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La promotion de la bancarisation dans l'espace UEMOA

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par Matar FALL
Université Gaston Berger de Saint-Louis - Maitrise droit de l'Entreprise 2007
  

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B/ Les paiements entre les personnes privées

Sont considérées comme personnes privées : les personnes physiques et les personnes morales de droit privé. Dans leurs relations quotidiennes, ces dernières sont souvent amenées à opérer sur de grosses sommes d'argent. Le législateur de l'union ne saurait donc rester indifférent à l'égard de ces opérations.

C'est ainsi il est prévu à l'article 11 du règlement que : « dans les relations entre commerçants agissant dans l'exercice de leur commerce, ceux-ci ne peuvent refuser les paiements ou versements de sommes d'argent d'un montant supérieur ou égal au montant de référence, effectués par virement sur un compte ouvert auprès des services financiers de la Poste ou d'une banque, à moins qu'il n'y ait un autre moyen scriptural de paiement approprié pour servir au paiement du montant inférieur au montant de référence  ». De cette disposition il faut retenir que le montant de référence en l'espèce diffère de celui fixé par instruction de la Banque centrale conformément à la directive. Au contraire, le montant dont il s'agit ici est fixé « par arrêté du Ministre chargé des Finances » (art. 11 du règlement). Il est cependant admis qu'un autre moyen scriptural de paiement approprié peut aussi servir au règlement de ces opérations. La même obligation est retenue même dans les relations entre les commerçants et leurs clients.

En effet l'article 11 précité précise aussi que « dans leurs relations entre eux ou avec leurs clients, les commerçants ne peuvent refuser les paiements ou versements de sommes d'argent d'un montant supérieur ou égal au montant de référence, effectués par chèque pré barré ou non, à moins qu'il n'y ait un autre moyen scriptural de paiement approprié pour servir au paiement du montant inférieur au montant de référence ».

En la matière, la législation française est plus explicite. La loi du 22 octobre 1940 prévoyait que le règlement des services, y compris les loyers et transports, acquisitions mobilières ou immobilières excédant 5000F entre commerçants ou artisans ainsi que (depuis la loi de finance de 1990 du 29 Décembre 1989) les règlements supérieurs à 150 000F effectués par des particuliers non commerçants.

L'analyse de cette section laisse constater grosso modo, la persistance des autorités de l'union dans leur désir de promouvoir la bancarisation notamment par le biais de l'utilisation des moyens scripturaux de paiement. Ce désire est cependant relativement voué à l'échec, car ce mode de paiement imposé ne couvre qu'une infinie petite partie des opérations financières. Cette situation semble-t-il, amène les autorités à adopter des mesures tendant à inciter les populations à l'utilisation de ces instruments de paiement.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand