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Les entraves au développement du commerce entre les Etats membres de la CEDEAO

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par Abdoul Aziz SANA
Ecole Nationale des régies financières - Administrateur des services financiers 2008
  

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SECTION II : LES BUTS ET LES OBJECTIFS DE LA COMMUNAUTE

Selon l'article 3 du Traité Révisé, la Communauté vise d'une part, à promouvoir la coopération et l'intégration dans la perspective d'une Union Economique de l'Afrique de l'Ouest en vue d'améliorer le niveau de vie de ses peuples, maintenir et accroître la stabilité économique et d'autre part renforcer les relations entre les Etats Membres et de contribuer au progrès et au développement du continent africain.

Afin de réaliser les buts énoncés au paragraphe ci-dessus, l'action de la Communauté portera sur les étapes suivantes :

a) l'harmonisation et la coordination des politiques nationales et la promotion de programmes, de projets et d'activités, notamment dans les domaines de l'agriculture et des ressources naturelles, de l'industrie, des transports , des communications, de l'énergie, du commerce, de la monnaie et des finances , de la fiscalité, des réformes économiques, des ressources humaines, de l'éducation, de l'information, de la culture, de la science , de la technologie, des services , de la santé, du tourisme et de la justice ;

b) l'harmonisation et la coordination des politiques en vue de la protection de l'environnement ;

c) la promotion et la création d'entreprises conjointes de production ;

d) la création d'une union économique par l'adoption de politiques communes dans le domaine de l'économie, des finances, des affaires sociales et culturelles et la réalisation d'une union douanière ;

e) la promotion d'entreprises communes par l'organisation du secteur privé et autres opérateurs économiques notamment avec la conclusion d'un accord régional sur les investissements trans-frontaliers.

Dans l'optique de poursuivre les objectifs, les Hautes parties contractantes ont convenu de certains principes fondamentaux.

SECTION III : LES PRINCIPES FONDAMENTAUX DE LA CEDEAO

Le Traité Révisé de la CEDEAO en son article 4 s'étale sur les principes à observer au sein de la communauté. Il s'agit de:

a) l'égalité et l'interdépendance des Etats Membres ;

b) la solidarité et l'autosuffisance collective ;

c) la coopération inter Etats, l'harmonisation des politiques et l'intégration des programmes ;

d) la non agression entre les Etats Membres ;

e) le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité régionale pour la promotion et le renforcement des bonnes relations.

Partant du constat qu'il est impossible de promouvoir une quelconque coopération économique sans prendre en considération l'état de balkanisation des Etats de l'Afrique de l'Ouest, les auteurs du Traité CEDEAO ont mis en place des institutions permettant d'éviter toute immixtion dans les affaires relevant de la souveraineté nationale des Etats Membres sans l'assentiment des pouvoirs exécutifs. C'est pourquoi l'autorité suprême de la Communauté est la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement.

SECTION IV : LES INSTITUTIONS DE LA COMMUNAUTE
ET LEURS FONCTIONS

A - les institutions

Les institutions varient constamment car la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement les adapte selon les réalités du moment. Ainsi au jour d'aujourd'hui, elles ne sont pas totalement les mêmes que stipule l'article 6 du Traité Révisé. Cet article à son alinéa 9, donne la possibilité à la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement pour une éventuelle

modification des institutions. On distingue actuellement huit principales institutions scindable en organe de décision et ceux exécutifs, en organes de contrôle et autres organes consultatifs et techniques.

En ce qui concerne les organes de décisions et/ou d'exécution on a la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement, le Conseil des Ministres et la Commission. Lors du sommet d'Abuja le 14 juin 2006, les Chefs d'Etats et de Gouvernement de la CEDEAO ont approuvé une modification des institutions de l'organisation. Le Secrétariat Général est remplacé par une Commission de neuf (9) commissaires, issus à tour de rôle des pays membres. Le mandat des premiers commissaires est de quatre ans et il sont issus du Burkina, de Côte d'Ivoire, du Ghana, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Sierra Leone et du Togo. Le dit Mandat a débuté en janvier 2007 et le Ghana assure la présidence de la Commission et le Burkina Faso en assure la vice présidence5.

Pour ce qui est des organes de contrôle, il faut citer deux institutions à savoir le parlement et la cour de justice.

Pour ce qui concerne enfin les organes consultatifs ou techniques, on a le Conseil Economique et Social, la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), l'Organisation Ouest Africaine de Santé (OOAS). Hormis ces institutions la CEDEAO dispose d'autres organes financiers comme la Banque Régionale et d'Investissement de la BCEAO (BRIC) et le Fonds Régional d'Investissement de la BCEAO (FRDC), des Agences comme l'Agence Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (AMAO), l'Institution Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (IMAO), l'Unité des Ministres de la Jeunesse et des Sports (CMJS), l'Unité de Coordination des Ressources en Eau (UCRE), et des organes associés au secteur privé à savoir ECObank, ECOmarine, Carte brune CEDEAO.

La CEDEAO à travers l'article 22 du Traité créé aussi des commissions techniques spécialisées telles que celles du commerce, de l'agriculture, de l'industrie, du transport, de l'environnement, des affaires sociales et des finances. Pour la transparence dans les différentes activités, chaque organe est accompagné de fonctions précises.

5 Selon le rapport du conseil des ministres adoptés le 23 mars 2006, signé par la présidente S.E Aichatou Mindaoudou.

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