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Impact des suppléments alimentaires chez les enfants de 0-5 ans immunodéprimés au VIH/SIDA, Cas de l'Hopital Rwinkwavu/Patners In Health

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par Denys NDANGURURA
Université ouverte / Campus de Goma - Licence en santé publique 2008
  

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II.3. DISCUSSION DES RESULTATS

Nos hypothèses sont totalement confirmés par les résultats de notre étude et nos objectifs sont atteints et vérifiés par l'hypothèse. Dans cette étude nous somme d'accord avec d'autres études menées sur l'impact des suppléments alimentaires chez les personnes immunodéprimées au VIH/SIDA par les différentes organisations entre autres l'OMS, ONUSIDA, UNICEF, MINISANTE/Rwanda et beaucoup de littératures mais aussi dans les différents thèses et mémoires.

II.3.1. Impact de la nutrition supplémentaire sur l'augmentation pondérale.

D'après les données de nôtre étude, nous avons trouvé que les enfants suivis à l'hôpital de Rwinkwavu ont une évolution pondérale loin supérieur par rapport a ceux suivi au CS de Nzige par le fait que ces premiers bénéficient d'une prise en charge globale tant alimentaire que psychosociale.

Selon la fiche de suivi de la santé infantile du MINISANTE/RWANDA approuve avec succès l'importance primordiale jouée par les suppléments alimentaires puis que ce dernier montre que l'enfant de 2 à 3 ans doit avoir 12 à 14 kg, ceux de 3 à 4ans devraient avoir 13 à 16 kg relativement presque équivalent au poids moyen à la fin de notre étude où nous avons trouvé 13.15 kg pour les enfants suivis à l'hôpital de Rwinkwavu tandisque 11.1kg pour les enfants suivi au CS de Nzige .Pour la dite fiche le poids de 11.1 signifie chez les enfants de 3 à 4ans une population qui tend vers la malnutrition qui a besoin d'une surveillance de près tandisque chez ceux de 4 à 5ans signifie une malnutrition prononcée en fin de confirmer notre hypothèse suite à la fiche suivie du MINISANTE/RWANDA dont on voit sur la fugure en annexe 1

Extrait d'une Fiche de suivi de croissance des enfants de 0 à 5 ans

Notre étude est d'accord avec celle de l'OMS dans son revue «  INTERNATIONALES EN MATIERE DE VIH/SIDA, NUTRITION ET SECURITE ALIMENTAIRE : SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS» où ils ont approuvé un impact primordial de la nutrition pour améliorer les résultats de lutte contre le VIH/SIDA grâce à un appui à la nutrition est un lien important entre l'amélioration des résultats de la lutte contre le VIH/SIDA et la nutrition ont été prouvés.

Une nutrition adéquate est nécessaire pour préserver le système immunitaire, combattre les infections opportunistes, optimiser la réponse aux traitements médicaux, assurer des niveaux d'activité physique, et aider à assurer une qualité de vie optimale aux personnes vivant avec VIH (PV-VIH). Une bonne nutrition peut contribuer à ralentir la progression de la maladie (Castleman 2004). Les interventions de nutrition peuvent également aider à optimiser les avantages des médicaments antirétroviraux (ARVs) et à accroître le respect des traitements, deux aspects essentiels pour la prolongation de la vie des PV-VIH et pour éviter la transmission mère enfant du VIH.

Les conseils de nutrition se sont révélés efficaces dans l'amélioration du poids corporel et des massedes cellules corporelles chez les PV-VIH (Dowling et al. 1990 ; McKinley et al. 1994 ; Rabeneck et al. 1993). Il a également été montré qu'ils pouvaient aider à atténuer les effets des symptômes liés au VIH et au SIDA tels que les diarrhées, les nausées, les vomissements, l'anémie, la candidose buccale, la perte d'appétit et la fièvre (FANTA 2004). Chez les femmes séropositives, une nutrition optimale au cours de la grossesse augmente la prise de poids et améliore la nutrition maternelle, qui à leur tour, améliorent l'issue des grossesses. Chez les enfants exposés au VIH, des conseils et un appui nutritionnels adéquats peuvent réduire le risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant et augmenter la survie des enfants qui ne seront pas atteints du SIDA (OMS 2005a).

Chez les enfants séropositifs, des pratiques alimentaires saines et un meilleur

Apport nutritionnel sont critiques pour la reprise du poids perdu au cours des infections opportunistes.

