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Dynamique de l'occupation sol dans des niayes de la région de Dakar de 1954 à  2003: exemples de la grande niaye de Pikine et de la niaye de Yembeul

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par Aminata DIOP
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar - DEA 2006
  

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2. La cartographie

La cartographie a pour objectif de retracer l'évolution de l'occupation à travers les cartes et le calcul des superficies des classes identifiées.

2.1 Les données utilisées

Nous avons utilisé les données images archivées à la DTGC et au LERG :

Ø Les photos aériennes 

La mission aérienne de 1954 couvre toute la zone d'étude. L'échelle fait ressortir les informations relatives au bâti, aux espaces verts et à la voirie. Elle nous a ainsi donné une vision générale des types d'occupation du sol à une date reculée et de servir d'année de référence pour l'étude multidate.

La mission aérienne au 1/60000ème de 1978 : son utilisation est dictée par le poids des changements d'occupation du sol au cours de cette année. Les conditions de conservation de ces images ont altéré sa qualité, c'est pour cela que les images ont été converties en grilles pour permettre une meilleure discrimination des classes.

Ø L'image satellite

Il s'agit d'une image satellitaire Quick Bird résolution spatiale 0,64 mètre de la région de Dakar de 2003. Cette image, à très haute résolution spatiale, nous a permis d'apprécier l'état actuel de l'occupation du sol avec une plus grande précision.

2.2 Le traitement des données

Le traitement des données regroupe un ensemble d'opérations visant à établir des cartes. Les photos aériennes ont d'abord été numérisées. Des coordonnées géographiques ont été collectées avec un GPS Garmin 5, pour géoréférencer les photos aériennes grâce au logiciel de traitement d'images ER MAPPER version 6.4. Ce même logiciel a été utilisé pour extraire les zones d'étude de l'ensemble des images de la région de Dakar.

Les performances du logiciel ARCVIEW version 3.2 nous ont permis de mener les opérations de vectorisation des classes d'occupation du sol. Il s'agissait en fait de convertir les images raster en vecteurs par la création des polygones, des lignes et points. Nous avons ainsi pu réaliser des cartes, calculer les superficies des classes d'occupation du sol et établir des comparaisons.

Nous avons effectué un traitement statistique des données obtenues pour pouvoir mieux apprécier les changements. C'est ainsi que nous avons calculé les taux de croissance des classes d'occupation à partir de la formule suivante : «  pour une quantité Q connue aux dates i et i+k,

(1+R) = Qi+k / Qi

R = [(Qi+k/Qi) -1] ».

(1+R) = coefficient multiplicateur

R = taux de croissance

« Le taux de croissance résultant = [(1+R1) * (1+R2) * (1+Rn) - 1] » (Chamussy et al. , 1987).

Ce taux de croissance nous a permis de connaître la variation de la classe elle-même au cours d'une période déterminée et par rapport à une année de référence. Aussi l'analyse des taux de croissance d'une même classe entre deux périodes, peut aboutir à une comparaison de rythmes d'occupation entre les périodes.

Une étape importante a été celle de l'analyse topographique. Avec le logiciel ARC VIEW version 3.2, nous avons pu dériver des courbes de niveau à partir du Modèle Numérique de Terrain (MNT) pour mieux rendre compte des variations du terrain et déterminer ainsi l'exposition des zones étudiées aux inondations en fonction de l'altitude.

2.3 La vérification de terrain

La vérification est une étape fondamentale dans la mesure où elle permet d'identifier avec exactitude certaines classes d'occupation du sol. Pour plus de fiabilité, nous avons aussi pris des points GPS sur le terrain avec leurs attributs; ils ont été saisis sur Excel, convertis en données Dbase IV et projetés sur les cartes.

Les outils cartographiques seront complétés et associés à des outils qualitatifs pour voir d'une part, l'appréciation des changements par les autorités locales et populations d'autre part, la perception qu'elles ont de l'écosystème.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle