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Les éléments transposables chez l'Homme

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par Abdelbasset Amara
Institut supérieur de biotechnologie de Monastir - Mémoire bibliographique de première année mastère 2008
  

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b. les rétrotransposons sans LTR :

Ces éléments sont caractérisés par une queue poly A ou une région riche en A à leur extrémité 3' (Finnegan 1992). Ils possèdent à chaque extrémité de courtes répétitions directes. La grande diversité des rétrotransposons sans LTR et leur similitude avec les rétrotransposons à LTR suggèrent que les rétrotransposons sans LTR seraient à l'origine des rétrotransposons à LTR (Craig, 2002). La sous-classe des rétrotransposons sans LTR se divisent en deux familles : les LINE et les SINE.

b.1 LINE (Long Interspersed Nuclear Elements):

Les LINE peuvent mesurer 1 à 7 kb et possèdent généralement deux ORF, correspondant aux gènes gag et pol. Contrairement aux rétrotransposons à LTR, le gène pol est dépourvu d'intégrase. La plupart de ces éléments sont tronqués en 5' et possèdent des promoteurs internes qui leur permettent d'être transcrits par une ARN polymérase II (McLean et al. 1993).

Bien qu'ils soient rétrotranscrits, les éléments LINE ont un système d'intégration complètement différent des rétrotransposons à LTR. En effet, la transcriptase inverse reconnaît le transcrit et initie la rétrotranscription, en même temps que l'intégration au niveau d'une coupure de l'ADN génomique effectuée par une endonucléase (Luan et al. 1993).

Il y a plusieurs familles de LINE telles que LINE 1 (L1), L2 et L3. Mais dans le génome humain on trouve généralement des L1 (figure 2).


· Structure, expression et répartition des L1.

Un fragment L1 de 6 kb possède une région non traduite 5' (UTR) de 906 nucléotides, deux phases ouvertes de lecture (ORF1 et ORF2) et une deuxième région non traduite 3' de 206 nucléotides qui se termine par une queue poly A. La région UTR 5' joue le rôle de promoteur interne qui contrôle la transcription de l'élément L1 par l'ARN polymérase II (figure 2). ORF1 code pour une protéine de 40 KDa qui se lie à l'ARN de L1 pour former une ribonucléoprotéine cytoplasmique (RNP) et le domaine LZ a probablement un rôle dans la dimérisation de cette protéine. Plusieurs analyses ont montré qu'ORF1 contribue dans la rétrotransposition mais son rôle exact n'est pas encore clair. Des études suggèrent qu'elle a une fonction de chaperonne des acides nucléiques pour leurs permettre des réarrangements stables. Alors qu'ORF2 code pour une protéine de 150 kDa qui possède des activités endonucléase et rétrotranscriptase qui va couper l'ADN de l'hôte et faire une transcription inverse de l'ARN de L1 en ADN qui sera inséré dans le site de coupure de l'ADN hôte formant ainsi un nouvel élément L1. (Goodier et Kazazian 2005)

Figure 2 : Structure complète d'un élément LINE humain (UTR : untranslated region, TSD : variable length target site duplication; EN : endonuclease domain; RT: reverse transcriptase domain ; Lz . a putative leucine zipper domain ; IGS : intergenic spacer region ZN : putative zinc knuckle motif ; GrPPT : guanosine-rich polypurine tract) (Goodier et Kazazian 2005)

La famille de L1 peut être divisé en deux sous-familles : les Ta (transcribed, subset a) et pre-Ta qu'on peut les distinguer par diagnostic des trinucléotides de leur région UTR 5'. La sous-famille Ta comporte le plus grand nombre d'éléments actifs puisque 13 des 14 événements de rétrotransposition récemment découvert et qui sont responsable de maladies chez l'homme sont dus à des insertions de Ta. La dernière insertion des quatorze est due à un pre-Ta. Ce qui montre une grande activité de cette sous-famille. (Goodier et Kazazian 2005)

Les études de Kazazian et Moran en 1998 ont montré que le génome humain diploïde comporte
entre 80 à 100 éléments L1 actifs. Par contre le génome de la souris compte des milliers
d'éléments L1 actifs et qui sont subdivisés en plusieurs sous familles. Ceci est démontré par le

pourcentage élevé de mutation chez la souris (2.5%) par rapport à l'homme (0.07%). (Kazazian and Moran 1998)

Les éléments L1 sont rencontrés dans tous les chromosomes mais préférentiellement sur le chromosome X où ils représentent 26% de sa composition. Les analyses cytogénétiques ont montré que les séquences L1 atteignent une grande densité au niveau de l'hétérochromatine. Des études supposent un rôle présumé des L1 dans l'inactivation du chromosome X. (Goodier et Kazazian 2005)

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