La supplémentation périodique des enfants séropositifs en vitamine A réduit la progression de la maladie et la mortalité tout en améliorant la croissance (Piwoz 2004), Les relations et interactions générales entre VIH/SIDA, sécurité alimentaire et nutrition sont complexes. L'insécurité alimentaire et la pauvreté peuvent conduire à des comportements sexuels à haut risque, et à la migration, augmentant ainsi le risque de contracter le VIH. En même temps, le VIH réduites capacités d'un ménage à subvenir à ses besoins fondamentaux. Lorsqu'une PV-VIH ne peut pas travailler, la production alimentaire ou les revenus peuvent diminuer. Les membres sains d'une famille peuvent être amenés à arrêter de travailler pour prendre soin des membres malades de la famille.

Les contraintes pesant sur la capacité de travail des ménages peuvent conduire à une réduction des terres cultivées, à des modifications dans les cultures, et à une réduction du cheptel. Pour les ménages déjà victimes d'insécurité alimentaire avant la maladie d'un de leur membre, les conséquences peuvent être dévastatrices. Au fur et à mesure que l'épidémie progresse dans les zones hautement affectées, les communautés s'affaiblissent en même temps que les réseaux de sécurité traditionnels s'amoindrissent. (Gillespie et Kadiyala 2005; Piwoz 2004a). Le report des interventions jusqu'à ce que les PV-VIH ou leurs familles soient victimes de malnutrition ou d'insécurité alimentaire peut être

contre - productif et onéreux. Assurer une nutrition appropriée et la sécurité alimentaire peut donc être un instrument pour atténuer l'impact du VIH et la prise en charge des PV-VIH, des ménages affectés et des communautés. (Banque mondiale 2006).

Les préoccupations relatives à la nutrition devraient donc être prises en compte dans l'élaboration des stratégies et plans d'actions de lutte contre le VIH/SIDA aux niveaux national et sous national.

Ces plans devraient être basés sur des faits, avec des actions et interventions classées par ordre de priorité et dont les coûts sont évalués. Le choix des réponses nutritionnelles appropriées doit se faire en fonction des pays. Dans un pays donné, cette réponse sera déterminée par la nature de l'épidémie, le fait que les politiques nécessaires soient ou non déjà en place, ainsi que par les capacités humaines, institutionnelles et financières des intervenants. Elle dépendra également du degré auquel ceux qui s'y connaissent à propos des liens entre le VIH/ SIDA et la nutrition présentent cette connexion aux décideurs à tous les niveaux.

Notre étude se concorde aussi avec celle de FAO en collaboration avec OMS où ils ont montré l'importance de la nutrition chez les personnes immunodéprimées au VIH. C'est dans ce cadre qu'ils publient conjointement un manuel, «  Vivre bien avec le VIH/sida », qui offre des conseils diététiques aux personnes vivant avec le VIH/sida .Dans cette revue, ils ont conclu par le lien entre le VIH/sida et la malnutrition est un exemple particulièrement extrême du cercle vicieux que forment le disfonctionnement immunitaire, les maladies infectieuses et la malnutrition.

Cette même étude a été affirmée par les différents auteurs entre autre le docteur David Nabarro, Directeur général à l'OMS pour le développement durable et un environnement sain, à la fin du mois de février.

Selon M. Kraisid Tontisirin, Directeur de la division de l'alimentation et de la nutrition à la FAO, "l'aspect diététique du VIH/sida a été longtemps ignoré. L'attention s'est toujours portée sur les médicaments".

Le Docteur Graeme Clugston, Directeur du service de diététique dans le domaine de la santé et du développement, à l'OMS, estime également qu'il faut porter une attention particulière au lien entre la diététique et le VIH/sida. "L'effet du VIH sur l'alimentation commence dès que la maladie s'installe, avant même que la personne ne se rende compte qu'elle est infectée par le virus."

Montrant les effets du sida sur l'équilibre nutritif (notamment l'absorption réduite d'éléments nutritifs, les troubles de l'appétit et du métabolisme et la fonte des muscles, des organes et autres tissus), le manuel insiste sur le fait que manger de plus grosses quantités d'aliments permet de lutter contre la maladie et de compenser les pertes de poids. Pour une alimentation équilibrée, il faut consommer une plus grande quantité de protéines pour refaire les muscles, des aliments plus caloriques pour gagner du poids, des vitamines pour fortifier le système immunitaire et des minéraux et de l'eau pour combattre la déshydratation, ajoute-t-il. Les épices et aromates peuvent stimuler le manque d'appétit et une digestion lente, et peuvent avoir d'autres effets bénéfiques. Toutefois, la pauvreté extrême étant répandue dans la majorité de l'Afrique australe, nombreux sont ceux qui n'ont pas les moyens d'acheter des aliments adaptés.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille