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Impact des suppléments alimentaires chez les enfants de 0-5 ans immunodéprimés au VIH/SIDA, Cas de l'Hopital Rwinkwavu/Patners In Health

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par Denys NDANGURURA
Université ouverte / Campus de Goma - Licence en santé publique 2008
  

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II.3.2.Impact de la nutrition supplémentaire sur une bonne évolution biologique.

Il a été démontré par les différents auteurs qu'il y a un impact incontournable d'une alimentation équilibrée à la survie biologique des personnes vivants avec VIH/SIDA plus particulièrement les enfants. Ceci a été approuvé par notre étude avec succès où à l'hôpital de Rwinkwavu nous avons commencé notre étude avec un taux moyen de CD4 pour une taille d'échantillon de 20 enfants equisetum à 1394.85/CC à 1657.45/CC dans une période de 2 ans tandisque 1220.5/cc à 1477.5/CC dans une même période pour les enfants suivis au CS de Nzige qui ne bénéficient pas des suppléments alimentaires et autres traitement adjuvant.

Ceci a été affirme par un journal scientifique NUTRA NEWS dans son article du 1er Avril 2000 qui parlait sur « LA NUTRITION, TRAITEMENT ADJUVANT DU SYNDROME D'IMMUNODÉFICIENCE ACQUISE (SIDA) »ou on a démontré que le VIH détruit le système immunitaire en infectant les lymphocytes CD4et les cellules présentatrices d'antigène, cellules centrales de ce système. Le bilan initial permet d'apprécier le retentissement de l'infection par le VIH sur le système immunitaire par la mesure des lymphocytes CD4 et de quantifier l'ARN-VIH plasmatique (charge virale), qui constitue avec les CD4, l'élément essentiel du pronostic.
À l'heure où les progrès de l'antibiothérapie semblaient devoir terrasser toutes les maladies infectieuses, l'explosion du sida est venue bousculer les pratiques médicales en cours. Confronté à des problèmes nouveaux, il a fallu inventer, chercher, coordonner, mais surtout écouter les malades pour comprendre et découvrir de nouveaux aspects de cette maladie. La dénutrition chronique liée à l'infection par le VIH en est un exemple caricatural. Parent pauvre de la prise en charge de cette maladie, elle en est pourtant aujourd'hui une des complications majeures tant son retentissement sur la qualité de vie est important.

L'état nutritionnel est le résultat des interactions de l'être humain avec son environnement. Quoi d'étonnant de constater les conséquences nutritionnelles désastreuses chez les enfants en pleine croissance. Mais la dénutrition touche aussi tous les autres malades, même ceux qui sont à priori les plus favorisés par leur environnement. Ce sont d'ailleurs ces derniers qui, revendiquant la prise en charge de cette dénutrition, ont mobilisé le corps médical. La dénutrition aggrave le pronostic de VIH/SIDA et augmente la prévalence des infections secondaires.
Les progrès des trithérapies, la nutrition et le traitement adjuvant vont faire reculer l'immunodépression par le rétablissement minutaire. Le résultat de la dénutrition a une répercutions clinique marquée par un retard staturo-pondéral, carences diverses, surcharges pondérales, lipodystrophies, sera fonction

des conditions socio-économiques. Selon ce principe, on peut conclure que le VIH/SIDA est devenu une maladie de pauvre.

Cette même étude a montré l'impact du traitement adjuvant entre autre le vitamine A, Vitamine D, Vitamine C, Vitamine E, Vitamine B complexe( B1, B6, B12,..).

Aussi notre étude a été d'un même avis avec celle de l'FAO sur un thème intitulé « Malnutrition et infection par le VIH ».Dans cette étude conclue sur l'importance que joue l'alimentation conditionnée par les conditions de vie socio-économiques où les problèmes qui se découlent sur le VIH/SIDA sont à la base de la malnutrition comme se montre par la figure ci-dessous:

Interaction Malnutrition et infection VIH

Pour conclure nous pouvons affirmer avec succès que notre objectif d'étude est atteint et nos hypothèses sont justifiées par les résultats de notre étude ainsi que celle de plusieurs auteurs dont nous avons discuté. Pour cela l'objectif de la prise en charge des personnes vivant avec VIH/SIDA plus particulièrement les enfants doit tenir compte de l'équilibre alimentaire ainsi que du traitement adjuvant en fin d'améliorer la prise en charge de nos enfants immunodéprimés au VIH/SIDA.

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