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Fluctuations de change et gestion de la dette publique extérieure béninoise

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par SOVISSI Alain et GNANKADJA Précanol
UAC - Benin - maîtrise en Sciences de Gestion 2008
  

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SECTION II : REVUE DE LA LITTERATURE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE

Nous passerons en revue quelques ouvrages et articles ayant traité de la dette et des taux de change (Pragraphe1), avant de présenter la démarche méthodologique adoptée (Pragraphe2).

Paragraphe 1 : La revue de la littérature

Même si la littérature sur la dette extérieure foisonne, celle relative aux fluctuations de change concomitamment à la dette extérieure, semble ne pas avoir cette caractéristique. Cet état de chose est expressif de toute la difficulté qui est nôtre dans la rédaction de cette partie du présent document.

Néanmoins, sans trop enfreindre l'orthodoxie en matière de revue de la littérature notre démarche sera un peu particulière, car elle abordera la dette extérieure, les taux de change, et les fluctuations de change dans la dette extérieure :

- Hugo Ruiz Diaz Balbuena, conseiller juridique du Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde(CADTM), 2006, considère l'audit citoyen de la dette comme un instrument de démocratisation des relations économiques et de contrôle démocratique des actes de gouvernement. Pour lui, l'audit de la dette est justifié par les dégâts sociaux qu'elle provoque dans les PVD. Il conclut qu'elle constitue un « obstacle à la croissance économique et au développement des PVD » lorsqu'elle est mal gérée.

- Michel Saint-marc; pour faire étalage de l'avantage que le recours à l'emprunt extérieur peut porter aux PVD affirmait que « L'évidence est là, que plus un Etat consacre des ressources en devises ou des crédits à des achats productifs, plus vite cet Etat s'équipera et plus vite il aura la chance de se développer. »

- Vincent Daniel SIMOUKOUA (2005), dans son mémoire de DESS «  réflexion sur la gestion des risques liés au financement des projets sur emprunt extérieurs », a montré qu'outre les risques économiques, les risques financiers affectent également la dette extérieure publique béninoise.

- Barry Eichengreen, Ricardo Hausmann et Ugo Panizza dans leur article sur le péché originel, dans la revue Erudit (2003), ont conclu que l'intégration financière internationale n'a pas fonctionné comme prévue. Au lieu d'accélérer la croissance des PVD, elle est devenue une importante source de risques. Quant au risque de change, ils affirment que le péché originel, ne disparaîtra pas de sitôt avec la recette standard de prudence macroéconomique et de consolidation des institutions nationales.

- A travers son mémoire « Allègement de la dette des PVD : Cas du BENIN » FASJEP 2000, Olivier J.S ADADJA aboutit à la conclusion que le financement des projets nationaux par la complicité de l'épargne intérieure a le mérite de pouvoir réduire progressivement la dépendance financière extérieure. Et donc d'éviter les risques de change.

- Claude SINZOGAN (1999), économiste principal de la Cellule d'Analyse de Politique Economique (CAPE) avec la collaboration de Sylvain DEGBE, consultant, a évalué le Taux de Change Réel (TCR) du Bénin. Il a conclu qu'un endettement excessif est source de déséquilibre extérieur et donc de perte de compétitivité. Quant à la dette extérieure, il affirme qu'elle influence négativement la compétitivité extérieure du BENIN.

- Les travaux de la Société Française de Conseil en développement (SFC), 1994 sur la compétitivité de l'économie béninoise ont conclu qu'il y a une détérioration de la compétitivité macroéconomique à partir des années 85 et 86 malgré la faiblesse de l'inflation à cause des dévaluations sensibles des monnaies des pays concurrents, de la surévaluation du FF, monnaie d'ancrage du FCFA, et de la détérioration des termes de l'échange.

- Dans son mémoire de fin de formation cycle II de l'INE, « risque de change et gestion de la dette extérieure en République du BENIN », 1992, M. Mouritalabi BADAROU démontre que les risques de change affectent effectivement la dette extérieure du BENIN.

- Ismaël BADA (1990), dans son mémoire de maîtrise ès sciences économiques, « le BENIN face au recours à l'emprunt extérieur dans le processus de développement 1975-1990 » conclut que l'épargne nationale doit être encouragée et dynamisée, puisque cette épargne, dit-il, pour développer le pays ne manque pas, elle est plutôt drainée ailleurs. 

- David Cohen (1986), dans son oeuvre Monnaie, Richesse et Dette des nations, p.167-200, à évaluer la capacité d'endettement d'un pays. L'hypothèse de base de son modèle étant que les entrées de fonds viennent combler un des trois écarts possibles dans une économie :

· Le déficit en devises étrangères qui est l'écart entre les importations et les exportations ;

· La différence entre l'investissement et l'épargne ;

· Le déficit du budget de l'Etat.

- Au regard de l'utilité de l'endettement pour le développement, Dénis Hessler et Pierre Antoine Ulmo (1985) affirment dans Mondes en Développement, Tome 13 n°50/51, page 250 que l'endettement extérieur n'est pas bon ou mauvais en soi ; qu'il conviendrait plutôt de chercher les critères qui le rendent légitime et qui permettent de fixer son niveau optimal dans le développement économique d'un pays.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote