internes et externes.

Nous considérons que cette réalisation constitue l'aboutissement et le couronnement d'un processus exemplaire et inédit, accompli par tous, avec assurance, audace et pondération, et aussi grâce à l'adhésion démocratique d'un peuple qui assume courageusement son passé et qui, au lieu de rester prisonnier de ses aspects négatifs, s'attache à y puiser la force et le dynamisme nécessaires pour bâtir une société démocratique moderne, où tous les citoyens puissent exercer leurs droits et s'acquitter de leurs devoirs, dans la liberté, avec responsabilité et dévouement.

Wassalamou alikoum warahmatoullah wabarakatouh."

Texte intégral du discours Royal à l'occasion de la fin du mandat de l'Instance équité et réconciliation et de la présentation de l'étude sur le développement humain au Maroc.

"Louange à Dieu.

Prière et salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.

Mesdames et Messieurs.

Cher peuple.

Je t'ai fait le serment, cher peuple, de M'adresser à toi au terme de chaque étape franchie dans ta marche résolue sur la voie du progrès, et à l'amorce de toute nouvelle phase où la mobilisation, la confiance et l'espoir sont d'autant plus forts que tu te montres uni dans l'action, soudé autour de ton Roi, qui est ton Premier Serviteur.

Si Je M'adresse, donc, à toi aujourd'hui, c'est bien parce que nous nous trouvons à un moment décisif constituant une ligne de démarcation dans notre parcours historique.

Nous faisons, en effet, nos adieux au demi-siècle qui s'est écoulé depuis l'indépendance, avec tous les succès, les revers et les espérances ayant accompagné le processus de mise en place d'un Etat moderne.

C'est le moment aussi où nous nous apprêtons, avec l'aide de Dieu, à livrer la bataille du parachèvement de l'édification du Maroc de l'unité, de la démocratie et du développement.

En évoquant le cinquantenaire que nous venons de quitter, Nous n'entendons pas Nous ériger en juge de l'Histoire, où s'entremêlent indissociablement l'actif et le passif.

Seuls les historiens sont habilités à évaluer la marche de l'Histoire avec l'impartialité et l'objectivité requises, et à l'abri de toute considération politique conjoncturelle.

Cela ne signifie pas pour autant que nous devons regarder cette tranche de l'Histoire comme un épisode révolu et enterré à tout jamais, ni que nous en restons éternellement prisonniers.

Nous la considérons plutôt comme une composante intrinsèque d'un patrimoine dûment consigné dans le registre de l'Histoire séculaire de notre nation. Nous tenons, en effet, à ce que l'Histoire demeure, pour l'ensemble des Marocains, un instrument efficace pour connaître le passé, cerner le présent et se projeter avec confiance dans l'avenir.

C'est dans cette optique et dans le souci d'en informer l'opinion publique que Nous avons décidé de faire publier le Rapport final de l'Instance Equité et Réconciliation et l'Etude sur le bilan et les perspectives d'avenir du développement humain dans notre pays.

A cet égard, outre le devoir de conserver cette période dans la mémoire collective de la nation, dans la mesure où elle fait partie intégrante de son Histoire, il appartient à chacun de nous d'en tirer les enseignements qui s'imposent, afin de se doter des garanties nécessaires, pour éviter que certains écarts du passé ne se reproduisent et pour combler certaines lacunes antérieures.

Cela dit, ce qui importe le plus, c'est bien de se tourner vers l'avenir dans une démarche prospective et constructive, apte à galvaniser nos énergies pour nous focaliser sur le règlement des questions majeures qui préoccupent instamment notre peuple, afin de favoriser l'essor et le progrès de notre pays.

Nombreux, en effet, sont les chantiers en cours ou en perspective, surtout après l'action engagée pour que le train du développement humain atteigne sa vitesse de croisière.

Notre dessein, en définitive, est de consolider les fondements de la société solidaire qui, dans le respect d'un parfait équilibre et une totale concomitance entre les droits à exercer et les devoirs à assumer, assure à tous ses fils les conditions d'une vie digne et d'une citoyenneté responsable. Sans cela, nous ne saurons être ni à l'écoute de notre jeunesse, ni en phase avec les impératifs de notre époque.

Au nom des générations montantes Je dis : trêve d'égoïsme et d'introversion, halte au gaspillage de précieuses opportunités et à l'hémorragie des ressources englouties dans des combats de chimère.

Il est grand temps de prendre en mains le présent et l'avenir de nos enfants, car nos jeunes comprendraient mal qu'il n'y ait pas de répondant aux aspirations légitimes qui les animent pour vivre librement et dignement. Nous ne pourrons, toutefois, y pourvoir que si nous consentons à mettre le coeur à l'ouvrage, prenant le relais des sacrifices consentis par la génération de l'Indépendance et de la Marche Verte.

Il nous faut donc aller résolument de l'avant dans la mise en oeuvre d'une réforme globale, processus dans lequel il échoit aux jeunes générations un rôle central pour la concrétisation des objectifs de développement humain, dans un attachement sans faille à l'identité nationale, à l'intégrité territoriale et à la monarchie citoyenne.

Cher peuple.

Nous avons entrepris résolument, avec courage et sagesse, de parachever le règlement équitable de la question des violations passées des droits de l'Homme, dans le cadre d'un processus dont la dynamique avant-gardiste fut enclenchée au début des années 90 par Notre vénéré Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu sanctifie son âme. C'est avec émotion et déférence que Nous nous rappelons encore comment, du haut de la tribune parlementaire, à l'occasion de l'ouverture - Sa dernière - de la législature d'octobre 1998, le regretté Souverain insistait sur la nécessité d'une clôture définitive de tous les dossiers en suspens.

Cela, disait-Il, afin que le Maroc cesse de traîner une réputation qui n'est pas la vérité, ne correspond pas à sa réalité et ne présente, pour son avenir, aucune utilité.

Lorsque, par Sa providentielle volonté, Dieu le rappela à Lui, il Nous est échu le devoir de poursuivre cette mission, empruntant, pour cela, un parcours exemplaire, unique en son genre.

Les dossiers épineux ont pu être apurés dans le cadre du principe du changement dans la continuité qui caractérise notre régime monarchique.

En successeur de Mon vénéré Père, dépositaire de cette charge suprême, Je ne peux que rendre grâces à Dieu qui nous a permis de mener cette mission à bonne fin.

Au nom de tout le peuple marocain, J'annonce donc cette heureuse et réconfortante nouvelle, en espérant la voir parvenir, par l'entremise des Anges du Miséricordieux, à l'âme immaculée de Mon vénéré Père et au coeur de toutes les victimes, les personnes ayant subi des préjudices et les familles endeuillées, que Nous entourons assurément de Notre sympathie et de Notre sollicitude.

Tout en nous félicitant des efforts sincères déployés par l'Instance Equité et Réconciliation, sa présidence ainsi que ses membres, Nous chargeons le Conseil Consultatif des Droits de l'Homme d'assurer la mise en oeuvre des recommandations de l'Instance. ,

Nous invitons aussi toutes les autorités publiques à poursuivre leur collaboration fructueuse avec le Conseil, afin de donner une illustration concrète de Notre ferme attachement à la consolidation de la vérité, de l'équité et de la réconciliation.

Je suis certain que l'oeuvre de réconciliation sincère que nous avons accomplie ne signifie pas qu'il faille faire table rase du passé, car l'histoire est têtue et ne s'oublie pas.

Elle est, en fait, une réponse à l'injonction divine "Absous d'une belle absolution". C'est un geste gracieux de pardon collectif, à même de constituer un solide pilier de la réforme institutionnelle, une réforme profonde susceptible d'aider notre pays à s'affranchir des défaillances du passé concernant les droits politiques et civiques.

Nous aurons ainsi préparé la voie pour accueillir le deuxième cinquantenaire de l'Indépendance, et partant, nous consacrer à un chantier laborieux et déterminant, celui de la promotion des droits économiques, sociaux et cultuels, au profit de tous nos concitoyens, en particulier ceux qui souffrent des affres de la pauvreté, de l'analphabétisme, du chômage et de la marginalisation.

Aussi, eu égard à Notre volonté de concrétiser Notre conception globale des droits de l'Homme, et à Notre vision stratégique fondée sur l'action cohérente et concertée de l'Etat, un Directoire regroupant un panel d'éminents penseurs et experts, organisé en un Comité scientifique et des groupes thématiques, a reçu pour mission d'élaborer une étude globale sur le bilan de cinquante années de développement humain et ses perspectives d'avenir.

A cet égard, Nous tenons à rendre hommage à ceux qui ont supervisé cette importante réalisation, ainsi qu'aux compétences nationales qui y ont contribué.

Nous espérons aussi que cette étude, avec les apports imaginatifs qui y ont été investis à titre individuel et collectif, aura un effet incitatif qui poussera l'élite, dans la diversité des sensibilités qui la composent, à renouer avec son rôle de précurseur balisant la voie du renouveau national et favorisant l'émergence d'une pensée stratégique. Elle permettra, en outre, d'ouvrir un débat pluriel et constructif sur des projets sociétaux différenciés et clairs, entre les instances constitutionnelles, politiques, syndicales et associatives, auxquelles il incombe comme toujours de donner corps à ces projets et d'en assurer la mise en oeuvre conformément à la volonté populaire librement exprimée.

Mesdames, Messieurs.

Cher peuple.

J'ai jugé bon de focaliser ce discours sur les orientations d'avenir qu'il convient de suivre pour parachever la construction de la citoyenneté digne.

C'est une entreprise qui requiert le renouvellement du pacte pour la réalisation du chantier de règne, qui est celui du développement humain, ainsi que la mobilisation totale des potentialités de nos jeunes.

Cela suppose, aussi, de laisser toute latitude aux initiatives génératrices de richesses économiques et novatrices dans tous les domaines scientifiques et artistiques, à l'intérieur du Maroc comme à l'extérieur. Notre but ultime réside dans l'édification d'un Maroc d'égalité des chances et de partage des responsabilités.

Nous demeurons attaché à ce que l'Etat déploie tous les efforts nécessaires à la réalisation de cet objectif, et veillerons également à assurer à tous les Marocains les conditions d'une vie digne et décente.

A cet effet, nous menons des actions avec la contribution de l'Etat et de l'ensemble des acteurs du secteur privé, de la société civile, des corps constitués, des autorités, des individus et des collectivités.

Pour y parvenir, il n'est d'autre voie pour nous que d'oeuvrer à l'ancrage des vertus du labeur, de la rectitude et du mérite, et à la mise en oeuvre des mécanismes de contrôle, de responsabilisation et de transparence, dans le respect de la primauté de la loi et des valeurs de citoyenneté agissante.

Nous entendons ainsi maintenir le cap pour conduire le vaisseau Maroc à bon port et, à force de réformes successives, plus profondes les unes que les autres, l'arrimer solidement au progrès et à la prospérité, dans la sécurité et la stabilité.

Nous veillerons à ce qu'il puisse continuer à voguer dans l'environnement international, en toute quiétude et en toute sécurité, avec assurance, courage et détermination.

Wassalalou Alaikoum Wa Rahmatou Allah Wa Barakatouh".

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus