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Perception des lycéennes sur les messages de prévention du VIH/SIDA dans la commune de Lubumbashi

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par Gustave NUMBI WA NGOY
Université de Lubumbashi - DEA 2007
  

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DISCUSSION

Du point de vue appréciation des messages, 160filles disent que les messages de sensibilisation suivis dans leurs écoles sont convaincants ; 11élèves trouvent les mêmes messages non convaincants et 17 ne se sont pas prononcées. Mais il reste à savoir ce qu'elles ont retenu pour la mise en pratique et surtout que beaucoup d'entre elles ne connaissent pas les voies par lesquelles le VIH se transmet d'un individu à l'autre. Ce résultat sur la connaissance de la transmission et la provenance du VIH traduit que la sensibilisation faite chez les lycéennes est butée à des difficultés du type communicationnel car la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH, 11filles savent que c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets souillés,1 fille sait qu'il s'agit de la voie périnatale et sanguine et177 ne connaissent rien. Comparativement à l'étude qui a été menée par l'UNICEF et l'OMS sur connaissance,attitude et pratiques des messages de sensibilisation,celle-ci révèle que plus de 60% des jeunes du monde ignorent les voies de transmission du VIH et ne savent aucune méthode de protection(15-2). Cette ignorance affichée par les filles fait aussi penser que les sensibilisateurs ne sélectionnent pas ce dont les enfants ont vraiment besoin d'apprendre en matière de prévention contre le VIH /SIDA. Cette situation ressemble à celle qui s'est produite au canada où les sensibilisateurs ont orienté leurs activités de prévention contre le VIH/SIDA vers les lesbiennes,les gais et les bispirituels qui sont atteints ou les communautés des utilisateurs des drogues qui sont touchés et les faire de manière inadéquate chez les jeunes autochtones(16,17,18). Dans cette étude, l'ignorance de ces filles selon notre entendement provient du fait que ces messages n'ont pas été conçus à proprement parler pour elles ce qui cause une inadaptation et par conséquent la méconnaissance (18, 19,20).

En ce qui concerne le lieu à partir duquel les élèves ont suivi pour la première fois le message sur le VIH/SIDA, 4 ont déjà oublié, 7 l'ont suivi à l'église et137 l'ont appris à l'école. Nous constatons qu'un grand nombre d'élèves ont appris ou entendu pour la première fois à l'école et à l'église. La communication est un facteur socioculturel (3,21). De même les activités préventives méritent être renforcées au lieu d'agglomération des cibles visées afin d'y organiser des actions facilitant leur compréhension et leur intégration. (22, 23,24).

Les élèves, du point de vue de leur première source d'information sur le VIH/SIDA se repartissent comme suit : 9 l'ont appris à partir de leurs amis, 4 l'ont suivi chez les prêtres et pasteurs, 83 l'ont étudié chez leurs enseignants, 15 chez elles en famille, 17 sont informées par les médias, 14élèves l'ont connu grâce aux organisations non gouvernementales (ONG), 41 le savent à travers le personnel de santé. La source la plus citée est l'enseignant. Pourtant selon une étude menée au Canada, tout ce qui est enseigné n'est pas nécessairement compris, assimilée et compris. Selon cette étude il faut orienter l'enseignement à la culture du public cible. Beaucoup de filles l'ont étudié avec leurs enseignants alors que dans une autre étude l'enseignement.

Le fait d'être contente en suivant les messages sur le VIH /sida montre que 59 ne sont pas contentes et 130 filles s'en réjouissent. A ce niveau, nous constatons que les filles à elles seules il leur est difficile de pouvoir mieux asseoir leurs connaissances. C'est ainsi que plupart d'entre elles éprouvent un besoin d'être aidées par les parents ; ce qui prouve l'inadaptation des messages et ne sont plus considérées comme destinataires mais plutôt comme des intercepteurs qui s'improvisent dans ce circuit de communication. Ces types de messages vont à l'encontre de caractéristiques de base de messages médiatisés dont la clarté,la simplicité permettant à un public aussi large que possible d'en saisir le sens(3). La difficulté de faire passer le message peut provenir du récepteur dont la capacité à absorber une influence extérieure est souvent freinée, voire bloquée par des facteurs multiples. Dans le cas échéant l'on peut évoquer trois grandes résistances :

