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Le président Mobutu selon Serge Kuhani Matende Kasongo

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par Serge Kuhani MATENDE KASONGO
Université de Lubumbashi - Licence en sciences politiques 2008
  

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3. Le nationalisme comme base de cohésion sociales

La fondation doctrinale suivit de peu la fondation du parti, et prit la forme du Manifeste de la Nsele (du nom de la résidence campagnarde de Mobutu à Kinshasa à Nsele, à six kilomètres de Kinshasa) publié en mai 1967. Le nationalisme, la révolution, et l'authenticité y furent identifiés comme thèmes majeurs de ce qui serait bientôt qualifié de " Mobutisme".

La poursuite du contrôle des secteurs sociaux-clefs continua. Les associations de femmes furent mises sous contrôle du parti, de même que la presse, et en décembre 1971 Mobutu commença à amputer la puissance des églises.

3 Églises étaient reconnues à l'époque : l' Église du Christ au Zaïre, l' Église kimbanguiste, et l' Église catholique romaine. La nationalisation des universités de Kinshasa et de Kisangani, alliée avec l'insistance de Mobutu de supprimer les noms chrétiens et d'installer des sections de la Jeunesse du MPR dans tous les séminaires, amenèrent rapidement des tensions avec l'Église catholique romaine. Celles-ci continuèrent jusqu'en 1975, date à laquelle, suite à des pressions du Vatican, le régime cessa ses attaques contre l'Église catholique romaine qui récupéra certaines de ses prérogatives en matière d'enseignement. Cependant, conformément à la loi de décembre 1973, qui autorisait l'État à dissoudre "toute église ou secte troublant ou susceptible de troubler l'ordre public, des organisations non autorisées furent démantelées et leurs dirigeants jetés en prison.

Mobutu fut attentif à supprimer toute institution qui pourrait favoriser les affinités ethniques.

Résolument opposé une mobilisation politique sur base de l'origine ethnique des personnes, il interdit nombre d'associations telles que l'"Association des Lulua Frères, qui existait au Kasaï depuis 1953 en réaction à l'influence dans la région de l'ethnie rivale des Lubas, et Liboke lya Bangala (littéralement "paquet de Bangalas"), une association formée dans les années 1950 pour représenter les intérêts des locuteurs Lingala dans les grandes villes.

La paix a pu régner au pays grâce au président MOBUTU et ceci étant toutes les activités s'exercer tranquillement, le peuple se déplacer librement d'une contrée vers une autre, acheter et vendre, étudier, les investisseurs et les touristes venaient tranquillement au pays, les bailleurs de fond à un certain moment ne douter financer les institutions en place la paix est un élément très capital pour le développement.

Toutes les couches susceptibles de pouvoir provoquer des troubles et des divisions étaient supprimées et réunies au sein d' un même et seul parti, le Mouvement Populaire de la Révolution permis a plusieurs jeunes de trouver de l'emploi.

Cet état de choses a supprimer le tribalisme, n'importe qui pouvait se rendre n'importe ou et y travaillait librement comme étant congolais, ainsi donc, le contrôle de toutes les couches par le régime fut un meilleur atout l'amélioration des conditions de vie de la population parce qu'on engager les gens non pas compte tenu de leur tribu mais compte tenu leur qualification et de leur compétence, n'importe qui pouvait travailler dans n'importe quelle province.

Le fait pour le gens de se regrouper selon leurs affinités ethnico tribales est toujours facteur de plusieurs divisions, favoritisme, mécontentement et jalousie.

Les gens s'entre aidaient au nom du parti plutôt qu'au nom de la tribu, les gens s'entre aidaient au nom de la fraternité, et le Président de la république en tant père fondateur du MPR comporter comme un père vis-à-vis de ses enfants par le simple fait que ces derniers lui étaient obéissant, il oeuvrer dans le but de satisfaire l'intérêt général, ainsi nous pouvions voir, les écoles publiques étaient gratuites, l'Etat fixé le prix que les écoles privées faire payés, les soins médicaux étaient accessible à tous, l'administration publique oeuvrée efficacement et les salaires étaient réguliers et consistant parce que, le président avait besoin du soutien de la population et cette dernière avait la satisfaction de ses besoins cet état de choses a permis l'amélioration des conditions socio-économique.

Dans son ouvrage intitulé « la consolidation du management public au zaïre » IBULA MWANA KATAKANGA9(*) a constaté que depuis 1983, la république du zaïre a déployé d'énormes efforts pour assainir son environnement économique et améliorer le bien-être social de ses populations. Et pour que les résultats atteints puissent être consolidés, un système de gestion administrative, rationnel et rigoureux était mis en place.

IBULA affirme que la république du zaïre a opté pour le libéralisme économique concerté, dans lequel tous les acteurs de la vie économique jouaient un rôle au mieux de ses intérêts, sans nuire à ceux des autres et surtout pas à ceux de l'Etat.

L'Etat jouait le rôle d'arbitre qui, à travers son administration, garantissait le fonctionnement harmonieux du système économique et social. Il garantissait ce qui était produit, profitait au producteur comme à l'acheteur, à l'ouvrier comme au propriétaire du capital. Il veiller à ce que le produit soit accessible à l'acheteur au juste prix et rémunérait correctement et le producteur, le travailleur et l'Etat.

