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Analyse des détecteurs ca os et ml-cfar dans un clutter de distribution weibull

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par Achbi Med Said et Abadli A/Moutaleb
Université Biskra - ingénieur 2007
  

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I.II- GENERALITES SUR LA DETECTION CFAR

I.II.1 INTRODUCTION :

Dans la vie quotidienne, on doit toujours prendre des décisions. De même pour les problèmes de la détection du signal radar, nous devrons prendre la décision de l'existence ou de l'absence des cibles grâce à l'observation du signal retourné. Le processus que le récepteur entreprend en choisissant une règle de décision est classé sous le nom de la théorie de la détection du signal [3].

Dans un radar, le signal utile est toujours accompagné de bruit pour de nombreuses raisons et, en particulier, en fonction du niveau de brouillage reçu. Si le niveau du bruit présent des variations assez lentes, on peut modifier lentement le seuil pour maintenir la probabilité de fausse alarme constante, mais ceci devient très difficile lorsque les variations du niveau de bruit sont rapides. Actuellement on utilise des récepteurs (CFAR) «Constant False Alarm Rate », ce qui signifie une détection à taux de fausse alarme constante: « Taux à Fausse Alarme Constante» (TFAC) [1].

I.II.2 THEORIE DE LA DETECTION :

La détection est l'opération qui consiste à prendre une décision sur l'existence ou pas de cibles dans l'espace de recherche. Le principe de base de la détection d'une cible est de comparer le signal reçu à un seuil de décision [6]. Ce problème se formalise généralement par un test d'hypothèses binaires. La première hypothèse nulle H0 représente un zéro (absence) où le signal reçu est constitué de bruit seulement, et l'hypothèse H1 représente un 1 (présence) où le signal reçu provient des échos de la cible additionnés au bruit.

H y t n t

: ( ) (

=

0

H y t s t n t

: ( ) ( ) ( )

= +

1

? ? ?

)

(É?1 1

Chaque hypothèse correspond à une ou plusieurs observations qui sont représentées par des variables aléatoires. Basé sur les valeurs d'observation de ces variables aléatoires, l'ensemble des valeurs que la variable aléatoire X prend constitue l'espace d'observation Z. Cet espace d'observation est divisé en deux régions Z0 et Z1.

)

fY/ H0

(y/ H0

)

fY/ H1 (y/ H1

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

Z

Z1:

Z0: décision H0 décision

H1

source

Figure I.13- Les régions de décision
Les fonctions densité de probabilités de Y correspondant à chaque hypothèse sont alors notée

fY/H0(y/H0)et fY/H1(y/H1).

On note que les deux hypothèses précédentes donne quatre cas probabilistes possibles [3]:

1- Décidez H0 quand H0 est vrai.

2- Décidez H0 quand H1 est vrai.

3- Décidez H1 quand H0 est vrai.

4- Décidez H1 quand H1 est vrai. L'objectif de la détection est de déterminer laquelle des deux hypothèses est la plus vraisemblable, tout en minimisant les deux erreurs suivantes :

Décider H0 alors que H1 est vraie. Dans ce cas, on parle de non-détection, avec la probabilité p D H p D H pD

( 0 / 1 ) = 1 - ( 0 / 1 ) = 1 - où PD représente la probabilité de

détection;

Décider H1 alors que H0 est vraie. Dans ce cas, on parle de fausse alarme, avec la probabilité p(D1 /H0).

Dans la pratique, il est très difficile d'éviter totalement ces erreurs, à moins de connaître parfaitement la statistique de l'environnement du radar ainsi que la nature de la cible a détectée [8].

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

(/ )

x H 1

1

> HP C C

0 10 00

( )

-

P C C

1 01 11

( )

-

0

(É?1 9

/ 1

H

f X

f X

x H 0

( / )

/ 0
H

<H

Ë= ( ) X

I.II.3 CRITERES DE DECISION :

1- Critère de Bayes :

En utilisant le critère de Bayes, deux suppositions sont faites. Premièrement, les probabilités d'occurrence des deux décisions sont a priori connues P(H0) et P(H1). P(H0) est la probabilité d'occurrence pour l'hypothèse H0, et P(H1) est la probabilité d'occurrence pour l'hypothèse H1. On peut noter les probabilités a priori P(H0) et P(H1) par P0 et P1 respectivement, avec:

P0+P1=1

(É?1 2

La deuxième supposition est qu'un coût Cij est assigné à chaque décision possible (Di, Hi) avec les conditions :

Cii < Cij ?i?j

(É?1 3

Le but du critère de Bayes est de déterminer la règle de décision qui mène à un coût moyen minimum.

La fonction coût de Bayes, appelé aussi fonction risque, R=E(c) est donnée par :

1 1

R E C C ij P D i H j

= =

( ) ( , )

?? (É?14

j i

= =

0 0

A partir de la règle de Bayes :

P D i H j = P D i H j P H j

( , ) ( , ) * ( ) (É?1 5

R P C P D H P C P D H P C D H P C P D H

= + + +

( / ) ( / ) ( / ) ( / ) ( É ? 1 6)

0 00 0 0 1 01 0 1 0 10 1 0 1 11 1 1

(É?1 7

Les probabilités conditionnelles P(Di / Hj ); i,j=0, 1 en fonction des régions d'observation sont :
P(Di / Hj )=P{décider Di /Hj est vraie} = f x H j dx

? X / H 1 ( / )

Zi

R P C P C P C C f x H P C C f x H dx

= + + ? - - - }

{

0 10 1 11 1 01 11 / 1 1 0 10 00 0

( ) ( / ) ( ) ( / ) ( É ? 1 8

X H

Z0

Nous observons que la quantité P0C10+P1C11 est constante, indépendamment de la façon dont nous assignons les points dans l'espace d'observation.

En conséquence, le risque est réduit au minimum en choisissant la région de décision Z0, pour inclure seulement les points de Y, pour lesquels la deuxième limite est plus grande [3].

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

Où :

Ë (X) : est le rapport de vraisemblance. P C C

( )

-

ç = : est le seuil de décision.

0 10 00

P C C

1 01 11

( )

-

2- Critère de Neyman-Person :

Pour construire le test de Bayes, à partir du coût moyen d'une décision, il est nécessaire de connaître les probabilités a priori Pi , qui déterminent la valeur du seuil auquel le rapport de vraisemblance seras comparé. Dans la plupart des applications, ces valeurs ne sont pas connues, et on ne peut pas appliquer l'approche de Bayes, où encore, même si elles sont connues, le critère ajusté au problème n'est pas obtenu à cause de ce qui se passe pour tout l'ensemble des situations possibles. Les tests de Neyman-Person constituent, dans ces cas, une approche alternative.

Dans ce critère, les probabilités à priori ainsi que les coûts associés à chaque décision sont
connus. Le test de Neyman-Person suppose que la Pfa est fixée à une valeur a désirée, tandis

que la probabilité de détection est maximisée. Du fait que P m = (1- Pd), donc maximiser Pd revient à minimisé Pm . Alors on peut former la fonction objective J comme suit [2] :

J(ë)=Pm+ë(Pfa-á) (É-20

Où: ë ( ë = 0) est le multiplicateur de Lagrange. On note que pour un espace d'observation Z donné, il y a plusieurs régions de décision Z1 pour lesquelles Pfa OE. Donc le problème est de déterminer ces régions de décision pour lesquelles Pm est minimale

En conséquence, nous récrivons la fonction objective J en termes des régions de décisions pour obtenir:

J f x H dx f x H dx

ë ë á

= + ? - ?

( ) ( / ) ( / )

? ? ? ( É ? 2 1

X H X H

/ 1 1 / 0 0

?

Z 1 ? Z 1 ?

Puisque:

Z=Z0?Z1

(É ? 22

Donc l'équation (É ?2 1) devient :

J a f x H f x H dx

( ) (1 ) ( / ) ( / )

ë ë ë

= - + ? - ]

[ ( É ? 23

X H X H

/ 1 1 / 0 0

Z 0

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

J est réduit au minimum quand les valeurs pour lesquelles fX/H1 (x/H 1 ) >f X / H 0 (x/H0) sont assigné à la région Z1 de décision [3]. La solution de l'inégalité est:

)

0 0

( /

x H

fX H /

Et nous pouvons donner la règle de décision :

H 1

( /

x H

/ 1 1 ) >

H

f X

Ë =

( )

X ë

f X

)

( /

x H 0

<H

0

/ 0
H

f x H

( / )

X H

/ 1 1 < ë

(É?24

(É?25

fX/H0 (x/ H0) représente la probabilité conditionnelle de X sous l'hypothèse H0. Où ë est choisi de telle façon à satisfaire la contrainte [2].

8

Pfa f X 0 / H 0 ( x / H 0 ) dx

= ? = á (É?26

ë

I.II.4 LE DETECTERUR CFAR :

La probabilité de fausse alarme est très sensible aux changements de la variation de la puissance du bruit, c'est pour cette raison que l'utilisation d'un seuil fixe à la détection classique n'est pas applicable. Une augmentation de la probabilité de fausse alarme d'un facteur de l'ordre de 1 0-4 est provoquée à cause d'une petite augmentation dans la puissance du bruit de l'ordre de 3 dB comme il est montré dans la figure suivante [2].

2 4 6 8 10 12

Pfa

10-4

10- 6
10- 8

Puissance du bruit (dB)

Figure I.14- Effet de l'augmentation de la puissance du bruit
sur la probabilité de fausse alarme.

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

Le CFAR est un modèle qui se place dans la partie traitement du signal du récepteur radar; après réception et démodulation des échos radar, ceux-ci parcourent une série de cellule qui sont de nombres impairs.

Cellules
de références

comparaison

étape1 :traitement du signal étape2: estimation du Clutter et décision

sous test sous test

cellule

matrice à vecteur

Paramètre
d'Estimation

Seuil

Décision

cellule

Figure I.15- Schéma d'un détecteur CFAR.

La "cellule sous test " est la cellule centrale, elle comporte le signal à détecter. Deux fenêtres regroupant des cellules dites "de références" qui servirons à estimer la puissance du clutter, sont placées de part et d'autre de la cellule de test, celle à droite est désignée par la lettre U; et l'autre à gauche par la lettre V. Pour des raisons de sécurité, les"cellules de garde" sont des cellules voisines à la cellule sous test, utilisées pour éviter tout débordement du signal mais qui ne sont pas incluses dans la procédure d'estimation [2].

I.II.5 LES DIFFERENTS TYPES DE DETECTEURS CFAR:

IL existe plusieurs procédés de détection CFAR, dont la différence réside dans la méthode retenue pour effectuer l'estimation de la puissance du clutter selon le type d'environnement.

1)-Le détecteur CA-CFAR :

Le premier détecteur CA-CFAR (Cell Averaging) qui a été proposé par Finn et Johnson est illustré dans la Figure (I.16). Les échantillons à la sortie du détecteur quadratique passent

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

dans un registre formé par un ensemble de cellules de référence. Le niveau du clutter est estimé par la moyenne arithmétique des échantillons dans les fenêtres de références.

Il existe plusieurs variantes du détecteur CA-CFAR pour lesquelles on prend soit le maximum soit le minimum des deux fenêtres, on trouve alors :

a)-Le détecteur GO-CFAR :

Le détecteur GO-CFAR (Greatest of) a été proposé par Hansen et sawyers. Ce détecteur utilise le maximum des sommes des sorties des deux fenêtres du CA-CFAR.

b)-Le détecteur SO-CFAR :

Le détecteur SO-CFAR (Smallest of) utilise le minimum des sommes des sorties des deux fenêtres. Ce détecteur a été proposé par Trunk.

Pfa désirée

q1

U 2

=

Calcul T

N

?

i

qi

QCA

QGO

Q SO

Sélection logique

qN/2 qN/2+1

CFAR

CFAR

CFAR

Q

q0

=

= MIN U V

( , )

= MAX U V

( , )

U V

+

Comparateur

V 2

=

N

?

i

qi

qN

Décision

Figure I.16- Détecteurs CA, GO et SO-CFAR.

26

Calcul T

Pfa désirée

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

2)-Le détecteur OS CFAR :

Rohling a proposé le détecteur OS-CFAR (Order static's), pour lequel les échantillons des cellules de références sont ordonnés d'une façon croissante et la puissance du bruit est prise égale au Kiéme échantillon. Ce rang est choisi de manière à maximiser la probabilité de détection.

3)-Le détecteur CMLD :

Rickard et Dillard ont proposé le CMLD (Censored Mean Level Detector), afin d'éliminer les échantillons supérieures à l'échantillon K et de faire l'estimation à base les échantillons restants [2].

q0

qN/2 qN/2+1

q1

qN

Algorithme de classement
q q q N

(1) (2) ( )

< < <

Algorithme de classement

q (1) < q (2) < <q(K)

Q OS

QCMLD

CFAR

=

Q

= =

Q q

K

1

?=

i 1

k

( )
K

q i

Q

Figure I.17- Détecteurs CMLD et OS-CFAR.

Comparateur

Décision

MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et ML-CFAR

 
 
 

I.III. CONCLUSION:

Dans ce chapitre, nous avons étudié, le principe de fonctionnement du system radar, ses différents composants et les types de radars utilisés dans différents environnements. Plusieurs méthodes de détection des cibles ont été proposées ici ainsi que les problèmes rencontrés et les difficultés liées à la furtivité, la fluctuation des cibles et la présence du clutter. Généralement la connaissance de l'environnement est un paramètre essentiel pour faire la détection. II est à noter que le critère le plus utilisé est celui de Neyman-Person qui consiste à maximiser la probabilité de détection en fixant la probabilité de fausse alarme pfa à une valeur désirée. Ce critère est lié à la détection CFAR qui a fait l'objet de la deuxième partie de ce chapitre.

Actuellement, plusieurs détecteurs ont été proposés pour estimer le niveau du bruit, qui présente un critère important pour la qualité de la détection.

A la fin de ce chapitre plusieurs types de détecteur ont été proposés et leurs différents avantages et inconvénients ont été exposés.

II.1.

INTRODUCTION :

Dans la détection automatique du radar, le problème essentiel est la présence du bruit et du clutter dans l'environnement dans le quel est faite cette détection. En plus les paramètres statistiques liés au bruit sont généralement inconnus.

Dans ce chapitre nous allons analysé la détection CFAR pour les détecteurs CA-CFAR, OSCFAR et ML-CFAR dans un environnement où les échantillons du bruit total (bruit+clutter) sont statistiquement indépendants et identiquement distribués. Dans un environnement réel, les échantillons du bruit ne sont pas tous identiquement distribués (environnement non homogène), ceci est dû à la présence d'échos parasites dont les origines sont des cibles d'interférences c'est-à-dire des cibles qui ne sont pas concernées par la détection [6].

L'objectif de ce travail est l'étude du cas du clutter de mer, où les échantillons (cellules) sont distribués suivant une distribution Weibull.

II.2. LA DISTRIBUTION WEIBULL :

La fonction densité de probabilité Weibull est la fonction la plus adaptée pour représenter les clutter de mer et de terre à angle de rasage bas ou dans des situations de haute résolution. La fonction densité de probabilité du Weibull est une distribution à deux paramètres et pour laquelle la distribution Rayleigh est un cas spécial.

Notre étude traite cette situation et suppose que le milieu peut être décrit par une fonction densité de probabilité Weibull.

C C

- 1

C ? x ? ? ? x ?

?? -

exp ? ?? ??

B ?? B ? ? B

p ( )

x

x=0; C=0; B=0 (ÉÉ?1)

,

?

?

??

Où :

x : La variable aléatoire

B : Le paramètre d'échelle, et

C : Le paramètre de forme.

II.3. ANALYSE DU DETECTEUR CA-CFAR :

La méthode d'estimation du bruit dans ce détecteur consiste à faire la moyenne arithmétique de l'ensemble des cellules de référence.

Si l'on considère que le bruit présente une forme Weibull et que les amplitudes sont identiques et indépendants, alors le détecteur quadratique dépend en X2 et la fonction densité de probabilité est donnée par l'équation suivante:

C -

C

1

C

)

2

P z =

( ) 2

. . exp(

z z

2 -

(ÉÉ ?2

En utilisant l'équation suivante:

( ) ( ) ( . ) exp( ( . ) )

r CB

. NC 1 C

N

p x = r x B r x

- -

N N

(ÉÉ ?3

Nous pourrons déterminer le seuil T utilisé dans le CA-CFAR par l'intégrale suivante:

8 8

Pfa P X 0 TX p X dx exp b Tx p x dx

? ( ) ( ) ? [ ] ( )

C

= = = - ( ÉÉ ? 4

N N

0 0

La probabilité de fausse alarme est définie par:

Pfa =

?

?

??

C

1(ÉÉ ? 5

/ 2

?

?

? ?

N

T ?

+ ?

1 ?? r ??

Tel que:

r =

(ÉÉ ? 6

? + 2 ? ? ? NC ??

N N

. ( ). 1

? + 2 ?
?? C ??

Dans le cas où C est égale à 2, l'expression de la Pfa seras donnée par:

Pfa=

1 (ÉÉ?7

[N 1+ T

Le facteur multiplicatif T utilisé pour satisfaire la probabilité de fausse alarme est alors donné par:

T

=

2

[ ] ?

Pfa N

- 1 / N - ? +

1 2 / .

C

?? C ??

N N

? +

( ) ??

2 ?

. . 1

?? C

(ÉÉ ? 8

N

Le seuil Tz peut être écrit sous la forme :

T Z q i T

= ?

1 .(ÉÉ?9

1

N


· L'estimateur "Optimal Weibull :

L'estimateur "OW" a été proposé par Anastassopoulos et Lampropoulos [9]. Cet estimateur est dérivé à travers la distribution d'une nouvelle variable t définie comme,

1 / C

N

? 1 C ?

t î . ??

= ?= xi ( ÉÉ ? 1 0

?? N i 1

Où:

2

î 1

= ? +C ?

?? ?? ( ÉÉ ? 1 1

Sa probabilité de fausse alarme est donnée par:

( ) N

-

C / 2

1 î

? T ?

ow .

Pfa = + ( ÉÉ ? 1 2

?? ??

N

? ?

[N

Alors, le seuilTow est donné par:

=

( 1) 2 / C

1 /

Pfa - N - (ÉÉ?1 3

? + ?

?? 1 C ??

T ow 2

Les équations précédentes montrent clairement que l'estimateur varie en fonction du nombre
de cellules N, la probabilité de fausse alarme Pfa, le facteur multiplicatif Tow et le paramètre

de forme C.

Le seuil Tz peut être écrit sous la forme :

T z = t . T ow (ÉÉ?14

II.4. ANALYSE DU DETECTEUR OS-CFAR :

Ce détecteur est basé sur la statistique ordonnée, il consiste à classer les échantillons par ordre croissant et le Kiéme échantillon est choisi pour l'estimation du niveau de bruit. Le rang K est généralement choisi égale à 3N/4 ou bien 7N/8 (supérieur à N/2), tel que N est le nombre de cellules de références qui sont ordonnées suivant le niveau de sortie.

X1 = X2 = = XN (ÉÉ ? 1 5

Du fait que le détecteur quadratique dépend en X2, pour cela on considère que le paramètre d'échelle de Weibull B est égal à 1,

Donc:

2

? X ?

z X

= ? ? B ?? =

2

(ÉÉ?1 6

Et la fonction de probabilité :

C C

- 1

P z =

( ) 2

. . exp(

z z

2 -

) (ÉÉ?17

C

2

Le seuil Tz est donné par:

T z =á .zk (ÉÉ?1 8

Pour des échantillons d'amplitude Xi sont indépendants, identiquement distribué (IID) avec

une fonction densité de probabilité de Rayleigh, Rohling a montré que la relation entre la fausse alarme et le facteur d'échelle est donnée par [10]:

N N K

! !

( á + ?

( ! ( !

N K N

- +

á

Pfa = (ÉÉ ? 1 9

On supposant des échantillons d'amplitude pour un milieu décrit par un (IID), et X est la variable aléatoire avec une PDF Weibull donnée par l'équation (ÉÉ ? 1 7 . Alors en choisissant le paramètre de forme C=2, la fonction densité de probabilité Weibull se réduit à une fonction densité de probabilité Rayleigh.

La figure suivante montre la Pfa représentée comme une fonction de C quand le facteur d'échelle a été mis pour une Pfa= 1 0-5.

K=10
K=14
K=16

Figure II.1- Le paramètre de forme en fonction de log Pfa.
La valeur nominale Pfa=10-5et C=2.

On peut utiliser l'analyse de Rohling, en faisant une substitution supplémentaire et définir la variable aléatoire y:

y = zC/2

(ÉÉ ? 20

la PDF exponentiel pour laquelle Rohling a exécuté son analyse est :

P(y) = exp(-y) (ÉÉ ? 2 1

Le seuil pour y:

T y = á .yk (ÉÉ?22

Où :

T z T y 2/C

= (ÉÉ?23

La probabilité de fausse alarme est alors définie par:

Pfa

8 8

= - -

? ? [ ]

?

? exp( / 2 )

z C

0 ? ? á . ( )

Z K

?

dzp z dz

? ( K ) K

( ) ( )

? ?

(ÉÉ?24

Après le calcul de l'intégral, la probabilité de fausse alarme est donnée par :

C / 2+ -

NK! (ÉÉ?25

!

N

( á

=

!

Pfa

(

N K

-

Cette relation est obtenue de la même manière que la probabilité de détection en posant S=0. Tel que S ou SCR est le rapport signal sur clutter.

N!

Pd

=

.

(N

K)!

-

?+ - C / 2 ?
? N K ? !
? 1 + S ?

á C / 2 ?

? N ? !

? 1 + S ?

á

?+

(ÉÉ ? 26

On peut écrire les deux équations précédentes comme suit: La probabilité de détection :

1

-

K

N i

-

=

Pd

?

(ÉÉ ? 27

i=

0 / 2

á C

N i

-

+

La probabilité de fausse alarme :

1 +

S

1

-

K

N i

-

Pfa

C

/2

á

= ? i = - +

N i

0

(ÉÉ ? 28

Ce qui nous permettons d'étudier la sensibilité de l'algorithme de l'OS-CFAR original aux changements du paramètre de forme.

1)- Le premier cas (C connu) :

Dans ce cas, le seuil de détection est donné par:

T Z = T.z(K) (ÉÉ ? 29

Où:

T 2 / C

= á(ÉÉ?3 0

Et á représente le facteur multiplicatif pour une distribution Rayleigh.

2)- La deuxième cas (C inconnu) :

Toutes les équations précédentes sont appliquées lorsque le paramètre de forme C est connu. Mais lorsque le paramètre de forme est inconnu, l'analyse sera complètement changée. Pour cela, nous allons fixés un estimateur de C, ?, pour calculer la probabilité de détection. L'estimateur utilisé est celui de "Dubey" [10].

Cet estimateur propose deux échantillons ordonnés Xi et Xj , tel que :

? ln ln 1 ln ln 1

[ ( [ ( )

- - - - -

h h ( ÉÉ ? 3 1

j i

C =

ln ln

X X

-

j i

Où:

i j

hi et

=h j = ( ÉÉ ? 3 2

N + 1N+1

On remplaçant C par ? dans l'équation (ÉÉ -1 7 et on pose K= i. Alors le seuil de détection seras donné par:

â

? z ?
j

Z z .

T i z z

1? â â

( ÉÉ ? 3 3

z i

= ? ? = i j

? ?

Où:

lná i

â = ( ÉÉ ? 3 4

ln ln 1 ln ln 1

[ ( j [ ( i

- - h - - - h

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