- La résistance passive qui entraîne l'incompréhension et le blocage. Un certain nombre de messages tombent à plat parce qu'ils se heurtent à des obstacles d'ordre intellectuel, affectif ou culturel. Les obstacles intellectuels commencent lorsque le récepteur n'a pas le niveau de connaissances suffisant pour comprendre le message, surtout si celui-ci est mal construit ou fait référence à un code inconnu ou mal maîtrisé. C'est le cas du langage hermétique, du registre des valeurs étranger à l'univers mental du récepteur. De même pour ce que traduit ce signe de lutte pour tous contre le VIH/SIDA, 53% de filles l'ignorent et 46,6 % seulement le connaissent. Cependant si les mots utilisés ou si le contenu même du message heurtent de front les certitudes morales, les valeurs spirituelles, la sécurité psychologique du récepteur, celui-ci se rétracte. Il se produit un voile protecteur, une sorte de mur qui fait que toute connaissance qui vient perturber la personne soit exclue (3,4). C'est ainsi que dans les messages de prévention diffusés par la radio ou la télévision,deux raisons sou tendent la réception des messages lorsqu'on est à coté des parent et ceci est souhaité par 130élèves car les parents ont chaque fois un complément de conseil ou d'explication. Mais 59 éprouvent la honte car de fois ces messages ont plus tendance à exploiter des thèmes sur la sexualité sujet supposé tabou et honteux en Afrique et surtout lorsqu'il est exploité en présence de ses géniteurs.

- La résistance sociale ou culturelle fait aussi que le récepteur du message ait du mal à intégrer et parfois refuse des influences qui mettent en cause son appartenance à des groupes sociaux ou culturels donnés. C'est la raison pour laquelle des croyances collectives, des systèmes religieux,des civilisations même,ont pu traverser les siècles malgré les attaques multiples de l'extérieur. Dans des cas pareils il est conseillé d'utiliser des voies et moyens pour convaincre les détenteurs des pouvoirs dans ces foyers de résistance et les faire entrer dans ce que l'on appelle en communication institutionnel comme triangle (5,6). Cette idée de croyance s'illustre également dans cette étude par des réponses auxquelles on pouvait s'y attendre le moins chez les lycéennes supposées sensibilisées. En effet, 124 filles savent que le VIH /SIDA provient de comportements malsains, 7disent que Dieu en est la provenance dans l'objectif de punir les impudiques, 7 pensent que cette maladie est un mauvais sort jeté par les sorciers et 51 estiment que cette pandémie provient est la résultante de toutes ces origines évoquées (15,22).

62 élèves considèrent que un séropositif mérite l'amour pour qu'il se sente humain comme tous les autres. Il est évident qu'un séropositif puisse bénéficier de l'amour des de ses compatriotes car il a droit à la vie, au travail et qu'il ne doit pas être meprisé. 25filles éprouvent une méfiance envers un séropositif,un sentiment soutenu par une méconnaissance des voies de transmission et incriminant tout séropositif d'avoir été prostitué alors qu'on peut avoir cette maladie d'autres non sexuelles. C'est ainsi que 11 ont peur même de le saluer à la main, partager la nourriture avec lui et le traitent en toute hostilité. Néanmoins 85 ont pitié et les autres n'ont aucun sentiment en vers lui.

A la question de savoir par quelle voie se transmet le VIH, 11filles savent que c'est par la voie sexuelle et l'usage des objets souillés, 1 fille sait qu'il s'agit de la voie périnatale et sanguine et177 ne connaissent rien. Mais ce résultat pousse à dire que cette sensibilisation n'a pas été efficace par le fait qu'elle n'a même pas aidé les filles à en retenir l'essentiel. Les actions de sensibilisation et d'éducation sanitaire se préparent et demandent une connaissance parfaite des personnes à sensibiliser c'est-à-dire connaître leur mode de vie, leurs habitudes, leur loisir leur niveau de connaissance afin d'adapter le message,le rendre efficace et pertinent. Ce résultat fait aussi penser que tous ceux qui ont sensibilisé ces lycéennes ont manqué le sens très poussé de planification dans ces actions (5,7). Ils devraient étudier le leadership pour savoir vraiment communiquer avec elles. Ils se sont eux-mêmes mis au centre d'activité sans penser à d'autres intervenants qui pouvaient leur prêter main forte pour la réussite de ces actions. Ici on devrait penser à associer les communicologues, les leaders d'opinion qui pouvaient adapter le message à leur style de vie et leur niveau de connaissance (22,23).

A ce sujet l'exemple le plus séduisant est d'une campagne contre le VIH /SIDA appelée Africa Alive qui a été menée en Zambie et en Ouganda visant à rompre le silence. Il s'agit d'une approche nouvelle et multi niveau de sensibilisation au VIH/SIDA. Elle fait appel aux médias populaires et aux événements de divertissement/aux spectacles comme des concerts,des séances de rap,des événements sportifs,l'Internet,la radio,la télévision,les jeux et activités récréatives et les bandes dessinées pour amener les jeunes à parler du VIH/SIDA. Des événements sont organisés au niveau communautaire et national ; les messages visent les jeunes âgés entre 10 et 24 ans encore aux études et ceux qui n'y sont pas (21,24).

L'aspect commun des événements organisés par Africa Alive, ce sont des séances de formation et d'information articulées autour des modèles de rôles de personnes de référence/quelqu'un qu'on cherche à imiter. Dans ces ateliers, des artistes, des personnalités du monde médiatique, sportif et de la musique qui sont populaires auprès des jeunes et suivent de la formation et de l'information sur le VIH/SIDA et les communicologues leur montrent la façon d'intégrer ces messages de prévention dans leurs activités. Des séances de ce type récemment offertes en Zambie et en Ouganda ont donné lieu à des concerts raps et à des tournois de soccer ayant obtenu un très grand succès. Bref on crée un événement pour sensibiliser. C'est alors de la communication événementielle (8,9).

Selon la préférence de réception des messages par les lycéennes, la répartition est telle que : 7 la veulent par affichage, 47 sous forme d'enseignement à l'école,2 souhaitent l'avoir sur des imprimés,36 pensent qu'il est judicieux de partager des connaissances pareilles à partir de groupes de même âge. 52 veulent que les parents s'en occupent à partir de la maison. 10 veulent recevoir ces messages à partir de la radio et 31 à la télévision. Mais les actions de sensibilisation méritent être pérennisées (5). Pour y parvenir il faut rendre responsable la population cible de sorte que son implication rende les actions perpétuelles dans l'objectif d'atteindre le bien-être. Si nous associons les 47 qui choisissent l'enseignement aux 37qui veulent apprendre la prévention dans des groupes de même âge, nous pouvons supposer efficace la sensibilisation de la lycéenne par la lycéenne pour que l'action soit continue et même moins coûteuse. L'éducation par les contacts entre les jeunes eux-mêmes est considérée comme la plus efficace mais elle est cependant le moyen que les organisations appliquent le moins souvent (10). Sur le nombre de sensibilisation à l'école 19 filles ne l'ont pas suivi peut être parce qu'elles étaient absentes de l'école le jour unique de sensibilisation ; 120 ont été sensibilisées une fois durant tout une année scolaire, ce qui est insuffisant pour que la majorité des filles en retienne l'essentiel. Cet argument soutient que un groupe de lycéennes doit être formé pour pérenniser cette action de sensibilisation sur le VIH/SIDA de manière permanente et régulière (5,25).

17élèves ont entendu parler du VIH/sida en 2007, 34 l'ont appris entre 2005 et 2007, 129 l'ont suivi bien avant l'année 2005 et7 autre ne savent plus l'année.

Sur 189 filles interviewées dans notre étude 39 refusent de sensibiliser d'autres personnes et 150 acceptent de le faire en cas d'un examen positif sur le VIH.

Les 39 filles qui acceptent de faire la sensibilisation en cas d'un examen positif éprouvent la honte de le faire et craignent être découvertes telles par la population. Mais 150 veulent rendre témoignage de leur maladie afin que d'autres soient avisés pour l'éviter (5,26).

27 filles refusent de se faire dépister et accusent l'incapacité de la sensibilité ou de la spécificité des tests du VIH alors que 162 autres acceptent de le faire volontiers afin d'être avisées sur leur état sérologique et prendre des précautions nécessaires (25).

En ce qui concerne les personnes ou les organismes ayant fait la sensibilisation sur le VIH dans leurs écoles respectives 1 élève cite ses amies, deux disent que ce sont les enseignants, 99 parlent des ONG, 68 l'attribuent au personnel de santé et 19 autres témoignent n'avoir vu personne pour ce travail.

Sur le nombre de sensibilisation à l'école 19 filles ne l'ont pas suivi, 120 ont été sensibilisées une fois, 28 parlent de 2fois et 22 autres citent 3fois et plus.

Pour le moyen utilisé lors de la sensibilisation, 67,2% citent la projection des images et films, 22,8 disent que c'est par l'enseignement et 10,1 n'ont pas été sensibilisés.

Le canal non adapté empêche 14filles ou 7,4% à comprendre, assimiler et mettre en pratique les messages de sensibilisation, 52 accusent la confusion qu'il y a sur les affiches illustrant par exemple un homme et une femme se prêtant
regard, signes et postures excitant d'amour et la lutte contre cette maladie. 43filles disent que les émetteurs choisissent mal le moment et le lieu pour le faire, 49 autres évoquent cet obstacle en terme de mots difficiles utilisés surtout par le personnel de santé, 17 citent leur niveau d'instruction ne leur permettant pas de bien saisir certains points de la sensibilisation,et 14 parlent de signes,codes et postures utilisés difficiles à interpréter.

Pour ce que traduit ce signe de lutte contre le VIH, 53% de filles l'ignorent et 46,6 % le connaissent.

Selon leurs ages,nous avons dans notre échantillon une fille de 14ans,5filles de 15ans,16filles de 16ans,40filles de 17,63 de 18ans, 40 de19ans, 20filles de 20ans,3filles de 21ans,et une de 23ans. Bref nous avons ciblé une tranche allant de 14 à 23 ans.

Nous avons retenu dans notre échantillon 31 filles de quatrième, 70 filles de cinquième et 88 filles de sixième année du secondaire.

Le lycée Twendelee est représenté par 100élèves, Tshondo par 48 et Wema par 41filles. Ceci montre que Twendelee compte plus de lycéennes par rapport aux autres. Et on se poserait la question de savoir pourquoi ne pas associer à la sensibilisation les lycéennes pour qu'elles mêmes soient responsables et qu'elles y participent vivement et que l'activité (27,28) soit pérennisée plutôt que le faire une seule fois pendant une année scolaire.

Par rapport aux communes, 103 filles habitent Lubumbashi, 58 sont de Kampemba, 7 viennent de Kamalondo, 8 sont de Katuba, 7 de la commune Annexe, 3 de la Kenya et 3 autres sont de la Rwashi. Nous avons constaté qu'il n'y a pas un lien entre la commune de la lycéenne et sa connaissance en matière du VIH.

107filles désirent l'abstinence, 1fille préfère l'usage du préservatif, 21veulent rester fidèles à leurs copains, 51filles acceptent de combiner toutes ces trois stratégies précitées selon les cas, et 9 n'ont rien retenu. Ceci nous laisse penser que 66% de ces lycéennes ne se livrent pas à l'acte sexuel précoce ou avant le mariage alors que l'abstinence semble être un mode de le plus difficile qui soit car l'acte sexuel est aussi un besoin nécessaire pour l'équilibre tant physique que psychologique. En plus de par leur âge de jeunesse elles sont plus curieuses non seulement de se découvrir mais aussi de découvrir le sexe opposé (6, 28, 29). Par ailleurs la personne humaine a tendance d'être dominée par les instincts entre autres l'instinct sexuel. Ce pourcentage plus élevé des filles qui choisissent l'abstinence nous prouve que le sensibilisateur n'est pas allés vers les lycéennes pour causer avec elles, découvrir ce qu'elles sont et au besoin l'associer à ce travail qui va de leurs intérêts (16, 30, 31, 32).

49 filles choisissent être sensibilisées par un support écrit car les thèmes y sont approfondis et que l'on puisse garder comme imprimé. 66 pensent que ceci peut bien se faire à l'église car elle est le lieu de conseil par excellence et cette idée nous poussent à dire que la lutte contre le VIH est multisectorielle et il faut le concours de plusieurs compétences diminuer la transmission(14,32,33). Ces sensibilisateurs doivent être de grands initiateurs de conception des messages et doivent apprendre aux différents leaders et/ou responsables des jeunes une meilleure façon de glisser des messages de prévention dans leur communication, leur dire pourquoi, quand, comment et où le dire. 17 lycéennes citent les affiches car elles sont belles à voir et ornent l'espace public, 24veulent que ceci se fasse à partir de la maison pour le profit de tous car la maison fait l'instance de base de l'éducation et 12 pensent que la radio est efficace car on a la chance de la suivre partout. C'est alors une lutte à différents niveaux.

181filles acceptent l'usage du préservatif pendant les relations sexuelles pour leur protection, et 8 ne le préfèrent pas pour prouver à leurs partenaires de l'affection et de l'amour. C'est à cette question posée au conditionnelle que nous avons bien découvert à la place du sensibilisateur, les vraies intentions et attitude des lycéennes en matière des relations sexuelles et ce qu'elles désirent que les sensibilisateurs leur disent et non chercher à négocier et/ou à imposer en leur inculquant la culture de la peur. Il ressort de cette idée que le sensibilisateur doit apprendre aux lycéennes à bien prendre leurs décisions entant que personnes libres et responsables dans la pleine conformité avec leurs comportements (33, 34,35).

83 filles peuvent faire une semaine sans suivre un message sur le VIH à la radio ; 55 peuvent suivre une fois, 23 peuvent suivre deux fois et 28 le font plus de trois fois.

A l'école 67filles disent qu'il leur arrive de passer une semaine sans entendre parler du VIH/SIDA ; 67 peuvent le suivre une fois ; 21filles deux fois et 34filles trois fois et plus à la télévision.

Chez les membres de famille, 71filles peuvent une semaine sans suivre un message sur le VIH/sida ; 52 peuvent le suivre une fois ; 10filles peuvent le suivre deux fois et 56autres plus de trois fois.

Entre elles, 64filles peuvent passer une semaine sans se parler du VIH, 48 peuvent s'en parler une fois, 20 peuvent le faire deux fois et 53 peuvent le faire trois fois et plus.

Il arrive aux 61filles de ne pas suivre une seule fois pendant la semaine un message à la télévision ; 81 peuvent suivre une fois ; 20 peuvent suivre deux fois et 27 trois fois et plus. Cette situation démontre aussi qu'un nombre important des lycéennes suivent difficilement les messages de prévention au cours de la semaine alors que les statistiques sur la contamination journalière mondiale raconte une vitesse de croisière (36). Si la chance de suivre un message au cours de la semaine est moindre il est préférable d'utiliser la stratégie de communication événementielle qui visent à créer des événements qui attirent un nombre aussi grand que possible d'individus de la cible visée afin d'en profiter et lancer des messages percutants et faciles à retenir.

Cette étude est faite sur les lycéennes que nous avons reparties pour des raisons de simplification de l'analyse en trois tranches d'age

§ [14-17[ans qui comprend 61 filles

§ [17-20[ans avec 123filles

§ [20-24[ans composée de 4filles.

7, 4% disent que le canal est non adapté pour nous sensibiliser car le film est trop distrayant et trop long jusqu'à ce que nous ne savons pas y saisir l'essentiel. 27,5% racontent que les affiches parlent plus de l'amour que de la prévention en nous présentant des partenaires en plein échange de signes d'intimité qui obstrue même la visibilité du message, c'est la confusion. 25,9% citent les mots difficiles surtout du type médical sans tenir compte du notre niveau. 22,8 citent le lieu mal choisi car on est de fois obligé de quitter par exemple l'endroit où se situe des parents alors que le message passe à cause de la honte. 9% parlent de leur niveau d'étude très bas ne leur permettant pas une pénétration facile des ces messages. Nous constatons que ces sensibilisateurs au lieu de mobiliser, sensibiliser, donner une information complète, correcte, pertinente qui puisse aider leur cible visée, eux à s'exprimer comme s'ils s'adressaient aux étoiles (37).

D'emblée l'on peut se dire qu'il y a contradiction entre ce que le sensibilisateur impose comme mode de vie aux lycéennes c'est l'abstinence et ce que les lycéennes veulent apprendre et appliquer réellement qui se traduit au choix de l'utilisation du préservatif pendant les relations sexuelles, un point sur lequel le sensibilisateur n'a pas insisté par manque d'une connaissance parfaite des lycéennes. Ceci démontre encore que le sensibilisateur s'est donné à cette activité de sensibilisation sans aucune idée d'évaluation moins encore celle de planification (38).

Cependant, il nous revient à dire que le résultat de cette étude reste valable à 95% avec un risque d'erreur de 5% et peut être appliquée à d'autre cas similaires mais mérite peut être démontré par d'autres études en élargissant la taille de l'échantillon.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984