Ce rôle était le fruit de la présence d'une administration efficace qui veuillez au maintien d'un climat serein entre toutes les composantes de la société, aux plans économiques et social.

L'administration jouait ce rôle efficacement parce qu'elle était assise sur des règles saines et rationnelles de gestion. Elle mobilisait et suscitait l'esprit d'entreprise et de dialogue auprès des acteurs économiques et sociaux.

L'auteur conclut en disant que le rôle jouait par le régime dictatorial de la seconde république, était établit par une administration de développement, soucieuse de satisfaire le besoin de la population, animé par la volonté d'utiliser rationnellement les ressources humaines et matérielles disponibles et de les rentabiliser au profit de tous les zaïrois.

Le président MOBUTU dans le souci d'améliore les conditions socio-économique de sa population à bâti son régime sur le recours à l'authenticité, et relevant les mots clés sur ce dernier, MOBUTU dans un vibrant discours dit : « Si nous espérons que les organismes internationaux constitués pour la défense des intérêts du tiers-monde, qu'ils soient purement africains ou afro-asiatiques, soient animés par une véritable cohésion, chacun des pays qui les composent au préalable, accomplir victorieusement son retour à son authenticité. C'est là, me semble t-il, une condition fondamentale à laquelle nous devons être attentifs dans la lutte pour notre développement. »10(*)

Et aussi ajout-il toujours dans son même discours :Le chef ne doit se laisser imposer une solution par quelqu'un d'autre, cette solution sera toujours suspecte, parce que ce conseiller n'aura pas vécu ni mûri la décision du chef, il n'aura pas le cas échéant à en supporter le méfaits, et surtout parce que dans la solution que vous suggère un souffleur, vous pouvez toujours, en y regardant bien, déceler un intérêt qui est le sien et qui par conséquent n'est pas le vôtre et encore moins celui d'un peuple que vous avez à coeur de guider vers le bonheur. Autrement dit, vous serez devenu une marionnette aux ordres des ficelles qui tirera votre souffleur. Au Congo, quoi qu'on pense et même si certains s'en chagrinent, nous avons refusé de nous prêter au système de marionnettes parce que nous sommes en toutes circonstances guidés par ce seul souci de la recherche de notre authenticité. »11(*)

A la lumière de ce présent discours nous pouvons entendre par là que le souci qu'avait le président MOBUTU en prônant le recours à l'authenticité il prêchait le nationalisme, ce dernier étant donné que le nationalisme est un sentiment d'attachement profond à la patrie et facteur de tout développement. Aussi dans sa position de chef il a démontré que le chef ne doit pas se soumettre aux injonctions venant de l'extérieur parce que les injonctions extérieures ont toujours étaient accompagnées des conditions et cela ne peut aucunement pas faciliter le développement.

Tout ceci nous démontre que le régime dictatorial de la seconde république avait mise en place une administration forte visant la satisfaction de l'intérêt général avec les recettes propres de l'Etat et Etant donné que l'appareil administratif fonctionner normalement, les recettes publiques aller droit dans les caisses de l'Etat et ce dernier grâce a son budget parvenait à mieux payer ses fonctionnaires régulièrement, les entreprises Etatiques faisaient payer régulièrement parce que la production étaient élevée, étant donné que la production étaient élevée et que le salaire étaient payer régulièrement, l'argent était en circulation et n'importe qui pouvait en trouver pour satisfaire ces besoins, les élèves des écoles publiques étudier et il n y avait que l'Etat qui payer les professeurs, les étudiants avaient leurs bourses.

On pouvait voir les services de voiries, d'office de routes, des travaux publics, d'assainissement du territoire oeuvrer pour maintenir la ville dans un état de propreté  constant, et tant d'autres choses marquant le bon fonctionnement d'un Etat qui malheureusement n'existe plus aujourd'hui. Et si tous ces services existaient c'est parceque le peuple payé leur taxes.

Etant donné que l'aménagement du territoire fait aussi parti des l'amélioration des conditions socio-économique, l'introduction du "service civil obligatoire" en 1973 (connu aussi sous le nom du terme lingala de Salongo), et qui prenait la forme d'une après-midi par semaine pour des travaux d'intérêt généraux, généralement en agriculture ou en projets de développement.

Officiellement présenté comme une tentative révolutionnaire de recouvrer les valeurs du communalisme et de la solidarité inhérente aux sociétés traditionnelles, le Salongo avait pour objectif de mobiliser la population pour des travaux collectif d'intérêt général, avec enthousiasme et sans contrainte.

Le fait de ne pas accomplir les prestations obligatoires pouvait occasionner de un à six mois de prison vers la fin des années 1970, et bien peu de zaïrois s'opposèrent au Salongo.

Une paix et une stabilité relatives prévalurent jusqu' en 1978, lorsque des rebelles Katangais, basés en Angola, lancèrent une série d'attaques pour envahir le Shaba ( Katanga). Ils furent évincés avec l'aide de para commandos belges et français furent largués sur Kolwezi.

Au cours des années 1980, le Zaïre demeura un Etat contrôlé par un parti unique.

* 9 IBULA KATAKANGA ; la consolidation du management public au zaïre, éd. P.U.Z, Kinshasa, 1987.

* 10 ANTHOLOGIE 6e, éditions de la commission épiscopale de l'éducation chrétienne ; Kinshasa, 1991, p.162

* 11 IDEEM, p.163.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle