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Modélisation par un système multi-agents d'un hypermédia éducatif adaptatif dynamique

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par Mounir Beggas
Centre Universitaire d'Eloued - Magister en Informatique 2005
  

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4

Les systèmes hypermédias adaptatifs dynamiques METADYNE et TANGOW

Nous présentons dans ce qui suit deux systèmes hypermédias adaptatifs dynamiques caractérisant les concepts présentés ci-dessus : METADYNE [Delestre 00], un hypermédia dont le but est de fournir un cours en ligne adapté aussi bien aux connaissances qu'aux préférences de l'utilisateur. Le deuxième système est TANGOW,

4.1

Le système METADYNE, un hypermédia adaptatif dynamique pour l'enseignement

D'après ce que l'on a vu précédemment, l'architecture des hypermédias adaptatifs dynamiques doit reposer sur quatre composantes principales : le modèle du domaine, le modèle de l'utilisateur, une base de documents multimédias et un générateur du cours. Cependant l'utilisation des hypermédias adaptatifs dynamiques soulève quelques questions :


·

Quelles connaissances doit intégrer le système?


·

Comment construire dynamiquement les pages de l'hypermédia?


·

Comment développer ce type de projet pour qu'il soit accessible depuis un simple navigateur Web?

4.1.1

Objectifs de METADYNE


·

Distinguer le fond de la forme afin d'inciter les enseignants à suivre une méthodologie de construction, le système ne doit pas leur permettre d'agencer les items didactiques pour construire leurs cours. Il doit tout d'abord leur permettre d'identifier les notions qui sont introduites dans les cours, en les reliant par différents types de relations.


·

Permettre aux enseignants de changer leurs points de vues.


·

Améliorer l'adaptabilité : cette distinction entre le fond et la forme va permettre d'étendre l'adaptabilité du système. En effet alors qu'auparavant, seule les volontés de l'enseignant transparaissaient dans les cours, avec METADYNE les apprenants vont pouvoir spécifier certaines caractéristiques qui seront utilisés par le générateur du cours.


·

Vers un système adaptatif : si l'on insère dans METADYNE le profil de l'apprenant, le générateur de cours pourra en tenir compte, ce qui modifiera les cours produits. Dès lors tout cours produit par le système, sera fonction des informations fournies par l'enseignant, des caractéristiques fournies par l'apprenant et du profil de l'apprenant.


·

Fournir des outils intuitifs : les possibilités actuelles des navigateurs nous permettent de concevoir un système dont les outils sont de véritables applications qui peuvent être activées comme une page Web et s'exécuter au sein du navigateur.

4.1.2

Les connaissances nécessaires à la génération d'un cours

Nous allons commencer par analyser les connaissances liées aux enseignants, c'est à dire le modèle du domaine. Puis nous nous intéressons au modèle de l'apprenant, nous définirons par la suite les composants qui vont permettre de construire les cours ; qui sont les briques élémentaires. Nous finirons en indiquant comment le générateur de cours utilise ces différentes connaissances.

4.1.2.1

Le modèle du domaine

Un modèle du domaine représente le savoir des enseignants, il est modélisé par un réseau sémantique. Les différentes connaissances sont organisées de façon hiérarchique, il incombe aux enseignants de définir cette hiérarchie ; un cours est induit des notions qui peuvent elles-mêmes référencer d'autres notions, les différents agencements doivent être représentés, il en a la définition de quatre relations caractérisant les liens entre les notions:


·

La relation de prérequis qui indique que l'apprentissage d'une notion A est assujettie à la maîtrise de la notion B.


·

La relation d'analogie qui indique que la maîtrise d'une notion A peut aider l'apprentissage d'une nouvelle notion B.


·

La relation de conjonction qui indique que l'apprentissage d'une notion A s'effectue via l'apprentissage séquentiel d'une succession de notions Aj


·

La relation de disjonction forte qui indique que l'apprentissage d'une notion A peut s'effectuer via l'apprentissage de l'un des notions Aj.

Comme l'analogie entre deux notions peut être plus ou moins importante ainsi que la relation de prérequis, ces deux relations seront pondérées suivant l'importance que l'enseignant accorde à chacune d'elles.

La Figure 1.6 présente un exemple de représentation du modèle du domaine présentant le cours « Oscillation électrique libre » par l'enseignant X.

4.1.2.2

Le modèle de l'apprenant 2.2 Le modèle de l'apprenant

Le modèle de l'apprenant doit intégrer aussi bien les connaissances de l'apprenant sur le modèle du domaine, ce qui l'on nomme le modèle épistémique, que les particularités non épistémiques, c'est-à-dire les préférences de l'apprenant ou ses objectifs pédagogiques. Ce deuxième sous modèle rarement utilisé, se nomme le modèle comportemental. Le modèle de l'apprenant doit intégrer aussi bien les connaissances de l'apprenant sur le modèle du domaine, ce qui l'on nomme le modèle épistémique, que les particularités non épistémiques, c'est-à-dire les préférences de l'apprenant ou ses objectifs pédagogiques. Ce deuxième sous modèle rarement utilisé, se nomme le modèle comportemental.

-

Le modèle épistémique : Le modèle épistémique peut être considéré comme un dérivé du modèle du domaine. Ainsi, chaque concept du modèle du domaine est associé au modèle épistémique de l'apprenant par une relation pondérée. Afin d'améliorer ce modèle, le facteur temps est introduit comme une variable d'une fonction d'oubli. Le modèle épistémique n'existe donc que par les relations qui le relient au modèle du domaine. La pondération de celles-ci indique la connaissance qu'a le système sur la connaissance de l'utilisateur sur ce un concept. Cette valeur peut être soit « j'ignore l'état de connaissance de l'utilisateur » et dans ce cas on associe une valeur réelle, proportionnelle au niveau de connaissance de l'utilisateur, et remise à jour régulièrement en fonction de la date de la dernière relecture de ce concept par l'apprenant. - Le modèle épistémique : Le modèle épistémique peut être considéré comme un dérivé du modèle du domaine. Ainsi, chaque concept du modèle du domaine est associé au modèle épistémique de l'apprenant par une relation pondérée. Afin d'améliorer ce modèle, le facteur temps est introduit comme une variable d'une fonction d'oubli. Le modèle épistémique n'existe donc que par les relations qui le relient au modèle du domaine. La pondération de celles-ci indique la connaissance qu'a le système sur la connaissance de l'utilisateur sur ce un concept. Cette valeur peut être soit « j'ignore l'état de connaissance de l'utilisateur » et dans ce cas on associe une valeur réelle, proportionnelle au niveau de connaissance de l'utilisateur, et remise à jour régulièrement en fonction de la date de la dernière relecture de ce concept par l'apprenant.

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Le modèle comportemental : Alors que le modèle épistémique est toujours présent dans les systèmes d'enseignement, le modèle comportemental est le plus souvent très limité voire absent. Or le système adaptatif se veut très proche de l'apprenant, ce qui signifie qu'il doit prendre en compte aussi bien ses préférences, ses objectifs, que ses capacités naturelles:

1.

Les préférences de l'apprenant vont avoir un impact sur l'organisation des pages qui lui seront présentées. Lors de l'initialisation de son modèle, l'apprenant spécifiera les caractéristiques de ce que l'on nomme un canevas. Ce canevas servira de modèle pour la construction de toutes les pages qui lui seront adressées.

2.

Les objectifs de l'apprenant auront une influence sur le comportement du système. En effet, que l'utilisateur veuille réviser pour un examen, ou qu'il veuille approfondir de façon informelle ses connaissances.

3.

Enfin, les capacités de l'apprenant seront pris en compte, non pas de façon globale, mais par type de matière.

4.1.2.3

Le générateur du cours

Cette dernière composante est chargée de la création des pages qui vont être présentées à l'apprenant. Ainsi, une fois que l'apprenant a précisé le cours qu'il voulait suivre, il indique au système les objectifs de ce cours (par exemple en vue d'un examen ou d'un simple apprentissage). Le système peut alors récupérer le concept correspondant ainsi que les notions en relation avec ce dernier.

Le générateur du cours va essayer pour chaque élément du canevas de l'apprenant de trouver le meilleur média. Pour cela, il va récupérer l'ensemble des briques élémentaires, associées à la notion courante en se restreignant au point de vue choisi par l'apprenant.

Pour choisir la meilleure brique élémentaire, le générateur du cours applique trois filtres:


·

Le premier permet d'extraire un sous-ensemble de brique pour un type cognitif donné.


·

Le second permet d'effectuer la même opération mais pour un ensemble de niveau cognitif déterminé.


·

Le troisième effectue l'extraction pour un type physique donné.

Comme le montre la Figure 1.7, l'utilisation successive de ces trois filtres permet d'extraire « la meilleure brique élémentaire ». Si l'utilisation des filtres induise un ensemble vide en sortie, les règles suivantes sont appliquées:


·

Si nous n'obtenons aucune brique comme résultat du troisième filtre, nous élargissons la recherche en prenant en considération l'ordonnancement des types physiques définis.


·

Si à l'issue du deuxième filtre, nous n'obtenons aucune brique dont le niveau cognitif est équivalent à la connaissance de l'apprenant, nous réitérons l'opération en recherchant des briques dont le niveau cognitif est inférieur au niveau de l'apprenant.


·

Si à l'issue du deuxième filtre, nous n'obtenons aucune brique dont le niveau cognitif est inférieur ou égal à la connaissance de l'apprenant, nous réitérons l'opération en cherchant des briques dont le niveau cognitif est supérieur au niveau de l'apprenant.


·

Si à l'issue du premier filtre, nous n'obtenons aucune brique, nous réitérons la recherche en prenant un point de vue plus large, c'est-à-dire en ajoutant successivement le point de vue des enseignants du même domaine, puis ceux des champs d'enseignement « supérieur » dans la hiérarchie des domaines d'enseignement.

4.1.2.4

La sélection des liens hypertextuels

Une fois que le contenu d'une page est construit, il faut déterminer les liens hypertextes permettant à l'utilisateur d'accéder à des notions sous-jacentes, pour cela il suffit de prendre en compte :


·

Les relations du modèle du domaine;


·

Le modèle épistémique;


·

Le type de cours désiré ; en vue d'un examen, en vue d'un parcours plus libre

Enfin, il faut déterminer le type de page ou de lien hypertexte pour chaque type de relation du modèle du domaine.

La Figure 1.8 résume l'architecture du système

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand