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Place des collectivités dans la prise en compte de la nuisance sonore d'origine routière

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par Sébastien BRANELLEC
Université de Poitiers - Master aménagement du territoire et developpement économique local 2004
  

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2 L'Etat français: : des organismes multiples de consultation

La politique nationale en matière de protection acoustique émanant des infrastructures terrestres en général et routier en particulier fait l'objet d'une attention particulière depuis quelques années. Mais l'état n'étant plus le seul acteur et maître d'ouvrage dans le domaine des infrastructures routières il lui est difficile d'avoir une politique cohérente et spécifique en matière d'intervention. C'est pourquoi l'on voit apparaître des organismes sous tutelle d'état chargé de coordonner la politique de mise en oeuvre des dispositifs visant à réduire l'impact sonore des infrastructures terrestres.

2a Le ministère de l'écologie et développement durable et ministère de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer.

Le traitement du bruit dans l'environnement à l'échelon national comme toutes les nuisances engendrées par l'activité humaine est centralisé au ministère de l'écologie et du développement durable. Ces activités recensées sont celles dues aux bruits de voisinage, aux activités industrielles et commerciales, et enfin les activités culturelles, de loisirs et artisanales. Ce ministère émet toute la législation relative à cet effet. Par contre les nuisances sonores se rapportant aux transports terrestres sont gérées par le ministère de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer d'où est produite toute la législation en vigueur concernant le transport routier. L'approche globale de l'environnement sonore d'un territoire au niveau législatif se trouve quelque peu scindée.

2b La mission bruit

La mission bruit directement placée sous l'égide du ministère de l'écologie et du développement durable à pour objectif de redynamiser l'action de l'état en matière de lutte contre les nuisances sonores et notamment par la mise en oeuvre du Plan national d'action contre le bruit. Ce dernier étant un thème transversal, la mission bruit à pour vocation de proposer des orientations politiques en liaison avec l'ensemble des départements ministériels concernés : Transports, urbanisme, santé et bien au-delà encore ( industrie, défense...) Un rôle déterminant d'impulsion, d'animation, de coordination et de suivi des actions engagées incombe donc à cette mission qui initie et finance des opérations de dimension nationale dans les domaines d'action recouvrant toutes les nuisances sonores. Enfin elle assure le secrétariat du Conseil national du bruit.

2c Le Conseil National du Bruit

Le décret 2000-62 du 6juillet 2000 relatif au Conseil national du bruit définit ses prérogatives et sa composition. Ce dernier est composé de représentants de l'état et des collectivités locales, des organisations syndicales, de personnalités compétentes et représentants de différents groupements. Il peut être saisi pour avis par le ministère de l'écologie et du développement durable pour toute question relative à la lutte contre les nuisances sonores et l'amélioration de la qualité de l'environnement sonore. Le ministre peut le consulter sur les projets de texte législatifs et réglementaires ayant une incidence dans ce domaine. Le conseil national du bruit contribue à l'information et à la sensibilisation de l'opinion dans le domaine de la lutte contre le bruit.

2d Les observatoires du bruit

En juin 2001 sont mis en place par circulaire du ministère de l'environnement des observatoires du bruit s'articulant en 3 niveaux hiérarchiques territoriaux. Ceux ci ont pour mission de recenser et d'évaluer l'exposition des populations aux nuisances générées par les infrastructures terrestres en particulier, le recensement des points noirs sonores constitue un des objectifs assignés à cet observatoire.

Un observatoire départemental est mis en oeuvre par chaque préfet de département afin de recenser en collaboration avec les autorités organisatrices des transports et les maîtres d'ouvrage d'infrastructure concernés, les zones de bruit critiques de toutes les infrastructures des réseaux terrestres et de déterminer pour les réseaux routiers et ferroviaires nationaux, la liste des points noirs du bruit devant faire l'objet d'actions de résorption. Ce recensement s'appuie pour les infrastructures routières sur les actions de la direction départementale de l'Equipement. Il est à noter que le recensement des points noirs sur voies départementales ou communales n'est pas mentionné dans les missions de cet observatoire.

Un observatoire régional constitué par les préfets de région est chargé de collecter et consolider les informations des observatoires départementaux.

Au niveau national, le ministère de l'écologie et du développement durable recueille les données des observatoires régionaux et rend public la synthèse nationale de l'ensemble des observations des observatoires.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault