CONCLUSION
L'idée générale de ce chapitre
était de montrer que l'activité politique des élites
urbaines donnait lieu à de nombreux conflits et rivalités aussi
bien entre les élites urbaines et les élites du
«terroir » qu'entre les élites urbaines elles
mêmes. Ainsi, les luttes hégémoniques entre Sohaing
André et les autorités traditionnelles se sont soldées par
la victoire du premier sur les seconds ; tirant les conséquences de
leur alliance réalisée paradoxalement à leur
détriment avec le bigman en 1996, elles se retireront des municipales de
2002 et des partielles de 2004. Par ailleurs, les oppositions entre les
élites urbaines ont dans une large mesure limitée leur
légitimité respective. Au-delà des conflits politiques,
ces élites coopèrent néanmoins dans le cadre du
comité de développement.
CONCLUSION GENERALE
Le point de départ de cette étude était
de rendre compte du comportement politique des élites urbaines en milieu
rural au Cameroun. Pour ce faire, nous avons procédé à une
étude de cas du village Bayangam qui, à la faveur du
multipartisme et de la démocratisation s'est vu investi par une
pluralité de professionnels politiques du centre. L'hypothèse
centrale qui a irrigué tous nos développements est que les
élites urbaines dominent largement le jeu politique à Bayangam.
Pour l'étayer, deux principales pistes auront été
explorées.
En partant d'abord de l'idée de polyarchie
développée par Robert Dahl et Lindblom (1971), nous avons
montré que de nombreuses élites issues de filières aussi
variées que différentes sont en luttes pour la conquête des
positions de pouvoir ou d'influence au village. Une identification
socio-politique des élites urbaines nous a permis de montrer la
pluralité des trajectoires socioprofessionnelles des élites
urbaines bayangam. Aussi, le SDF au niveau local est animé par un haut
fonctionnaire retraité et un membre du NEC; le leader local de l'UNDP
est le secrétaire général de ce parti au niveau national
et le RDPC est animé par des ministres, des députés, des
hommes d'affaires, médecins, avocats, membres du comité central
etc. En s'appuyant sur des ressources politiques variées, elles
parviennent à conquérir et à conserver les institutions
politiques locales. Cette domination se traduisant par leur présence
significative dans les instances communales, étant entendu par ailleurs
qu'elles sont systématiquement têtes des listes de leurs partis
politiques respectifs.
En partant ensuite de l'hypothèse du
bigmanisme politique telle que formulée par Ibrahim Mouiche
(2005), il nous est apparu à l'analyse, que la pluralité masque
mal la domination « bigmaniaque » de Sohaing
André. Par ses actes d'évergétisme et s'appuyant sur une
multiplicité de ressources personnelles, institutionnelles et
contextuelles, ce dernier réussit très souvent à imposer
son point de vue dans les grandes décisions locales. Ce faisant, il
s'est construit un fief politique où les autorités
traditionnelles (chef supérieur et notables) ne jouent plus que les
seconds rôles.
Il apparaît par ailleurs que la domination des
élites urbaines ne s'effectue pas sans contraintes et contestations. En
effet, les élites urbaines poursuivent leurs objectifs de conquête
et de domination de l'arène politique bayangam, dans un environnement
qui leur impose des contraintes. C'est ainsi que la prise en compte de la
longue durée nous a permis de mettre en exergue le poids du traumatisme
historique dans la structuration des comportements politiques des paysans.
Mais, sous l'effet de la conjoncture des années 1990, se sont
ajoutées des contraintes liées à la redistribution au
village ; l'influence des élites au village est dans une large
mesure proportionnelle aux investissements faits en direction du terroir. Par
ailleurs, l'activité politique des élites urbaines suscite de
nombreux conflits et rivalités entre les élites urbaines et les
élites du « terroir » ayant pour principale
conséquence la restructuration de la scène politique locale.
En définitive, notre étude nous aura
permis de mettre à jour le leadership politique local
des élites urbaines dans les villages de l'ouest Cameroun. A l'instar de
Bandjoun, village voisin où Ibrahim Mouiche a découvert le
bigmanisme politique (2002), Bayangam est devenu, avec l'ouverture
démocratique, une société à bigman
où les valeurs d'ordre économique et financier semblent dans une
large mesure prendre le pas sur les valeurs ancestrales. C'est ainsi
qu'à l'échelle du département les rivalités sourdes
entre le big man de Bayangam Sohaing André et celui de
Bandjoun, Fotso Victor y rythment la vie politique locale.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ARON R. ;
1971, « Classe sociale, classe politique,
classe dirigeante » in BIRNBAUM et CHAZEL (1971), Pp.
124-151.
BAYART J.F. ; 1989,
L'État en Afrique. La politique du ventre, Paris, Fayard.
__1996, L'illusion identitaire, Paris,
Fayard.
BIERSCHENK T. et OLIVIER de SARDAN J.
P. ; 1998, Les pouvoirs au village. Le bénin rural entre
démocratisations et décentralisation, Paris, Karthala
BIRNBAUM P. et CHAZEL F. ;
1971, Sociologie politique, Paris, Armand colin, Tome 1
BRAUD P. ; 2004, Sociologie
politique, Paris, LGDJ.
CLAVEL M. ; 2002, Sociologie de
l'urbain, Paris, Economica.
COULON A. ; 1987,
L'ethnométhodologie, Paris, PUF.
DAHL R. A. et LINDBLOM C.L. ;
1971, « Les conditions préalables à la
polyarchie » in BIRNBAUM et CHAZEL (1971), Pp. 152-181.
DALOZ (J.P.) et QUANTIN P., (dir.),
1997, Transition démocratiques
africaines, Paris, Karthala.
DALOZ J.P.; 2002, « Cultural
heritage and enduring mentalities, Reflections on Political Representation and
Accountability », Monte Verita, Paper presented at the conference on
culture, democracy and development, October.
__; 1999, Le (non-) renouvellement
des élites en Afrique subsaharienne, Talence, Cean, Institut
d'Études Politique de Bordeaux.
DJUIJEU MBOGNE F. ; 1983, Élites
et développement rural au cameroun. Le cas du village Bayangam dans la
Mifi, Mémoire de maîtrise, Université de
Yaoundé.
DURAND J. P. et WEIL R. ; 1997,
Sociologie contemporaine, Paris, Vigot.
EBOKO F. ; 1999, « Les
élites politiques au Cameroun : le renouvellement sans renouveau
? » in DALOZ (1999), Pp. 99-131.
ENGUELEGUELE M., 2005,
« Démocratie locale et
délibération au Cameroun l'exemple de
municipalités » in QUANTIN (P.)
(2005).
FAURE Y.A. et MÉDARD J.F. ;
1995 « L'État- business et les politiciens
entrepreneurs. Néo- patrimonialisme et Big men :'économie et
politique »in ELIS et FAURE, Entreprises et
entrepreneurs africains, Paris, Karthala/ Orstrom, Pp. 289-309.
FOPOUSSI E. ; 1991, Faut-il brûler
les chefferies traditionnelles ? , Yaoundé,
SOPECAM .
FREEMAN et alii ; 1971, « Recherche
des leaders dans les collectivités locales : comparaison de
différentes approches » in BIRNBAUM et CHAZEL (1971),
Pp. 234-247.
GAXIE D. ; 1996, La démocratie
représentative, Paris, Montchrestien.
GENIEYS (W.) ,2006 « Nouveaux
regards sur les élites du politique » in R.F.S.P.,
vol 56 N°1, février, Pp. 121-147.
GESCHIERE (P.) et KONNINGS
(P.), 1993, Itinéraires d'accumulations au Cameroun.
Pathways to accumulations in Cameroon, Paris, Asc. /Karthala.
GESCHIERE (P.),
1996, « Sorcellerie et politique : Les
piéges du rapport élite village » in Politique
africaine, N°63, octobre, PP 82-96.
GRAWITZ M.; 2002, Méthodes des
sciences sociales, Paris, Dalloz.
GROSSER A. ; 1972, L'explication
politique, Éditions complexe,
GUIFFO (J.P), sd. L'arrondissement de
Bayangam, Yaoundé, Éditions de l'ESSOAH.
GURVITCH G. ; 1968, Traité de
sociologie, Paris, PUF, Tome 2.
KANMOGNE J. C. ; Les grandes énigmes
de la chefferie Bayangam du XX iéme siècle (à
paraître).
KAYO SIKOMBE A. ; 2005,
« Politique foncière dans les villes a chefferies
multiples de l'Ouest-Cameroun. Bafoussam et Mbouda », in QUANTIN
P. (Dir.), pp. 155-175.
KENGNE FODOUOP ; 2003, Citadins
et développement des campagnes au Cameroun, Paris, Harmattan.
KOM CHIMBA C. ; 1986, La chefferie de
Bayangam de l'origine à nos jours, Yaoundé, Sopecam.
LACAM J.P. ; 1988, « Le politicien
investisseur. Un modèle d'interprétation de la gestion des
ressources politiques » in RFSP, 1988, pp.
23-47.
LAGROYE J.; 1991, Sociologie
politique, Paris, P.F.N.S.P/Dalloz.
LYND H. et LYND R. ;
1971, « La famille X : un modèle
du pouvoir détenu par la classe des affaires », in
BIRNBAUM et CHAZEL (1971), pp. 214-219.
MALAQUAIS D. ; 2002,
Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun, Karthala, presses de
l'UCAC.
MAPPA S. ; 1998, Pouvoirs traditionnels et
pouvoir d'État en afrique. L'illusion universaliste, Paris, Karthala.
MAYER N. et PERINEAU P. ;
1992, Les comportements politiques, Paris, A
Colin.
MEDART J.F ; 1987,
« Charles NJONJO : portrait d'un
« Bigman » au Kenya » in TERRAY (E.),
L'État contemporain en Afrique, Paris, Logiques sociales. PP.
49-85.
MIAFFO D. et WARNIER J. P. ;
1993, « Accumulation et ethos de notabilité chez
les Bamiléké » in GESCHIERE P. et KONINGS P.
(Dir.), Itinéraires d'accumulation au Cameroun,
Paris/Leiden, Karthala/ASC.
MOUICHE I. ; 2005, Autorités
traditionnelles et démocratisation au Cameroun entre
centralité de l'État et logique de terroir, Munster, LIT
VERLAG.
__,2004, « Processus
électoraux et rotation locale des élites au Cameroun »
in Law and Politics in Africa, Asia and Latin America, N°4, pp
401-432.
__2002, « Mutations
socio-politiques et rotation locale des élites : le cas de la
localité de Bandjoun » in Revue Africaine
d'Études Politiques et Stratégiques, n°2, Pp. 7-24.
__2001,
« Multipartisme et participation politique des
chefs traditionnels au Cameroun de l'Ouest » in Revue africaine
d'étude politique et stratégie, N°1, pp. 53-81.
NASSIROU BAKO A. ; 1998, « La
démocratie à Founougou (Borgou) : paysans et
« déscolarisés » en compétition pour
le pouvoir local » in BIERSCHENK T. et OLIVIER de SARDAN J. P.
(1998).
NCHOJI NKWI P.; 1997, ·Rethinking
the role of Elites in rural development: A case study from
Cameroon· in journal of contemporary African studies, Vol 15, 2 Issues,
pp. 67-85.
NENKAM J.C. ; 1978, Bayangam : un
regroupement en pays bamiléké, Mémoire DES,
Université de Yaoundé.
NGAYAP P.F. ; 1983, Cameroun qui gouverne
? De AHIDJO à BIYA, l'héritage et l'enjeu, Paris,
Harmattan.
NGUEMEGNE J .P. ; 1998,
La participation des populations Bamiléké
du Koung-Khi à la vie politique. Contributions à
l'analyse des attitudes et comportements politiques de populations rurales
dans le système politique du Cameroun, Thèse de Doctorat de
3 iéme cycle, Université de Yaoundé II.
OLIVIER de SARDAN J.P. ; 1995,
Anthropologie et développement. Essai en socio-anthropologie du
changement social, Paris, Karthala.
OWONA NGUINI E. M. ; 1996
« L'État et les milieux d'affaires au
Cameroun : Autoritarisme, ajustement au marché et démocratie
(1986-1996) in Polis, RCSP, vol.2 pp. 43-67.
ONANA J. ; L'explication politique
africaniste (à paraître)
QUANTIN P. ; (dir.), 2005, Gouverner les
sociétés africaines. Acteurs et institutions, Paris,
Karthala.
QUIVY (R.) et CAMPENHOUDT (L),
1988, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris,
Dumont.
ROCHER G.; 1992, Introduction à la
sociologie générale, Montréal, Editions hurtubise
HMH.
SAHLINS M.; 1963, ·Poor Men, Rich
Men, chief: political types in Melanesia and polynesia· in
Comparative studies in society and history, vol. 3, April.
SCHMITT C.; 1992, La
notion de politique/ La théorie du partisan, Paris, Flammarion.
SCHULZE O. ; 1971, "Le
rôle des dirigeants économiques dans la structure du pouvoir des
collectivités locales » BIRNBAUM et CHAZEL (1971), pp.
220-233.
SCHWARTZENBERG, R.G., 1998, Sociologie
politique, Paris, Montchrestien.
SINDJOUN L.; 2002, L'État
ailleurs. Entre noyau dur et case vide, Paris, Economica.
__; 1999, Science politique
réflexive et savoirs sur les pratiques politiques en Afrique noire,
CODESRIA, série État de la Littérature.
TCHOUPIE A. ; 2004, L'Ouest dans la
conjoncture de libéralisation politique au Cameroun (1990-2004).
Genèse et usages sociopolitiques contextuels d'un champ
régional, Thèse de doctorat d'État en science
politique, Université de Yaoundé II.
TCHEJIP KAPTCHOUANG C. ; 2007, Partis
politiques et démocratie locale au Cameroun : une analyse de la
compétition politique locale, Thèse de doctorat/Ph. D en
science politique, Université de Yaoundé II.
WARNIER J. P. ; 1995, « Trois
générations d'entrepreneurs bamiléké
(Cameroun) » in ELIS et FAURE, Entreprises et entrepreneurs
africains, Paris, Karthala/ Orstrom, pp. 63-70.
__; 1993, L'esprit d'entreprise au
Cameroun, Paris, Karthala.
WEBER M. ; 1959, Le savant et le
politique, Paris, Plon.
ANNEXES
ANNEXE I
PROTOCOLE D'ENTRETIEN AVEC LE MAIRE DE
BAYANGAM
(André SOHAING)
1- Le milieu d'origine :
- La place la famille (père, mère,
frères) du maire dans le village
- Parcours scolaire
- Arrivée en ville.
2- Découverte de la politique et des affaires :
- Premier contact avec la politique (référence
ou modèle ayant inspiré sa jeunesse
- Premier contact avec les affaires
3- Entrée en politique et en affaire :
- Premier engagement politique (année, âge,
motivation de l'époque)
- Création de la première entreprise
- Les rapports entre la politique et les affaires.
4- Carrière d'homme politique et d'entrepreneur
économique pendant la période du Parti Unique et pendant la
période du Multipartisme.
Au regard de la place et des responsabilités
occupées dans le paysage politique et économique camerounais
(membre du comité central de l'U.N.C, du R.D.P.C, membre de la chambre
de commerce, Député, Maire...)
5- Action politique au plan local :
- Qu'est-ce qui le pousse à l'action ?
- Les motivations
- le sens donné aux actions
- Quelques données chiffrées sur les
investissements.
6- En dépit de nombreuses réalisations
concrètes (construction du collège, C.E.S, forage et dons
divers...), beaucoup de Bayangam semblent s'opposer à la personne du
maire. Certaines personnes estiment que le Maire s'approprie le village.
- Comment réagissez vous face à ces
critiques ?
- Vos relations avec le Chef Traditionnel et les élites
intellectuelles sont définies comme étant conflictuelles. Qu'en
est-il exactement ?
7- les relations avec les autres Grands Hommes de l'Ouest (M.
FOTSO, M. KADJI...)
- Qu'est ce qui vous distingue de ces autres
leaders ?
- Qu'est ce qui vous distingue de FOTSO à qui on vous
compare et vous oppose très souvent ?
8- Les relations avec les deux Présidents de la
République
9- Quelle est votre ambition politique suprême ?
10- Quelle image souhaitez-vous que l'on retienne de votre
engagement dans la vie politique camerounaise en général et de
Bayangam en particulier ?
ANNEXE 2
GUIDE D'ENTRETIEN AVEC LES ELITES URBAINES
1-Le milieu d'origine :
-La place de la famille dans le village
(père, mère...)
2 -Parcours scolaire et
académique
-le primaire et le secondaire (école, lieu,
date...)
-l'université :
-l'année du Baccalauréat
-les facultés fréquentées
-les diplômes obtenus
3-Parcours professionnel et
politique
-les étapes marquantes de votre carrière
professionnelle
-Carrière politique
-premier engagement politique (année, age,
motivation de l'époque)
- les rapports entre votre profession et la politique
4-Action politique au plan local :
de l'intérêt pour le village
Une enquête au village vous fait apparaître comme
l'une des principales personnalités Bayangam.
-Qu'est -ce qui vous pousse à participer aux
compétitions politiques au village ?
-Quelle interprétation donnez vous à vos
résultats lors des diverses élections locales ?
-Que recherchent les élites urbaines au
village ?
6 -Vos relations avec les autres
élites Bayangam
7 -Avez-vous posé des actes
allant dans le sens du développement de votre village ?si oui
lesquels ?
8- Quel regard portez-vous sur la vie
politique locale à Bayangam depuis
1996 ?
ANNEXE 3
L'investissement des arènes politiques
locales par les hommes d'affaires et industriels camerounais de 1996 à
2004
Noms des candidats
|
Lieu de la compétition
|
SOHAING André
|
Commune rurale de Bayangam
|
FOTSO Victor
|
Commune rurale de Pete-bandjoun
|
KADJI Defosso
|
commune rurale de Bana
|
BANLOG Polycarpe
|
Commune rurale de Nyanon
|
ENGAMBA Albert
|
Commune rurale de Nguelemendouga
|
MOUKAM Emmanuel
|
Commune rurale de Bamendjou
|
FEUTHEU Claude
|
Commune rurale de Tonga
|
FONING Françoise
|
Commune urbaine d'arrondissement de Douala V
|
ESSAM François
|
Commune urbaine de Sangmélima
|
FADIL OUMAROU
|
Commune urbaine d'arrondissement de Douala III
|
Source : Célestin Tchejip Kaptchouang, 2007 :
263 ; Cameroon Tribune, n°7612/3900, samedi 8 juin 2002, Pp.
10-40.
ANNEXE 4
L'inscription de quelques hautes personnalités
publiques dans les compétitions politiques locales au Cameroun de 1996
à 2004
NOMS DES CANDIDATS
|
QUALITÉ
|
LIEU DE LA COMPÉTITION
|
OLANGUENA AWONO Urbain
|
Ministre de la santé publique
|
Commune rurale de Sa'a
|
PEREVET Zacharie
|
Ministre de la santé publique
|
Commune rurale de Kosa
|
ABETY Peter ALANGUE
|
Ministre chargé de mission à la Présidence
de la République
|
Commune rurale de Tubah
|
Ngankou Jean -Marie
|
Ministre délégué auprès du ministre
des finances chargé du plan de stabilisation et de la relance
économique.
|
Commune rurale de Bangangté
|
TSALA MESSI André
|
Secrétaire d'Etat au Ministère de l'urbanisme et de
l'habitat
|
Commune rurale de Monatélé
|
DAKAYI KAMGA Thomas
|
Ministre des transports
|
Commune rurale de Bandja
|
BELINGA Gilles Roger
|
Directeur général de la SIC
|
Commune rurale de Mengong
|
NGUIAMBA NLOUTSIRI Emmanuel
|
Directeur général de la camtel
|
Commune rurale de Lolodorf
|
IYA MOHAMED
|
Directeur général de la SODECOTON et
président de la FECAFOOT
|
Commune urbaine de Garoua
|
NDOUGA HELL Pierre
|
Directeur général de l'ARSEL
|
Commune rurale de Ngok-Mapubi
|
ATANGANA KOUNA Basile
|
Administrateur provisoire de la société nationale
des eaux du Cameroun (SNEC)
|
Commune rurale de Ngoumou
|
SIYAM SIWE Alphonse
|
Directeur Général du Port Autonome de Douala
|
Commune urbaine de Bafang
|
NIAT NJIFENJI Marcel
|
Ancien directeur général de la SONEL
|
Commune rurale de Banganté
|
HAMADOU EVELE
|
Président du Conseil d'Administration de la SEMRY
|
Commune rurale de Maga
|
ABATE MESSANGA André
|
Directeur général adjoint de l'ENAM
|
Commune rurale d'Akonolinga
|
Source : Célestin Tchejip Kaptchuang, 2007 :
263 ; Cameroon Tribune, n°7612/3900, samedi 8 juin 2002, Pp.
10-40.
|