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Le knowledge management: avantage compétitif pour les PMEs

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par Abderrahim KAZOUINI
Université Cadi Ayyad Marrakech - Licence 2007
  

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F-) La standardisation du savoir :

Certains contextes de résolution de problèmes nécessitent une solution stable dans le temps et dans l'espace. La formalisation de la résolution de ce problème ou, si cela est possible, son automatisation, est garante de la stabilité de cette solution.

Cette standardisation doit pouvoir être assurée pour toutes les formes de savoir ; prenons pour cela l'exemple de l'attribution de prêts dans la banque.

· Standardisation du savoir-faire :

La méthode d'attribution d'un prêt doit être la même quels que soit l'agence et l'employé qui réalise cet acte ; un client à qui l'on refuse un prêt, ne doit pas pouvoir l'obtenir le lendemain.

· Standardisation du savoir-être :

Le client doit pouvoir d'une agence à une autre et d'un employé à l'autre être reçu de la même façon et entendre une cohérence de discours sur la banque et ses objectifs.

· Standardisation de savoir- théorique :

Le client doit pouvoir obtenir le même renseignement quel que soit l'employé auquel il s'adresse et quelle que soit l'agence.

REMARQUE :

Il existe une multitude de facteurs qui poussent les dirigeants des petites et moyennes entreprises à ne pas mémoriser la connaissance et le savoir qui existent au sein de leurs entités ; parmi lesquels on y trouve :

Ø L'importance des coûts induits par la mémorisation de la connaissance :

Tout ne doit pas être mémorisée à tout prix car la mémorisation de connaissances coûte cher.

Ces coûts peuvent varier considérablement en fonction du support utilisé, mais, quel qu'il soit, le prix de cette mémorisation sera important.

Ø La difficulté d'acquisition de la connaissance :

La mémorisation de la connaissance est difficile, mais aussi acquérir des connaissances humaines peut devenir si l'on peut dire, un vrai casse-tête.

Un des nombreux problèmes auxquels les entreprises sont confrontées lors d'une acquisition de connaissance est celui des enjeux de pouvoir.

La connaissance étant une source de pouvoir, l'individu n'a pas forcément l'intérêt à la divulguer. Ainsi, dans bon nombre d'entreprise fortement hiérarchisée certains responsables font de la « rétention de savoir » et on ne peut pas obliger une personne qui ne le souhaite pas à transmettre son savoir.

Ø La possibilité de recourir à des savoirs externes :

Certains savoir peuvent être obtenus à l'extérieur de l'entreprise : c'est le cas notamment des informations acquises à l'aide de banques de données. L'utilisation et la recherche de ces informations, est souvent plus aisée qu'une même recherche plus artisanale au sein de l'entreprise.

III. supports de mémorisation et critères de choix :

A-) Qu'est-ce qu'un support ?

En appelant support de mémorisation de la connaissance ou tout simplement support, tout objet ou système physique qui permet d'enregistrer, puis de restituer de la connaissance.

Nous pouvons ainsi considérer comme étant des supports :

-le cerveau humain ;

-le papier ;

-les mémoires informatisées ;

-les supports photographiques non informatisés ;

-les machines et outils.

Ces supports sont de natures très différentes, leurs caractéristiques principales étant :

-leur mode de diffusion ;

-leur mode de mémorisation ;

-leur capacité de mémorisation ;

-la nature des connaissances mémorisables ;

-leur mode de représentation ds connaissances ;

-leur stabilité dans le temps.

B-) Formes de supports :

1- Le cerveau humain ;

2- Le support papier ;

3- Les supports informatiques.

1- Le cerveau humain

Le cerveau humain est un système extrêmement complexe dont le fonctionnement physiologique et psychologique précis reste encore à découvrir. Son rôle consiste à contrôler et réguler les grandes fonctions de l'organisme. Son unité fonctionnelle est le neurone ; le cerveau en possède à sa naissance à peu prés 14 milliards.

Il semble que trois parties du cerveau participent au processus de mémorisation de l'individu. Ce sont :

Ø Le cortex, qui contient les neurones (mémoire à long terme) ;

Ø Le système limbique et l'hippocampe, qui n'est pas le lieu de stockage des informations, mais qui joue un rôle dans le processus de mémorisation (mémoire à court terme) ;

Ø Le cervelet qui, selon toute vraisemblance est le lieu de stockage de certaines réactions acquises par apprentissage.

Les psychologues distinguent trois types de mémoires : les mémoires sensorielles, le mémoire de travail, et la mémoire à long terme.

Ø Les mémoires sensorielles, contrairement aux idées reçues, ne se limitent pas au visuel et à l'auditif. Mais on y trouve aussi :

· La mémoire visuelle ;

· La mémoire auditive ;

· La mémoire tacite. ;

· La mémoire thermique (sensibilité de la peau) ;

· La mémoire proprioceptive (sensations issues des muscles et des canaux semi-circulaires, qui renseignent sue l'attitude, les mouvements, l'équilibre) ;

Même si les deux premiers types de mémoire humaine ont été les plus étudiés et sont les plus utilisés dans l'entreprise, les autres types de mémoire ont parfois leur importance dans certains secteurs d'activité (parfumerie, cosmétiques, alimentaire...etc.).

Ø La mémoire de travail, dite aussi mémoire à court terme, sert à retenir temporairement de nouvelles informations pour pouvoir les manipuler ; certaines informations pourrant alors, par un mécanisme d'associations, être mémorisées à long terme.

Ø La mémoire à long terme. Des théories récentes en distinguent plusieurs formes. La première est une mémoire inconsciente qui mémorise de manière durable l'apprentissage des procédures ; la seconde est une mémoire consciente ; la troisième et dernière est très controversée, le professeur Allan Baddeley la nomme « mémoire sémantique », mémorisant la signification des mots, par exemple.

La mémoire de travail est limitée : lorsque l'on raisonne sur un problème donné on utilise la mémoire de travail qui contient toutes les connaissances que l'on a enregistrées sur le domaine sur lequel on raisonne.

Ainsi la capacité de la mémoire de travail est limitée : on ne peut se souvenir que d'une certaine quantité d'informations à la fois sous peine d'affaiblir ses facultés de raisonnement.

La mémoire à long terme est également limitée, non pas en termes de capacité mais de restitution : on ne peut récupérer qu'une partie des connaissances enregistrées durant des années.

Des connaissances qui n'ont pas été utilisées régulièrement sont susceptibles de ne plus pouvoir être restituées. Une grande partie de la résolution de problèmes dépend de la faculté de se souvenir au bon moment de connaissances à long terme enregistrées, pour les mettre à disposition de la mémoire de travail.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote