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Place des collectivités dans la prise en compte de la nuisance sonore d'origine routière

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par Sébastien BRANELLEC
Université de Poitiers - Master aménagement du territoire et developpement économique local 2004
  

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3 Plan national de résorption des points noirs du bruit

Une circulaire du 12 juin 2001 du ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement vise à mettre en oeuvre un plan de résorption des Points Noirs Bruit. Ces points sont caractérisés par une situation reconnue de gêne extrême due au bruit le long d'infrastructures souvent anciennes. L'un des objectifs de ce plan est de résorber la gêne subie par au moins 200 000 logements exposés à des niveaux sonores excessifs d'ici 2010. Ces points noirs inscrits par le principe d'antériorité (étaient présent avant la mise en oeuvre de l'infrastructure) sont considérés comme tels dès lors que les indicateurs de gêne évalués en façade dépassent la valeur limite diurne de 70 dB(A) et/ou la valeur nocturne est de 65 dB(A).

Le recensement de ces points noirs relève des préfets de département qui par l'intermédiaire des directions départementales de l'équipement (DDE) établit la liste des points à traiter sur le réseau national. Les préfets ont la possibilité de s'inspirer du classement des infrastructures routières normalement établi dans chaque département.

L'objectif que se fixe ce plan est la contribution sonore extérieure soit rendue si possible inférieure à 65dB(A) de jour et à 60dB(A) de nuit.

La circulaire prévoyait que le financement du traitement des points noirs bruit des réseaux nationaux peut être engagé par l'Etat à hauteur de 25 Millions d'euro par an. Sur le réseau national non concédé les opérations de protections sont financées dans le cadre des contrats de Plan Etat Région à hauteur de 60-70 % par les collectivités et 30-40% pour le ministère chargé des transports. Sur le réseau national concédé ces opérations sont financées par les sociétés concessionnaires d'autoroute et les collectivités locales concernées.

Les dépenses de l'Etat consacrées aux "points noirs bruit" ont été de 305 millions d'€ (2 milliards de F) en 10 ans, alors que le rapport Serrou (1995) prévoyait 1,4 milliards d'€ (9 milliards de F) sur 8 ans. En outre, ces dépenses restent bien inférieures à celles engagées pour l'eau (9,4 milliards d'€), les déchets (7,4 milliards) et l'air (1,7 milliards).De plus les collectivités locales ont quelques fois du mal à participer financièrement aux projets de résorption des points noirs sur infrastructures nationales surtout quand elles sont elles même confrontées à leur difficulté de financement pour les mêmes objets sur leur propre réseau.

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