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Le Conflit au Darfour

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par Mawuse Vormawor
Université Mohammed V, Soussi, Rabat - Licence 2008
  

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B. LES ENTRAVES AU PROCESSUS DE RESOLUTION PACIFIQUE DU CONFLIT.

Aujourd'hui des négociations féroces sont en cours à Syrte. Un texte de compromis (qui n'est toutefois pas sans ambigüité) établissant un ordre du jour pour de futures négociations et définissant d'emblée un cadre général de règlement politique du conflit est en plein gestation. Le rôle joué par les milices Janjawids dans l'aggravation du conflit rappelle les enjeux stratégiques du désarmement et de la démobilisation à venir.

Il convient toutefois de souligner qu'un véritable processus de paix ne pourra être mis en place sans que le pouvoir centrale et les factions rebelles sinon toute la population du Darfour s'y impliquent. Car c'est à eux qu'il incombe, en dernier ressort, de résoudre le conflit au Darfour. Force est également de constater que les risque de dérapage du processus demeurent toujours très élevé. Même si l'action du Conseil de sécurité sinon de toute la communauté internationale n'est plus paralysée par la division du monde en deux blocs, il n'en demeure pas moins vrai que l'action onusienne continue d'être suspendue à la volonté politique des Etats membres. Les lourds enjeux économico-politiques du conflit pèsent considérablement sur le fragile processus de paix. Les ressources pétrolières suscitent la convoitise de grandes puissances à l'image de la Chine à l'image et des Etats-Unis dont les agissements dévoilent des intérêts tant économique que politique dans le conflit.

Considérant que l'accord d'Abuja n'a jamais été appliqué et qu'il ne sert donc à rien d'aller vers un nouvel accord, les rebelles du mouvement principal, le Mouvement/ Armée de libération du Soudan (SLM/A) ont de leur par refusé d'assister aux négociations. D'autre part ces pourparlers font l'impasse sur le désarmement des milices Janjawids, préalable indispensable au retour des populations déplacées au Darfour, pourtant promis par Khartoum à Kofi Annan depuis le 3 juillet 2004. Certains estiment que le gouvernement soudanais n'a pas les moyens de désarmer les milices : « armés par le gouvernement au début du conflit pour mener la guerre à sa place, l'armée soudanaise étant occupée au Sud du pays, les Janjawids sont aujourd'hui aussi forts que cette armée, celle-ci ne pouvant de toute façon pas rivaliser avec ces cavaliers dans la steppe du Darfour. De leur côté, les Janjawids ne veulent pas être désarmés car ils craignent la vengeance des populations du Darfour »66(*)

* 66 Voir « La communauté internationale complice de Khartoum » Disponible sur http://tempsreel.nouvelobs.com

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway