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crises financières et contagion: cas de subprime

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par zouari zeineb et hammami samir
IHEC Sousse - Maitrise en Actuariat et Finance 2008
  

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b) L'approche de la panique financière

Cette approche est soutenue par Radelet et Sachs (1998,1999). Elle introduit la thèse de la crise d'illiquidité nationale et internationale qui provient essentiellement de la panique financière pure, de ruée bancaire et des désajustements d'échéances au sein des bilans bancaires. Cette approche minimise les anomalies des fondamentaux et le risque moral. La crise asiatique s'apparaît ainsi comme une crise d'illiquidité causée par un assèchement accru et inattendu des entrées de capitaux internationaux et une fuite massive des capitaux étrangers.

Le sous-développement des banques asiatiques et leurs inaptitudes de gérer efficacement des flux grandissants, à cause du manque des règles de contrôle et des normes prudentielles, ont entrainé une augmentation des créances douteuses et une diminution des exportations. Les investisseurs internationaux, jugeaient le bouleversement des politiques des gouvernements asiatiques et l'inefficacité des programmes de sauvetage du FMI, changent leurs opinions durant la panique.

Donc, l'aggravation de la crise financière, notamment la crise bancaire, peut être expliquée principalement par un état de panique traduit par un retrait massif des dépôts par les épargnants.

c) Un modèle de synthèse

Afin de comprendre les mécanismes de déclenchement de la crise asiatique, Irwin et Vines (1999) ont développé un modèle qui fait la synthèse des aspects principaux des trois modèles déjà mentionnés : les garanties des gouvernements Krugman (1998), l'aléa moral Dooley (1997), et enfin les modèles de panique bancaire Radelet et Sachs (1998, 1999).

Dans ce modèle de synthèse, le gouvernement, les banques nationales et les banques étrangères sont les principaux acteurs. Le gouvernement peut se situer dans deux cas de figure : soit il est crédible, soit il ne l'est pas. Dans le premier cas, il honore ses engagements en payant sur les coûts de la garantie, les banques étrangères (qui prêtent aux banques nationales moyennant des garanties) ne vont pas augmenter leurs taux sur les prêts. Dans le deuxième cas, il manque à sa parole, en offrant des garanties peu fiables. Les banques étrangères exigeraient des primes de risque traduisant par une hausse des taux d'intérêt, introduit par les banques étrangères.

Ce scénario va produire un équilibre unique de long terme et des équilibres multiples de court terme. L'équilibre unique de long terme existe lorsqu'il y a une forte probabilité, ex ante, que le gouvernement manque à sa parole et n'honore pas ses garanties. Les équilibres multiples de court terme sont vérifiés dès que le niveau de la dette des banques nationales dépasse un certain seuil. Dans ce cas, si le taux d'intérêt sur la dette est égal au taux sans risque et qu'aucun choc n'intervient, alors on est dans une situation d' « équilibre sain ». Si le taux dépasse le taux sans risque et qu'il y a un choc éventuel, alors on est dans une situation d'« équilibre instable ». Dans un troisième cas, si le taux dépasse le taux sans risque et qu'il y a un choc certain, par exemple choc de productivité de la fonction de production des banques, alors on est dans une situation d' « équilibre de crise ». La crise est inévitable du fait de l'existence des garanties gouvernementales qui entraînent des équilibres multiples jusqu'à ce que les gouvernements ne soient forces de manquer à leur parole.

En résumé, la diversification des approches dans l'explication des crises qui est due à la diversification des facteurs sou jacents. Les deux premières générations de modèles mettent l'accent sur le rôle, d'une part des fondamentaux économiques et, d'autre part sur les politiques des autorités monétaires et les anticipations auto réalisatrices des investisseurs. Quant au modèle de troisième génération, la ruée bancaires, qui est caractérisée par un retrait massif des dépôts auprès des banques, et le risque d'illiquidité sont les facteurs primordiaux des crises. Ils en résultent, essentiellement, des phénomènes du cycle d'affaires et d'asymétrie d'information à partir du quelle les investisseurs se comportent selon les informations qui influe sur le comportement des investisseurs quant à leurs rendements futurs de leurs placements ou seulement par mimétisme des autres investisseurs informés.

Les crises de troisième génération se sont différenciées par l'apparition d'un phénomène de propagation de crise dans la région asiatique à travers des canaux de transmission. Ce phénomène est connu sous le nom de la contagion financière.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon